Le Dorand DO.1 est un avion de reconnaissance français de la Première Guerre mondiale.
Cet article est une ébauche concernant un aéronef et l’Armée de l'air et de l'espace française.
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Dorand DO.1
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DO.1 sur la base aérienne de Dijon en 1914 | |
Constructeur | Section technique de l'aéronautique |
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Rôle | Avion de reconnaissance |
Premier vol | |
Mise en service | |
Date de retrait | |
Nombre construits | 6 |
Équipage | |
2 (1 pilote, 1 observateur) | |
Motorisation | |
Moteur | Anzani 10 cylindres |
Nombre | 1 |
Type | Moteur en étoile |
Puissance unitaire | 85 ch |
Dimensions | |
Envergure | 15 m |
Longueur | 10,07 m |
Hauteur | 3,3 m |
Surface alaire | 50 m2 |
Masses | |
À vide | 685 kg |
Maximale | 1 000 kg |
Performances | |
Vitesse maximale | 108 km/h |
Vitesse de décrochage | 55 km/h |
Plafond | 2 800 m |
Charge alaire | 13,7 kg/m2 |
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En 1912, le chef de bataillon du Génie Émile Dorand devient chef du Laboratoire d'aéronautique militaire de Chalais-Meudon. En 1913, il conçoit un nouveau modèle d'avion de reconnaissance, le Dorand DO.1. Celui-ci présente la particularité d'avoir des plaques de blindage de 90 kg chacune, qui protègent l'équipage des tirs venus du sol. C’est un biplan biplace avec l'aile inférieure légèrement plus courte et placée en avant de l'aile supérieure. Le fuselage est entoilé et comporte deux cockpits en tandem, le pilote occupant la place arrière. Bien que robuste et assez facile à piloter, le DO.1 souffrait de performances très médiocres[1]. Il fut refusé par la commission de sélection des avions[2]. Une douzaine d'appareils furent néanmoins fabriqués, permettant de constituer deux escadrilles, la DO 14 et la DO 22[1],[3].
La DO 22 s'est davantage illustrée : d'abord, parce qu'elle fut officiellement présentée au général Joseph Joffre à Villacoublay le [2]. Ensuite, parce que c'est un pilote de cette escadrille, le caporal Marcel Brindejonc des Moulinais, champion d'aviation avant la guerre, qui observa en septembre 1914 l'espace vide entre deux armées allemandes, permettant ainsi la préparation de la contre-offensive française victorieuse qui sera appelée bataille de la Marne.
Les DO.1 ne servirent que dans les premiers mois de la guerre, et furent très rapidement remplacés par des Maurice Farman MF.11. Cependant le DO.1 servit de base de travail en 1916, pour la création du nouvel appareil Dorand AR.1[1].
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