Philippe Poisson-Quinton (né le à Loches-sur-Ource, Aube, mort le à Cannes, Alpes-Maritimes)[1] est un ingénieur qui s'est illustré dans le domaine de l'aéronautique.
Naissance |
Loches-sur-Ource, Aube (France) |
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Décès |
(à 86 ans) Cannes, Alpes-Maritimes (France) |
Nationalité |
![]() |
Domaines | Mécanique des fluides |
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Institutions | ONERA |
Diplôme |
ESTP ENSICA |
A influencé | L'aéronautique : |
Renommé pour | domaines transsonique, supersonique et hypersonique, par test dans souffleries et essais en vol |
Distinctions |
- Chevalier de la Légion d’Honneur et de l’Ordre National du Mérite - Médaille de l’aéronautique - Médaille Von KARMAN de l’AGARD - Médaille ICARE 1991 |
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Après une licence à la Sorbonne en 1943, Philippe Poisson-Quinton entre à l'ESTP où il obtient son diplôme d'ingénieur. En 1945 il devient ingénieur de l'ENSICA.
Il passe une année à examiner les travaux de l'Allemagne nazie en aéronautique avant d'entrer en 1946 à l'Office national d'études et de recherches aérospatiales tout nouvellement créé : il y travaille d'abord comme ingénieur de recherches. Ses travaux portent sur l'aérodynamique transsonique et supersonique[2] ainsi que l’essor vertical ou court. Dans les années 50 il développe les méthodes de contrôle des écoulements (actionneurs et senseurs)[3]. Il y deviendra directeur de la coopération internationale en 1984 et conseiller en 1985.
Il est également professeur à l'École nationale supérieure d'ingénieurs de constructions aéronautiques (1960-1996), à l'École nationale de l'aviation civile (1963-1995) et à l'École de guerre (1970-1995). Durant l'année universitaire 1975-1976 il est professeur invité à l'Université de Princeton. Son activité l'amène à être co-rédacteur en chef de la Nouvelle revue Aéronautique et Astronautique (anciennement Nouvelles de l'AAAF).