avia.wikisort.org - Événement

Search / Calendar

Le , le Fairchild Metroliner III effectuant le vol Manx2 7100 reliant Belfast, en Irlande du Nord, à Cork, en République d’Irlande, avec dix passagers et deux membres d'équipage à bord, s'écrase lors de sa troisième tentative d'atterrissage à l'aéroport de Cork dans des conditions de brouillard. Six personnes, dont les deux pilotes, sont décédées. Six passagers ont survécu mais ont été blessés, dont quatre sérieusement.

Vol Manx2 7100

L'avion impliqué dans l'accident (EC-ITP), photographié ici en 2009, moins de 2 ans avant le crash.
Caractéristiques de l'accident
Date10 février 2011
TypePerte de contrôle après une tentative de remise de gaz
CausesBrouillard intense, manque d'expérience et formation incomplète des pilotes
SiteAéroport de Cork, Irlande
Coordonnées 51° 50′ 52″ nord, 8° 29′ 47″ ouest
Caractéristiques de l'appareil
Type d'appareilFairchild Metroliner
CompagnieManx2
No  d'identificationEC-ITP
Lieu d'origineAéroport de Belfast-George Best, Irlande du Nord
Lieu de destinationAéroport de Cork, Irlande
PhaseAtterrissage
Passagers10
Équipage2
Morts6
Blessés6
Survivants6

Géolocalisation sur la carte : Irlande

L'AAIU (bureau d'enquête sur les accidents aériens irlandais) a publié son rapport final en . Ce dernier indique la cause probable de l'accident comme étant la perte de contrôle lors d'une tentative de remise des gaz en dessous de la hauteur de décision minimale dans des conditions météorologiques de vol aux instruments (IMC). Le rapport mentionnait comme facteurs contributifs la mauvaise association des deux pilotes, tous deux assez peu expérimenté, une formation et des contrôles insuffisants donnés aux pilotes par la compagnie et une supervision insuffisante des opérations de la compagnie aérienne.


Avion et équipage


L’appareil, détruit dans l’accident, était un Fairchild SA227-BC Metro III à double turbopropulseur immatriculé en Espagne sous l'immatriculation EC-ITP[1]. Il appartenait à une banque espagnole et était loué à Líneas Aéreas de Andalucía, connue sous le nom d'Air Lada, basée à Séville. L’appareil a été sous-loué à Flightline S.L., basée à Barcelone, et c'est elle qui figurait sur son certificat de transporteur aérien (AOC). Les billets ont été vendus par une société appelée Manx2, basée à l’île de Man[2]. L'avion avait 19 ans au moment de l'accident et il avait fait l'objet d'une vérification de maintenance la semaine précédant l'accident[3].

Le commandant de bord était Jordi Sola Lopez, âgé de 31 ans, natif de Barcelone. L'officier pilote de ligne était Andrew Cantle, âgé de 27 ans et natif de Sunderland, en Angleterre. Tous deux étaient employés par Air Lada. Le commandant de bord avait totalisé 1 800 heures de vol, dont 1 600 à bord du Fairchild Metro III, mais seulement 25 heures en tant que commandant de bord de l'appareil[4]. Le copilote avait totalisé 539 heures de vol, dont 289 sur ce type d'appareil. Leur association lors du vol a été jugée inappropriée et extrêmement inhabituelle en raison de leur manque d'expérience totale[5]. Les deux pilotes étaient certifiés pour le système d'atterrissage aux instruments CAT I, cependant, aucun des deux pilotes n’étaient certifié pour un atterrissage CAT II (avec une hauteur de décision plus faible lors de l'approche sur la piste, ce qui implique donc normalement une visibilité très faible sur le terrain concerné)[6].

Le commandant avait subi une mise à niveau le , quelques jours seulement avant l'accident. Il a ensuite piloté plus de sept vols sous surveillance et a effectué deux vérifications en ligne. Son premier vol au commandement de l'avion a eu lieu le , quatre jours avant l'accident. Il s'était rendu à Cork 61 fois, ses journaux de bord n'avaient jamais montré de déroutement[6].

