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Le Rolls-Royce RB.82 Soar, aussi désigné par le Ministry of Supply (en) RSr., était un petit turboréacteur jetable britannique à flux axial pour missiles de croisière, utilisé et construit par Rolls-Royce Limited dans les années 1950.

Rolls-Royce RB.82 Soar (caract. RB.93 Soar)
Le drone Northrop XQ-4 en vol, avec le moteur Soar visible dessous (1956). Le XQ-4 et l'AQM-35 sont en fait deux désignations différentes d'un seul et même engin.
Constructeur	Rolls-Royce Limited
Premier vol	1953
Utilisation	• Missile « Red Rapier » • Drone-cible AQM-35 (en)
Caractéristiques
Type	Turboréacteur jetable[1] simple corps
Masse	121,1 kg
Composants
Chambre de combustion	Annulaire
Performances
Poussée maximale à sec	8,04 kN
Rapport Poids/Poussée	15,06 kg/kN
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Conception et développement

le Soar fut développé au début des années 1950, et fut présenté pour la première fois au salon aéronautique de Farnborough en 1953, à chaque extrémité des ailes d'un banc de tests volant Gloster Meteor modifié. La version améliorée RB.93 produisait une poussée de 7,8 kN. Comme il s'agissait de moteurs à usage unique, la durée de vie des Soar n'excédait pas une dizaine d'heures.

Ce moteur a servi de base à la conception d'un autre moteur Rolls-Royce, le RB.108.

Applications

Ce moteur devait servir d'unité de propulsion du projet de missile « Red Rapier », l'un des projets provenant de la requête opérationnelle UB.109T (en). Le Red Rapier devait être construit par Vickers-Armstrong Ltd., à Weybridge, dans le comté du Surrey, sous la désignation de Vickers 825. Le développement fut annulé en 1953. Trois moteurs Soar furent utilisés sur ce concept, deux aux bout des ailes, et un au bout de la dérive verticale. Des répliques à l'échelle 1/3 sans moteurs furent fabriqués et lancés depuis les airs par un bombardier Washington (le Boeing B-29 Superfortress en service dans la Royal Air Force) sur l'aire de on the tests de missiles de Woomera, afin de tester l'aérodynamique et le fonctionnement du pilote automatique de l'engin[2].

Sous la désignation de Westinghouse J81, il fut le moteur propulsant le drone-cible AQM-35 (en)[3]. Sous sa désignation d'origine, il fut aussi utilisé comme source de puissance secondaire pour le projet de chasseur italien Aerfer Ariete, et également considéré comme système JATO pour d'autres avions.

Le projet Soar fut abandonné en mars 1965, après avoir coûté en tout 1,2 million de livres sterling[4].

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

• Rolls-Royce RB.108
• Teledyne CAE F106
• Williams F107
• Microturbo TRI 60
• Missile de croisière

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

• (en) Bill Gunston, World encyclopedia of aero engines, Wellingborough, New York, États-Unis, P. Stephens Distributed by Sterling Pub. Co, 1989, 192 p. (ISBN 978-1-852-60163-8, OCLC 21117189, présentation en ligne).

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На других языках

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[de] Rolls-Royce Soar

Das Rolls-Royce RB.82 Soar (ursprünglich Soar RSr.2, später Rolls-Royce RB.93 ) war ein Turbinenstrahltriebwerk in axialer Bauweise des britischen Herstellers Rolls-Royce. Es stellte einen Meilenstein in der Entwicklung von Antrieben mit hohem Schub-Gewicht-Verhältnis dar und führte weiter zur Entwicklung spezieller Hubtriebwerke für Senkrechtstarter.

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[en] Rolls-Royce Soar

The Rolls-Royce RB.93 Soar, also given the Ministry of Supply designation RSr., was a small, expendable British axial-flow turbojet intended for cruise missile use and built by Rolls-Royce Limited in the 1950s and 1960s.

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- [fr] Rolls-Royce RB.82 Soar

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