Le crash d'un hélicoptère de la MONUSCO de 2022 est survenu le 29 mars 2022 lorsqu'un hélicoptère Puma appartenant à l'aviation légère de l'armée pakistanaise et affecté à la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la Stabilisation de la République démocratique du Congo (MONUSCO) s'est écrasé lors d'une mission de reconnaissance au-dessus de la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo. L'accident a tué les huit Casques bleus de l'ONU à bord, six pakistanais, un russe et un serbe.
Crash d'un hélicoptère de la MONUSCO de 2022 | ||
Caractéristiques de l'accident | ||
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Date | ||
Type | Crash lors d'une mission de reconnaissance | |
Causes | Inconnues | |
Site | Région de Rutshuru, Nord-Kivu, République Démocratique du Congo | |
Caractéristiques de l'appareil | ||
Type d'appareil | Sud-Aviation SA330 Puma | |
Compagnie | Armée pakistanaise | |
No d'identification | 810 | |
Passagers | 2 | |
Équipage | 6 | |
Morts | 8 | |
Survivants | 0 | |
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L'ambassadeur du Pakistan auprès de l'ONU, Munir Akram (en), a confirmé l'identité des soldats à bord de l'hélicoptère.
Le 29 mars, la MONUSCO a perdu le contact avec un hélicoptère lors d'une mission de reconnaissance dans l'est du Congo, dans la zone autour du village de Tshanzu, au sud-est de la ville plus importante au niveau régional de Rutshuru[1],[2].
Une opération de recherche et de sauvetage a récupéré les corps plus tard dans la journée et les a emmenés à Goma, la capitale de la province[3].
Les Forces armées de la République démocratique du Congo ont déclaré que l'accident d'hélicoptère avait été intentionnellement commis par les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23), qui participent à une insurrection contre le gouvernement depuis 2014. Le porte-parole du M23, Willy Ngoma, a accusé le gouvernement congolais de mentir, affirmant que le groupe soupçonnait l'armée d'être responsable[4]. Les combats entre l'armée congolaise et le M23 duraient depuis plusieurs jours avant le crash du Nord-Kivu[5],[6].
Le Premier ministre pakistanais Imran Khan a déclaré qu'il était rempli d'un "profond sentiment d'horreur et de chagrin", remerciant l'armée pakistanaise pour ses opérations[7].