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CDGVAL (sigle signifiant « Charles de Gaulle véhicule automatique léger ») est un métro automatique de type VAL assurant un système de navettes gratuites, internes à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, situé en France à vingt-cinq kilomètres au nord-est de Paris. Les deux lignes en service depuis 2007 remplacent plusieurs lignes de bus de la plate-forme aéroportuaire, et empruntent pour l'essentiel l'infrastructure d'un projet avorté et coûteux de transport hectométrique de type SK. Les deux lignes transportent dix millions de voyageurs par an. Elles apportent un important gain de temps aux passagers de Roissy ainsi qu'aux salariés de la plateforme aéroportuaire. Le CDGVAL est exploité et maintenu par Transdev pour le compte de Paris Aéroport.

CDGVAL

Histoire
Mise en service 3 avril 2007
Dernière extension 28 juin 2012
Exploitant Transdev
Infrastructure
Conduite (système) Automatique (VAL)
Exploitation
Matériel utilisé VAL 208
Points d’arrêt 5 / 3 (LISA)
Longueur 3,5 / 1,3 km
Distance moyenne entre points d’arrêt 875 / 600 m
Fréquentation
(moy. par an)
10 millions

Histoire


Articles détaillés : SK (transport) et SK 6000.

L'aéroport Charles-de-Gaulle est le plus vaste d'Europe avec 3 500 hectares de superficie et ses aérogares sont relativement éloignées les unes des autres. Dès l'ouverture du terminal 2 en 1982, les liaisons entre aérogares, avec la gare ferroviaire de Roissypôle et les parkings éloignés s'opèrent par un système de navette bus, progressivement de plus en plus tributaires de la circulation routière croissante dans l'aéroport. Il n'est pas rare de mettre près d'une demi-heure pour relier les deux aérogares en heures de pointe. Ce constat et la nécessité d'offrir aux passagers un mode de transport performant et moderne amènent l'entreprise gestionnaire Aéroports de Paris à concevoir un système de transports en site propre.

Le système de métro automatique VAL est envisagé et les travaux d'infrastructure sont réalisés pour ce type de matériel. Mais le système de cabines SK 6000, petits véhicules entraînés par câble de la société française Soulé est finalement imposé par le pouvoir politique de l'époque à la société gestionnaire de l'aéroport, Aéroports de Paris (ADP) en 1992. Après les travaux d'adaptation de l'infrastructure, la ligne 1 est prévue pour une ouverture commerciale le 1er mai 1996. Cependant les tests d'exploitation de ce mode de transport hectométrique démontrent les nombreux défauts du système, finalement peu fiable et incapable de remplir les objectifs de disponibilité fixés, ce qui oblige ADP à trouver une solution alternative, malgré le coût élevé de l'investissement déjà réalisé, près de cent-cinquante millions d'euros de budget public. Le projet est ainsi abandonné en juin 1999 et ADP doit d'urgence investir afin de renouveler son parc d'autobus vieillissants et perpétuer la desserte routière. La ligne 2 du SK dont l'ouverture est prévue durant l’été 1997 ne dépasse pas le stade du gros œuvre, après un investissement de près d'un milliard de francs de l'époque[1]. Le nouveau projet CDGVAL est lancé en 2000 et retenu. Simple évolution de l'idée initiale, il reprend en grande partie le tracé du SK, mais adapte l'infrastructure existante à la circulation de matériels de type métro automatique[2]. Les travaux commencent fin 2003.

Station Terminal 1.
Station Terminal 1.

Développé par Siemens Mobility France (anciennement Matra Transport puis Siemens Transportation Systems), ce système automatique équipe déjà les villes françaises de Lille, Toulouse et Rennes, la ville italienne de Turin et l'aéroport de Chicago O'Hare. L'entreprise a fourni et installé sept rames de deux voitures de type VAL 208, le poste de commande centralisée (PCC), les automatismes, les équipements de voie, les installations de courants forts et faibles, les portes et façades palières des cinq stations et les équipements d'atelier[3].