Le copilote avait rejoint un autre opérateur espagnol exploitant le Fairchild Metro III pendant 270 heures avant de rejoindre Air Lada. Selon ses carnets de vols, il a ensuite volé avec des commandants en ligne qui n'étaient pas des instructeurs. Il a accumulé 19 heures de vol avec Air Lada, mais il n’a jamais complété la vérification en ligne bien que normalement il aurait dû être obligé de la faire[3].


Accident


Le vol 7100 devait quitter l'aéroport de Belfast à 7 h 50 heure locale GMT et arriver à l'aéroport de Cork à 9 h 00 IST[7]. À bord se trouvaient un équipage de deux personnes et dix passagers[8],[9].

L'avion est arrivé à l'aéroport de Belfast-George Best à 7 h 15 après un court vol de positionnement depuis l'aéroport international de Belfast. Il a été ravitaillé en carburant pour le trajet prévu à destination de Cork et pour son retour. L'embarquement du vol a été retardé à cause des deux membres d'équipage (les pilotes comme il n'y avait pas d'agent de bord) qui nettoyaient les sièges passagers dans la cabine. Ensuite, les passagers ont choisi leurs sièges au hasard et la démonstration de sécurité a été effectuée par le copilote[6].

L'approche de Cork a donné des vecteurs radars pour la piste opposée, la piste 35, qui, selon l'équipage, avec le soleil derrière l'avion, pourrait faciliter l'acquisition visuelle de la piste[6].

Durant l'attente, les pilotes ont demandé les conditions météorologiques à Waterford, leur aéroport de dégagement, qui étaient aussi inférieures aux minimums. L’équipage a alors proposé l’aéroport de Shannon comme nouvel aéroport de dégagement et a demandé les dernières conditions météorologiques. Là encore, les conditions étaient en dessous des minima. Les conditions météorologiques pour Dublin ont été transmises aux pilotes et étaient également inférieures aux minima. L’approche de Cork a informé l’équipage des conditions météorologiques à l’aéroport de Kerry, qui étaient « bonnes » avec une visibilité de 10 km[6].

L'approche s'est poursuivie au-delà de l'Outer Marker (environ 8 kilomètres du seuil de piste), le commandant prenant en charge le fonctionnement de la manette des gaz. La descente s'est poursuivie sous la DH. Une réduction significative de la puissance et un roulis important à gauche ont suivi juste en dessous de 100 pieds, et le commandant de bord a appelé pour une troisième remise de gaz, ce que le copilote a accepté. Parallèlement à l’application de la puissance de remise des gaz par le commandant, le contrôle de l’avion a été perdu. L'avion a rapidement roulé à droite au-delà de la verticale, ce qui a amené l'extrémité droite de l'aile au contact de la piste. L'avion a continué de rouler et a heurté la piste presque à l'envers. L'avertissement de décrochage a retenti de façon continue pendant les sept dernières secondes de l'enregistrement du CVR[6].

À 9 h 50, après les deux impacts initiaux, l’appareil a poursuivi sa course inversée sur 189 mètres et s’est immobilisé sur la droite de la piste[10],[11].

Pendant ce temps, l’émetteur de localisation d’urgence (ELT) a commencé à sonner dans la tour de contrôle de l’aéroport de Cork. Des incendies se sont déclarés après les impacts dans les deux moteurs, ainsi que par des fuites de carburant du réservoir droit. Les incendies ont été éteints par le service des pompiers de l'aérodrome avant qu'ils n'atteignent le fuselage[12],[13]. Sur les douze personnes à bord, six personnes ont été mortellement blessées, dont les deux pilotes[14],[15],[16],[17].

Quatre des survivants ont subi des blessures graves[18], et deux n'ont pas été blessés[19],[20]. Un témoin à l'intérieur du terminal de l'aéroport a déclaré que le brouillard était si épais que l'on ne pouvait pas voir l'appareil accidenté[21]. Cependant, quelques minutes après l'accident, le brouillard s'était déjà dissipé[22]. Les services d'incendie de l'aéroport ont éteint les deux incendies après l'impact dans les dix minutes suivant l'accident et ont commencé à retirer les victimes de l'épave. Les blessés ont été emmenés à l'hôpital universitaire de Cork pour y être soignés[23].


