L’Ishikawajima Ne-20 (en japonais : « 石川島 ネ-20 ») fut le premier turboréacteur fabriqué au Japon. Il fut développé à la fin de la Seconde Guerre mondiale par Ishikawajima, en parallèle avec le premier avion à réaction du pays, le Nakajima Kikka.
Ishikawajima Ne-20 | |
![]() Un Ne-20, entreposé sans ses carénages. | |
Constructeur | ![]() |
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Premier vol | |
Utilisation | • Nakajima Kikka |
Caractéristiques | |
Type | Turboréacteur à simple flux et compresseur axial[1] |
Longueur | 2 700 mm |
Diamètre | 620 mm |
Masse | 470 kg |
Composants | |
Compresseur | Axial, à 8 étages |
Chambre de combustion | Annulaire |
Turbine | Axiale, à 1 étage |
Performances | |
Poussée maximale à sec | 4,66 kN |
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La décision de fabriquer ce moteur vint de l'impossibilité d'employer deux moteurs conçus plus tôt pour le biréacteur Kikka, le motoréacteur Tsu-11 et le Ne-12. La réalisation du Ne-20 fut rendue possible par l'ingénieur de la marine impériale japonaise Eichi Iwaya, qui parvint à obtenir des photographies et un dessin en coupe du moteur allemand BMW 003.
Seule une très petite quantité de ces moteurs fut produite, peut-être une cinquantaine, avant la fin du conflit. Deux furent utilisés pour propulser le Kikka pour son premier et unique vol, le . Seuls quelques moteurs en cours de fabrication furent conservés. Il fut également prévu d'employer le Ne-20 pour propulser une version de l'avion-suicide Ohka, mais la fin de la guerre arriva avant que ne puisse être testée cette configuration.
De nos jours, il reste trois exemplaires en bon état de ce moteur. L'un est visible au musée interne de la compagnie IHI, à Tanashi, au Japon, et les deux autres sont exposés au National Air and Space Museum à Washington, DC, aux États-Unis.
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