L'inauguration est initialement prévue à l'automne 2006, dix ans après l'ouverture prévue de la ligne SK 6000, mais celle-ci n'a lieu qu'avec encore six mois de retard supplémentaire. La première ligne de CDGVAL est en service depuis le 4 avril 2007, après une marche à blanc commencée le 19 mars 2007. Les lignes de bus sont maintenues en doublon pendant la période de rodage d'une dizaine de jours. La ligne 2, dite LISA pour Liaison Interne Satellite Aérogare, est ouverte le 27 juin 2007 avec deux stations en zone sous douane. Ce nouveau métro représente un élément supplémentaire à la stratégie d’ADP pour assurer son développement : « Paris joue son attractivité face à d’autres métropoles, nous espérons constituer la porte d’entrée en Europe. »[4]. CDGVAL rencontre dès lors un grand succès avec près de 20 000 voyageurs par jour en moyenne dès les premières semaines d'exploitation[5].

Le , ADP publie un appel d'offres pour renouveler le contrat d'exploitation et de maintenance des deux lignes pour une durée de sept ans, renouvelable une fois pour une durée de trois ans, soit dix ans au total[6]. La procédure négociée sera menée avec au maximum trois candidats[7].

En juin 2015, à la suite d'une décision du tribunal de grande instance de Paris, saisi par Keolis, l'exploitation et la maintenance du système sont confiées pour une durée de sept ans, renouvelable une fois pour trois ans, à la société Transdev, pour un montant de 100 millions d'euros[8].


Tracé et stations


Tracé géographiquement exact des deux lignes du CDGVAL.
Tracé géographiquement exact des deux lignes du CDGVAL.

CDGVAL est constitué de deux lignes à double voie équipées de pistes pour roulement sur pneumatiques, pour un matériel intégralement automatique et sans conducteur.

La première ligne dessert cinq stations, reliant les trois terminaux de l'aéroport, les gares RER et TGV, et les parcs de stationnement éloignés.

La seconde ligne, appelée LISA (Liaison Interne Satellite Aérogare), relie sous douane le terminal 2E aux satellites S3 et S4.

Communications croisées de la station Terminal 1, en direction du sud.
Communications croisées de la station Terminal 1, en direction du sud.

La ligne 1 naît en impasse, à l'extérieur sur le côté sud de l'aérogare 1 par une station à quai central. Son tracé se dirige plein sud encadré par les voies routières de desserte de l'aérogare 1, passe sous le taxiway A et plusieurs voies routières avant d'obliquer vers l'est. La ligne dessert alors la station à quais latéraux Parc de stationnement PR, située en tranchée entre les parkings au sud et la route des Badauds au nord. Elle file alors toujours vers l'est avec une succession de tranchées couvertes, sous diverses voies routières et deux taxiways (N et F), puis en souterrain sous plusieurs bâtiments avant de desservir la station Terminal 3 - Roissypole, possédant un quai central pour les rames se dirigeant vers le terminal 2 (vitré dans l'autre direction), et un quai latéral pour les rames en direction du terminal 1. La ligne continue son parcours vers l'est en souterrain sous plusieurs bâtiments de Roissypôle, puis repasse à l'extérieur et oblique en direction du sud. Tout droit, une voie donne accès au garage et à l'atelier d'entretien du matériel roulant. Après la station Parc de stationnement PX, située à l'extérieur en tranchée, elle se poursuit en ligne droite plein sud, passe en souterrain sous les taxiways puis achève son parcours en impasse à l'extérieur, à la station Terminal 2 - Gare, à quai central. Son parcours total de 3 500 mètres en fait la seconde plus courte ligne de VAL en France après la ligne 2 du même réseau (LISA), et une des plus courtes du monde[9].

La ligne 2, LISA, naît à environ cinq cents mètres à l'est du terminus sud de la ligne 1, à la station à quai central Terminal 2E (Sortie, livraison bagages, hall K) sur un isthme surélevé, collé à la façade est du Terminal 2E. Ses deux voies éloignées l’une de l’autre par une dizaine de mètres, descendent ensuite après un aiguillage sur deux viaducs inclinés afin de passer sous le Satellite S3 (Hall L) et de rejoindre sa station à quai central s’ouvrant sur l’imposant bâtiment. Les deux voies, maintenant par une galerie piétonne permettant d’unir les deux satellites, se dirigent en ligne droite vers la station terminus Satellite S4 (Hall M), située sous celui-ci. Cette station a la particularité de ne pas avoir les deux quais à la même hauteur malgré le quai central (le quai 1 étant bien plus en amont que le quai 2). Après ce terminus, les voies se rejoignent avec un aiguillage permettant le rebroussement des rames, pour rejoindre le garage sur quatre voies. Il comporte trois voies ainsi qu’une machine à laver pouvant accueillir une rame double de 52 m. La ligne ne fait pas plus de 1 300 m.