Enquête


L'unité d'enquête sur les accidents aériens irlandais (AAIU) a ouvert une enquête sur l'accident[24],[21]. Quatre membres du personnel de l'AAIU se trouvaient sur les lieux dans les 90 minutes suivant l'accident. L'enregistreur de conversations du poste de pilotage (CVR) et l'enregistreur de données de vol (FDR) ont été retrouvés dans l'épave[25]. Le CVR a été envoyé à la branche britannique des enquêtes sur les accidents aériens (AAIB). Des représentants accrédités de la FAA et du NTSB des États-Unis[11], de la commission d'enquête sur les incidents et accidents d'aviation (AIAI) en Israël (en tant que « détenteur du certificat de type de l'avion »), de la commission espagnole d'enquête sur les accidents et incidents d'aviation civile et de l'AAIB britannique (qui « a fourni une expertise ») ont également participé à l'enquête[6].

L'épave a été transportée au centre d'examen de l'AAIU à Gormanston, à l'est de l'Irlande, pour permettre aux enquêteurs de reconstituer l'appareil le plus précisément possible[11]. Au , quatre jours après l'accident, cinq des six survivants avaient été interrogés par l'AAIU[11].

Un rapport préliminaire, publié en , indiquait que l'avion, piloté par le copilote, s'était écarté de l'axe de piste en approche finale et que l'équipage avait décidé d'effectuer une troisième remise de gaz quatre secondes avant l'impact[26]. L'avion a roulé à gauche et à droite, puis l'aile droite a percuté la piste. Aucune anomalie sur l’appareil ou dans l’infrastructure de l’aérodrome n’a été identifiée[26].

Une déclaration intermédiaire a été publiée en , un an après l'accident[27]. L’inspection des moteurs a révélé que le moteur droit avait constamment développé une puissance jusqu’à 5 % supérieure à celui du moteur gauche, en raison d’un capteur de température et de pression d’air défaillant. Le capteur défectueux signifiait qu'en plus de fournir plus de couple que le moteur gauche, il répondait également plus rapidement aux commandes d'augmentation de puissance[27].

L'enquête a également permis de déterminer que les deux moteurs développaient une puissance de remise de gaz au moment de l'impact. Cependant, les deux moteurs étaient en dessous de la puissance de ralenti (idle) entre huit et six secondes avant l'impact. L'avertisseur de décrochage s’est également fait entendre à plusieurs reprises au cours des sept secondes précédant l’impact[27].


Rapport final


En , l'AAIU a publié son rapport final sur l'accident[28]. Le rapport a confirmé les détails précédemment publiés dans les deux rapports précédents. Le rapport final comprend 54 conclusions, une cause probable, 9 facteurs contributifs et 11 recommandations de sécurité[6].


Exploitation de l'appareil accidenté

La route Belfast - Cork de Manx2 était exploitée conformément au certificat de transporteur aérien (AOC) de Flightline. En tant que tel, Flightline était responsable du contrôle de toutes les questions opérationnelles liées à ce service. En pratique, Manx2 prenait de nombreuses décisions au quotidien dans son bureau de l'île de Man. L'une de ces décisions était l'association du commandant Lopez et du copilote Cantle au vol 7100 le . Le respect du règlement de l'aviation européen (EU-OPS) par le titulaire de l'AOC aurait dû empêcher ce jumelage inapproprié d'un commandant de bord nouvellement promu avec un copilote relativement inexpérimenté[6].


Problèmes avec le contrôle de l'opérateur

L’enquête a mis en lumière le fait que l’agence de l’aviation espagnole Agencia Estatal de Seguridad Aérea n’avait pas correctement effectué les contrôles nécessaires concernant le statut de Manx2, qui n'est pas une compagnie aérienne en tant que telle, et le propriétaire de l'avion[2],[29]. L'agence espagnole a déclaré « qu'elle ne pensait pas qu'il était dans son mandat de rechercher des informations organisationnelles et financières supplémentaires afin de s'assurer que l'exploitant disposait des ressources suffisantes pour exploiter ses aéronefs »[30].


