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Michel-Henri Carpentier, né le à Estaires dans le Nord est un ingénieur et scientifique français qui a principalement œuvré dans le domaine du radar.

Michel-Henri Carpentier
Biographie
Naissance
(91 ans)
Estaires
Nationalité
Française
Formation
École polytechnique
École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace (en)
École supérieure d'électricité
Activité
Ingénieur en aéronautique

Biographie



Origines et formation


Michel-Henri Carpentier est né le à Estaires dans le département du Nord, du mariage de Charles Carpentier, agent général de Caisse d’Épargne et de Louisa Smagghue[1].

Après des études au collège Jeanne d'Arc de Lille, il intègre le lycée Faidherbe[1]. Michel-Henri Carpentier est ancien élève de l’École polytechnique (promotion 1950) puis diplômé à la fois de l’École nationale supérieure de l'aéronautique (promotion 1955) et de l’École supérieure d'électricité (promotion 1956)[2].


Carrière professionnelle



Au ministère de la Défense

Ingénieur de l'armement, Michel-Henri Carpentier commence sa carrière professionnelle au sein des services techniques du ministère de la Défense : ingénieur militaire de l'Air en 1952, il est employé au Service technique des télécommunications de l'air (STTA) de 1956 à 1962 où il est notamment chargé d'études et recherches en composants électroniques[3].

En 1962, il est nommé expert international en radar au secrétariat international de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN)[1].


Au sein du groupe Thomson-CSF

En 1964, il est nommé directeur technique de la société Cotelec et en 1967, directeur technique de la Division des radars de surface de la société Thomson-CSF[Note 1].

Au sein du groupe Thomson-CSF, il est nommé en 1974 directeur technique de la Branche des équipements électroniques, puis directeur technique en 1975, directeur technique général du Groupe en 1978 et directeur technique et scientifique en 1986[1].


Enseignement


Michel-Henri Carpentier a enseigné la théorie du radar dans douze établissements d'enseignement supérieur dont cinq à l'étranger[5].

En France, il a notamment enseigné à l’École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace (ENSAé) de 1958 à 1970, à l'Institut supérieur d'électronique de Paris (ISEP) de 1960 à 1974, à l'École supérieure d'électricité (ESE) de 1963 à 1981, à l'École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA) de 1969 à 1989 et à l'École d'ingénieurs Louis de Broglie de 1992 à 1996[1].


Animation de sociétés savantes


Fin 1977, Michel-Henri Carpentier est élu « Fellow Member » de l'Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE), distinction remise aux personnalités qui ont apporté une contribution personnelle majeure à l'avancement de l'électricité et de l'électronique ; dans son cas, il reçoit cette distinction pour « son travail de pionnier dans les domaines du radar et du traitement de l'information ». Il a présidé ensuite la section française de l'IEEE. En 1993, il est promu « Honorary Fellow » de l'Institution of Electrical Engineers (en) (IEE) en Grande-Bretagne[1],[6].

Depuis 1990, il est membre de l'Académie nationale de l'air et de l'espace devenue en 2007 Académie de l'air et de l'espace, dont il est « membre émérite ».

Il est premier vice-président puis président de la Société de l'électricité, de l'électronique et des technologies de l'information et de la communication (SEE) de 1992 à 1994[1],[6].

Il a présidé le chapitre de Paris de l'Armed Forces Communications and Electronics Association (en) (AFCEA), il a été membre du Conseil scientifique de défense[1].

Il est président d'honneur du Collège de polytechnique[6] et membre émérite de l'Association aéronautique et astronautique de France(AAAF)[1].


Publications


Michel-Henri Carpentier est l'auteur de plusieurs ouvrages et articles consacrés au radar. Il est notamment l'auteur du chapitre consacré au radar dans l'Encyclopædia Universalis.


Ouvrages



Articles



Distinctions


Michel-Henri Carpentier est commandeur de l'ordre national du Mérite[6],[1].

En 1969, il est lauréat du Grand prix de l'électronique Général Ferrié[7],[6], prix remis à un ingénieur ou chercheur, dégagé de ses obligations civiques qui a fait une contribution significative à la radioélectricité ou aux technologies associées.

Il est titulaire de la médaille de vermeil des transmissions, de la médaille d'or du département d'Ille-et-Vilaine et du Third Millenium Award de l'IEEE[1].


Liens externes



Notes et références



Notes


  1. En 1963, la société Cotelec est acquise par la Compagnie Française Thomson-Houston (CFTH) et absorbée en 1966, lorsque la CFTH disparaît à la suite de la fusion avec la société Hotchkiss-Brandt pour former la Compagnie française Thomson-Houston Hotchkiss-Brandt. En 1967, Michel-Henri Carpentier en est nommé directeur technique du département radars de surface. En 1968, le pôle électronique de la société fusionne avec la Compagnie générale de télégraphie sans fil (CSF) pour former Thomson-CSF[4].

Références


  1. Who's Who in France, édition 2015, p. 475.
  2. « Le répertoire des ingénieurs et scientifiques de France », sur le site de l'association des Ingénieurs et scientifiques de France (IESF) (consulté le ).
  3. Michel Bergounioux et Jacques Clavier, L'électronique au STTA, p. 25.
  4. Jean-Pierre Pujes, Un siècle d'électronique - Histoire du groupe Thales,
  5. 4e de couverture de l'ouvrage radars - Bases modernes, 6e édition, 1990.
  6. Sa fiche sur le site de l'Académie de l'air et de l'espace
  7. Liste des lauréats du Grand prix de l'électronique Général Ferrié.



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