Stations


Les stations et rames des deux lignes sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.


Ligne 1

Les stations desservies par la première ligne sont[10] :

Des panneaux de signalisation et un cheminement piétonnier dirigent vers les stations à partir des parcs de stationnement PR (durée réduite) et PX (longue durée).

Plan de la ligne 1 du CDGVAL.
Plan de la ligne 1 du CDGVAL.
      Station Lat/Long Communes desservies Correspondances[11]
   Terminal 1 49° 00′ 48″ N, 2° 32′ 31″ E Mauregard Terminal 1
   Parking PR 49° 00′ 32″ N, 2° 32′ 41″ E Roissy-en-France
   Terminal 3 - Roissypole 49° 00′ 35″ N, 2° 33′ 38″ E Tremblay-en-France Terminal 3 (à 5 min)
Paris par le
Gare Routière
Hôtels par navettes
   Parking PX 49° 00′ 36″ N, 2° 34′ 14″ E Le Mesnil-Amelot
   Terminal 2 - Gare 49° 00′ 17″ N, 2° 34′ 18″ E Le Mesnil-Amelot Terminaux 2A, 2B, 2C, 2D, 2E, 2F, 2G
Paris par le
Grandes lignes
Hôtels par navettes

Ligne 2

Les stations desservies par la deuxième ligne sont :

Plan de la ligne 2 (LISA) du CDGVAL.
Plan de la ligne 2 (LISA) du CDGVAL.
      Station Lat/Long Communes desservies Correspondances[11]
   Satellite S4
(Portes M21 à M50)
49° 00′ 17″ N, 2° 35′ 24″ E Le Mesnil-Amelot
   Satellite S3
(Portes L21 à L53)
49° 00′ 16″ N, 2° 35′ 09″ E Le Mesnil-Amelot
   Terminal 2E
(Portes K21 à K54)
49° 00′ 10″ N, 2° 34′ 41″ E Le Mesnil-Amelot

Architecture


Station Terminal 2 Gare.
Station Terminal 2 Gare.

Les aménagements ont été conçus par l'architecte Susan Dunne, qui a souhaité donner à la ligne une ambiance apaisante tout en répondant architecturalement aux éléments de l'aéroport.

C'est ainsi que la ligne circule pour la moitié de son parcours à l'air libre parmi des magnolias, saules, azalées et de nombreuses autres essences. La station du terminal 1, bâtie en béton et en verre, présente un oculus de toiture permettant de percevoir le terminal aéroportuaire. La station du terminal 2 présente des clins d'œil architecturaux avec la gare RER-TGV, avec son toit en zinc, sa charpente métallique et son plafond en bois[12].


Atelier


L'entretien des rames est effectué à l'atelier garage-maintenance, situé au nord-est de la station Parc de stationnement PX et raccordé à la ligne par une voie unique, en partie dédoublée, qui sert de base d'essai pour les tests dynamiques des rames, comme le freinage d'urgence, ainsi qu'une voie dite « d'injection » permettant d'accueillir quatre rames de vingt-six mètres[réf. souhaitée]. L'atelier est accessible par trois voies dont une non électrifiée. Il comporte deux lignes de vérins fixes dont une pour les rames devant subir une révision générale ou pour les trains de travaux. Le faisceau extérieur comporte une voie de garage pour quatre rames de vingt-six mètres, et une voie de lavage externe, à l'arrière de laquelle est garé le train-travaux de maintenance de la ligne[13],[14].


