Fin 1905, les militaires, intéressés après les essais menés avec le dirigeable Lebaudy à Toul passent commande d'un dirigeable similaire mais plus puissant pour un usage militaire[2]. La construction de la structure est réalisée par les Frères Lebaudy à Moisson[3] sous la direction de M. Juchmès, tandis que le réalisation de l'enveloppe est confié à Surcouf à Billancourt[4].
Il fait son premier vol en , qui dure environ 2h20[5], avant de devenir, avec le Jaune, l'un des premiers dirigeables militaires de l'armée française.
Le , alors qu'il est amarré près de Verdun à la suite d'une avarie moteur survenue le jour précédent, des rafales de vent violent l'emportent vers l'ouest. Le dirigeable toucha le sol en Irlande avant de s'abimer en mer[1].
Il fait l'objet d'un film, Le Ballon dirigeable «Le Patrie» en 1907.
" Le dirigeable militaire Patrie a fait, hier matin, à Moisson, deux ascensions libres, sous le commandement de MM. Voyer et Bois." Félix Fénéon, Nouvelles en trois lignes, 1906, éditeur Libella, collection Libretto, 162 p. , Paris, 2019 (ISBN978-2-36914-446-5), p. 149.
(en) George O. Squier, «The Present Status of Military Aeronautics», Flight Magazine, vol.1, no9, , p.121-123 (lire en ligne)
(en) «The French War Office Airship 'Patrie'», Flight Magazine, Londres, vol.8, no47, , p.1033 (lire en ligne[PDF])
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