Le sillage est la trace marquant le passage d'un bateau dans un liquide ou d'un avion dans l'air.
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Dans les milieux incompressibles tels que l'eau, les molécules du liquide s'écartent à l'avant du bateau et forment une vague en forme de V dont l'amplitude décroit au fur et à mesure qu'elle s'écarte. Ces vagues peuvent être destructrices dans des milieux avec des berges fragiles.
L'angle formé par le sillage est toujours égal a environ 39°.
Dans les milieux gazeux, les perturbations sont moins fortes à l'avant, mais plus élevées sur l'arrière. On parle de turbulence de sillage dangereuse en aéronautique.
Cas particulier de l'hélicoptère : les pales du rotor principal d'un hélicoptère doivent se déplacer dans un même plan (disque rotor). On règle ainsi leur déplacement en observant latéralement leur sillage à l'aide de dispositifs optiques placés en bout de pale et en infléchissant plus ou moins l'angle des repères fixés sur le bord de fuite.
On dit d'un véhicule qu'il est dans le sillage lorsqu'il n'est pas très loin derrière un autre véhicule et dans son axe de déplacement. Il peut bénéficier du phénomène d'aspiration.
Certains sillages peuvent être créés intentionnellement. C'est le cas du joueur de water-polo qui fait avancer le ballon sur la vague de sillage qu'il crée en nageant rapidement avec de grands battements de bras. C'est aussi le cas de bateaux rapides qui créent une vague de sillage utilisée par un surfeur.
Le sillage des bateaux est parfois désigné sous le nom de macoui, une entité imaginaire figurant un grand serpent d'eau associé au nom du bateau. Pour renommer un bateau, il faudrait au préalable couper le macoui[1],[2].
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