L'exploitation


Les contraintes liées à l'exploitation 24 heures sur 24, 365 jours par an ont impliqué la mise au point de modes de fonctionnement dégradés performants (voie unique temporaire, navette, terminus partiels…) qui font les particularités du système : notamment des aiguillages croisés pour passer d'une voie à l'autre entre chaque station[15], et des pilotes automatiques double sens permettant un fonctionnement dans les mêmes conditions dans les deux sens pour chaque voie. Ce système permet avec un maximum de souplesse de procéder à l'entretien ou de gérer une interruption de trafic sur une des voies sans interrompre la circulation sur la ligne. L'ensemble est géré depuis un poste de commande centralisé (PCC).


Ligne 1


Station Terminal 2E de LISA.
Station Terminal 2E de LISA.
Station Satellite S3.
Station Satellite S3.

La première ligne fonctionne 7 jours sur 7. Aux heures de grande fréquentation, on compte un train toutes les quatre minutes pour une durée maximale de trajet de huit minutes (contre une vingtaine de minutes, voire plus, par le système antérieur de navettes routières), soit une vitesse commerciale d'environ 25 km/h, et une vitesse de pointe des rames de 70 km/h. La fréquence des rames est de cinq minutes de 4 h à 6 h 30, quatre minutes de 6 h 30 à 9 h 45, cinq minutes de 9 h 45 à 12 h, quatre minutes de 12 h à 15 h, cinq minutes de 15 h à 18 h, quatre minutes de 18 h à 21 h et cinq minutes de 21 h à 0 h 40. Depuis le 2 mai 2013, le service nocturne de 0 h 40 à 4 h est remplacé par un service de bus.

La circulation en situation normale se fait à droite, comme dans le métro de Paris.


Ligne 2 - LISA


La seconde ligne dite LISA (Liaison Interne Satellite Aérogare) relie le satellite S4 et le satellite S3 (dit « La Galerie Parisienne ») au terminal 2E avec trois stations en zone réservée. Elle fonctionne de 4 h 30 à 0 h 30, 7 jours sur 7.

Le premier tronçon du satellite S3 au terminal 2E est ouvert depuis le 27 juin 2007. Le prolongement vers le nouveau satellite S4 est en service depuis le lundi 18 juin 2012[16].

Le VAL permet de parcourir les 1 100 mètres qui séparent le terminal 2E du satellite S4 en trois minutes. La ligne a une capacité de 10 000 passagers par heure, avec une rame toutes les deux minutes. La fréquence horaire selon les souhaits d'ADP varie entre 2 minutes et 35 secondes aux heures de pointe (de 5 h 30 à 7 h, de 8 h à 9 h 30 et de 11 h à 13 h 30) et cinq minutes aux heures creuses (en extrême matinée de 4 h 30 à 5 h 30). Le reste de la journée, la fréquence varie entre 3 minutes et 3 minutes et 35 secondes avec des temps d'arrêt variable selon les heures de la journée (temps d'arrêt allant de 36 secondes aux heures de pointe jusqu'à 70 secondes en extrême matinée).

Selon les heures de la journée, la ligne LISA fonctionne selon plusieurs modalités.

L'entretien des onze rames de la ligne est effectué dans l'atelier, situé en arrière-gare du satellite S4, ouvert depuis le 15 avril 2011[17].


Matériel roulant


CDGVAL au Terminal 2 de l'aéroport Charles-de-Gaulle.
CDGVAL au Terminal 2 de l'aéroport Charles-de-Gaulle.

Ce service de transport est fondé sur le système VAL. Il comprend deux lignes parcourues par des rames VAL 208 NG et VAL 208 NG2.

Le parc comporte dix-huit rames (sept rames pour la ligne 1 et onze rames pour LISA) de deux voitures de vingt-six mètres de longueur. Sur la ligne 1, cinq rames VAL 208 NG assurent le service continu, une reste en réserve en cas de défaillance et la septième est en maintenance au garage-atelier. Sur la ligne LISA, trois ou quatre trains VAL 208 NG2 en unités multiples assurent le service continu. En hyperpointe (de 5 h 30 à 7 h), un cinquième train VAL 208 NG2 en unités multiples peut être ajouté. Dans ce cas-là, le retournement des trains à la station Terminal 2E portes K s'effectue sur les deux quais en alternat.

