En langage aéronautique, les balancines sont des jambes de train d'atterrissage légères munies de roues de petit diamètre, montées en bout d'ailes, ou à mi envergure, sur des appareils dont le train d'atterrissage principal est « monotrace » (deux roues, ou groupes, de roues montées l'une derrière l'autre sous le fuselage, dans son axe, à la façon d'une moto). Le train central « monotrace », suspendu par de puissants vérins hydropneumatiques, encaisse les efforts principaux (poids de l'avion et contraintes verticales à l'atterrissage).
Pour l’article homonyme, voir Balancine.
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Le nom balancine est emprunté au vocabulaire maritime ou il désigne un cordage servait à apiquer (relever) un espar, comme une bôme ou un tangon. En aéronautique il s'agit d'un composant des trains d’atterrissage monotrace. Avec ce type de train, le pilote peut conserver une assiette latérale correcte lors de l'atterrissage tant que les gouvernes contrôlant le roulis peuvent agir, c'est-à-dire à grande vitesse. Inévitablement, quand l'appareil ralentit, une aile finit par s'abaisser vers le sol. Pour les planeurs, aux vitesses d'atterrissages faibles , qui se posent sur des terrains herbeux, le problème est négligeable, mais pour des appareils militaires à réaction (intercepteurs, chasseurs bombardiers etc.) il est indispensable de stabiliser l'avion en fin de course avec des jambes de train et de petites roues rétractables situées au bout des ailes.
Chasseur embarqué ADAV Hawker Harrier (Grande Bretagne), SNCASO Vautour (France, années 50) avec des balancines à mi-envergure, rétractables dans les nacelles moteurs. L'avion espion Lockheed U2 utilise une formule similaire mais les roues sont remplacées par des patins verticaux jouant en même temps le rôle de plaque d'extrémité aérodynamique (ou « Fence ») [1].