Aéroport International d'Andorre Aeroport d'Andorra | ||||||||||
Localisation | ||||||||||
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Pays | ![]() |
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Ville | Grandvalira | |||||||||
Date d'ouverture | projet abandonné | |||||||||
Altitude | 1 968 m (6 457 ft) | |||||||||
Informations aéronautiques | ||||||||||
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L'Aéroport International d'Andorre (en catalan: Aeroport Internacional d'Andorra) était un projet d'aéroport international qui fut à l'étude par les autorités de la principauté d'Andorre. Les prospections furent lancées par la Chambre de commerce et d'industrie d'Andorre en 2018 qui a remis son rapport final le [1],[2],[3],[4].
Une étude finale de l'OACI a été remise début et ses conclusions menèrent le gouvernement à décider l'abandon, si le projet avait été mené à bien, l'aéroport aurait du ouvrir ses portes en 2025 ou 2026[5].
En 2018, le gouvernement d'Andorre a commandé une étude auprès de la Chambre de commerce et d'industrie d'Andorre-la-Vieille sur le faisabilité d'un aéroport en Andorre afin de remplacer le projet (quasiment avorté) de développement de l'aéroport de La Seu d'Urgell situé proche de la frontière andorrane en Espagne[6].
Ce projet comprenait la création d'une piste de 2 000 mètres de long, d'une importante aérogare, de parkings couverts et de structures multiples à Grau Roig, dans la vallée de la Valira à seulement 10 kilomètres de la France et du Pas de la Case, aux portes de la station de ski de Granvalira[7].
Le site aurait pu accueillir des Airbus A320 ou des Boeing 737.
Le coût du projet était estimé à 345 millions d'euros dont une grande partie aurait été prise en charge par des entreprises privées ayant déjà manifesté leur intérêt. Si le projet avait été réalisé, le premier avion aurait pu atterrir en Andorre en 2026 et l'aéroport aurait pu accueillir plus de 500 000 passagers par an[8].
L'aéroport aurait du être capable de communiquer avec des aérodromes dans un rayon de 6 000 km soit la France, l'Angleterre ou l'Espagne et en hiver avec la Russie ou le Qatar.
Après qu'un rapport de l'Organisation de l'aviation civile internationale ait conclu à l'absence de garanties de sécurité car, en cas d'incident, les pilotes auraient l'impossibilité de reprendre de l'altitude sans cogner la montagne, le gouvernement prit le la décision d'abandonner le projet, cherchant des alternatives pour désenclaver le pays[5].
Le gouvernement voulait développer le tourisme de luxe, sachant qu'Andorre est l'un des seuls pays européen n'ayant pas d'aéroport. Des soucis de souveraineté nationale furent aussi invoqués[5].
Certains ont émis des doutes sur la rentabilité d'un tel aéroport tandis que d'autres émirent des inquiétudes par rapport au site et à son écosystème[9],[10].
D'autres ont émis des craintes sur la faisabilité technique du projet[5].