Chacune des rames est capable de transporter 120 passagers, soit un débit maximal théorique de 2 000 passagers par heure et par sens. Sur LISA, les rames fonctionnent en unités multiples (UM). Les rames sont identiques aux nouvelles rames des réseaux de Turin et de Toulouse (ligne B), mais possèdent moins de sièges, à cause du temps de parcours réduit et de la nécessité de dégager de la place pour les bagages des voyageurs. Elles possèdent également une autre différence : les rames de CDGVAL sont équipées de vidéo embarquée, directement reliée au PCC de la ligne, et qui lui permet de surveiller l'intérieur des véhicules[18].

Chaque rame effectue 120 000 kilomètres par an, soit un parcours légèrement supérieur à ceux constatés sur les réseaux VAL de transport urbain.


Le personnel d'exploitation


Deux rames de type VAL 208 NG en station Terminal 3 au cours de la période de marche à blanc.
Deux rames de type VAL 208 NG en station Terminal 3 au cours de la période de marche à blanc.

Jusqu'en juin 2015, Aéroports de Paris avait confié le marché d'exploitation et de maintenance de CDGVAL à la société Aérosat, filiale à 85 % de Keolis et à 15 % de Siemens, pour une durée de six ans à compter de la mise en service, plus une tranche conditionnelle de trois années supplémentaires[19].

En janvier 2015, Aéroports de Paris annonce confier l'exploitation de CDGVAL à la société Transdev à partir de juin 2015. Keolis porte alors la décision devant le tribunal de grande instance de Paris afin de contester la régularité de cette attribution. En février 2015, le tribunal rend sa décision et confirme l'attribution pour une durée de sept ans renouvelable une fois pour trois ans du marché d'exploitation de CDGVAL à la société Transdev[20].

L'exploitant doit assurer une disponibilité de 99,5 %, ce qui équivaut à une interruption théorique maximale de sept minutes par jour sur la ligne principale, disponibilité portée à 99,75 % pour la seconde ligne LISA. Le contrat de l'exploitant s'arrête aux portes palières, les stations étant directement gérées par Paris Aéroport.

Le service est assuré par quatre-vingt-trois salariés, dont :

L'équipe d'encadrement est au complet depuis mai 2005. Les premiers techniciens ont été formés à partir d'octobre 2005 par les experts du groupe Keolis venant des réseaux Transpole et de STAR et ont achevé leur cursus de formation après cinq mois de cours et de stages pratiques dans d'autres réseaux du groupe. Les autres techniciens (exploitation et maintenance) sont arrivés durant le second semestre 2006[21].


Financement


Station Parc PR.
Station Parc PR.

Aéroport de Paris a investi 155 millions d'euros pour construire CDGVAL[22], l'exploitation se monte à un coût de fonctionnement de près de quatre millions d'euros par an. Le financement du fonctionnement des deux lignes, entretien, matériel et charges de personnel, est assuré par Aéroport de Paris[23].

L'utilisation des deux lignes est gratuite[24], la seconde n'étant cependant accessible qu'après un passage sous douane en possession d'un billet d'avion et d'une pièce d'identité valide.


Trafic


Le CDGVAL a transporté dix millions de passagers durant sa première année d'exploitation, soit en moyenne 25 000 par jour, conformément aux prévisions établies, dont environ une moitié de salariés de l’aéroport[25],[26].


Extensions


Rame VAL 208 NG arrivant à Parc PX en direction du Terminal 2 TGV RER.
Rame VAL 208 NG arrivant à Parc PX en direction du Terminal 2 TGV RER.

Ligne 1


Des mesures conservatoires permettent d'envisager une extension de la ligne 1 vers l'est, notamment une station 2E/2F (puis éventuellement vers le terminal régional 2G, la ligne 1 étant alors parallèle à la ligne 2).


Ligne 2 - LISA


Des mesures conservatoires ont été prises pour une éventuelle extension vers le terminal régional 2G.

Une liaison de raccordement entre la ligne 1 et la ligne LISA, évoquée pendant un moment, ne sera pas réalisée, la ligne LISA disposant d'un atelier semblable à la ligne 1.


Extension à l'horizon 2037


Le plan de développement de Paris Aéroport comporte un important développement du système de transport de passagers jusqu'à l'horizon 2037. Ce plan considère en particulier l'arrivée de la ligne 17 du Grand Paris Express ainsi que la construction du terminal T4. Le réseau comporterait à terme les lignes suivantes[27] :


Impact environnemental


Selon l'exploitant, la mise en service de CDGVAL, en supprimant les navettes bus antérieurement exploitées, a permis en un an d'économiser 750 tonnes de gazole, ainsi qu'une réduction de l'émission dans l'atmosphère de gaz à effet de serre, soit 15 tonnes d'oxyde d'azote et 2 000 tonnes de dioxyde de carbone[28]. Toutefois cette réduction reste très marginale par rapport aux 3 700 tonnes d'oxyde d'azote et aux 3 000 000 tonnes environ de dioxyde de carbone produits par les seuls décollages et atterrissages en l'an 2000 (norme OACI LTO)[29], les émissions provoquées par les avions représentant entre 75 et 85 % de la pollution globale de l'aéroport, selon les composants[30].


Galerie



Notes et références


  1. Le métro fantôme de Roissy
  2. « Le SK de Roissy », sur metro-pole.net via web.archive.org, article d'août 2003 (consulté le ).
  3. Siemens France - Faits marquants 2007
  4. Interview de Pierre Graff, PDG d’Aéroports de Paris (ADP), in Journal 20 minutes, Un métro interne gratuit pour fin 2006, article du 26 octobre 2005
  5. [PDF] Keolis - Magazine Références n° 15, juin 2007, p 8-9
  6. « Avis de marché 2013/S 238-414606 », sur ted.europa.eu (consulté le )
  7. « Supplément 2013/S 248-433759 », sur ted.europa.eu (consulté le )
  8. « Transdev va opérer le métro Val de Roissy pendant sept ans », sur mobilicites.com, article des 17 et 20 février 2015 (consulté le ).
  9. Magazine La Vie du Rail magazine, n°3099 du 18 avril 2007, p. 13
  10. [PDF] Aéroports de Paris - Inauguration de CDGVAL, communiqué de presse
  11. Pour alléger le tableau, seules les correspondances avec les transports guidés ou en site propre (métros, trains, tramways, téléphériques, BHNS...) sont données. Les autres correspondances, notamment les lignes de bus autres que les BHNS, sont reprises dans les articles de chaque station.
  12. Revue Entre voisins avril-juin 2007 éditée par Aéroports de Paris.
  13. La Vie du Rail magazine, op. cit., p. 14
  14. Carto Métro - CDGVAL - LISA.
  15. Revue Ville & Transport-Magazine du 28 mars 2007
  16. « Aéroport CDG : le Val pousse jusqu'au nouveau satellite S4 », sur mobilicites.com, (consulté le )
  17. Correspondances Paris-Charles-de-Gaulle - Un métro écolo, article du 12 janvier 2011
  18. La Vie du Rail magazine, op. cit., p. 13
  19. [PDF] Imagine n°8, magazine de Siemens Transportation Systems, juin 2007, p. 6
  20. « [Exclusif] Transdev va opérer le métro Val de Roissy pendant sept ans », sur Mobilicités (consulté le )
  21. [PDF] Keolis - Magazine Références n°9, décembre 2005, p 6
  22. Revue Paris-Aéroports magazine de mars 2007, éditée par Aéroports de Paris.
  23. Le Moniteur-expert - Le futur métro interne de Roissy ouvrira dans un an
  24. L'accès aux lignes nécessite cependant l'emprunt du RER B, du TGV, du réseau de bus desservant l'aéroport ou des parkings publics payants.
  25. Journal 20 minutes, Un métro interne gratuit pour fin 2006, article du 26 octobre 2005
  26. « Décollage réussi pour CDG VAL », sur metro-pole.net via web.archive.org, article du 11 avril 2008 (consulté le ).
  27. « Politique industrielle 2021-2025 à Paris », sur https://www.parisaeroport.fr (consulté le )
  28. « Le saviez-vous ? 2 000 t de CO2 en moins avec le CDG Val », Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis,
  29. UFCNA - Pollution Interne des aéroports d'Orly et de Roissy.
  30. [PDF] Airparif - La qualité de l'air autour des plates-formes aéroportuaires de Roissy-Charles de Gaulle et du Bourget, n°21, février 2004

Voir aussi


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Articles connexes



Bibliographie



Liens externes


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