Cause probable

La cause probable de l'accident a été définie comme une perte de contrôle lors d'une tentative de remise de gaz en dessous de la hauteur de décision dans des conditions météorologiques de vol aux instruments[6],[31],[32].


Perte de contrôle

Le registre technique du vol indiquait que le copilote était pilote aux commandes (PF) pour le vol. Les enregistrements du CVR et du contrôleur aérien indiquent également que le copilote était PF pendant le vol. Aucun pilote automatique ou directeur de vol (FD) n’ayant été installé, le pilote en fonction était soumis à une charge de travail élevée tout au long du vol. Cela était d'autant plus vrai que trois approches ont été effectuées par mauvais temps, en dessous des minima, avec deux remises des gaz effectués[6].

Normalement, le PF gère les commandes de vol et les commandes du moteur de manière coordonnée afin d’obtenir la trajectoire de vol requise. Le pilote non en fonction (PNF) s'acquitte d'autres tâches, notamment la surveillance de la trajectoire de vol de l'avion, les communications radio, etc.. Le CVR indique que le commandant de bord, pilote non en fonction sur ce vol, a pris le contrôle des manettes de puissance lors de l'approche finale. Une action lourde de conséquences car, dès lors, le pilote en fonction ne pouvait plus savoir exactement et en temps réel la puissance attribuée aux moteurs dans un moment critique du vol, proche de l'atterrissage[6].

Les données enregistrées montrent que le moteur n ° 1 a atteint un niveau de couple minimal de − 9 % en mode inversé, tandis que le moteur n ° 2 a atteint un minimum de 0 %. Cette asymétrie de poussée coïncidait avec le début du roulis de l'avion (valeur maximale enregistrée de 40 degrés d'inclinaison)[6].

L’application de la puissance de remise des gaz, à environ 100 pieds, a coïncidé avec le début d’un roulement rapide à droite et d’une perte de contrôle. Le roulis a continué à travers la verticale, le bout d’aile droit a heurté la piste et l’appareil s’est retourné[6].

Trois facteurs principaux ont contribué à la perte de contrôle :


Facteurs ayant contribué à l'accident

De plus, le carnet d'entretien de l'avion, qui avait accumulé plus de 100 heures de vol, était totalement vierge, alors qu'il y avait un problème évident de déséquilibre au niveau de la puissance des moteurs, ce qui a causé l'inclinaison brusque et rapide de l'appareil et sa collision avec la piste[6].

Enfin, les problèmes financiers et le manque de soutien opérationnel des pilotes chez Manx2 les ont certainement forcé à vouloir atterrir à l'aéroport prévu et à ne pas se dérouter vers un aéroport plus lointain[6].


Recommandations de sécurité

Le rapport contient onze recommandations de sécurité. Il a été demandé à la direction générale de la mobilité et des transports (DG MOVE) de la Commission européenne et à l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) de contrôler l'application des limitations de temps de vol pour les équipages, de donner des orientations sur les approches successives aux instruments en conditions IMC aboutissant à une remise des gaz, à revoir le programme de nomination du commandant de bord ou encore à empêcher les vendeurs de billets à exercer un contrôle d’exploitation de transporteurs aériens[6].

Il a été recommandé à Flightline, titulaire du certificat de transporteur aérien, de revoir sa politique opérationnelle de déroutement immédiat après un atterrissage interrompu pour cause de conditions météorologiques défavorables et de mettre en place une formation appropriée pour le personnel chargé de la sécurité des vols et de la prévention des accidents. Il a été recommandé à l'autorité aéronautique espagnole AESA de revoir sa surveillance des transporteurs aériens, en particulier ceux effectuant des opérations à distance[6].


Conséquences


L'accident a entraîné la fermeture de l'aéroport pendant plus de 24 heures et le déroutement de tous les vols[34],[35]. À la suite de l'accident, Manx2 a résilié son contrat avec Flightline et suspendu sa liaison Belfast - Cork[36],[37].

Martin McGuinness, alors Premier ministre adjoint de l'Irlande du Nord, a révélé qu'il avait eu l'intention de prendre ce vol, mais qu'il avait modifié ses plans de voyage. McGuinness devait se rendre à Cork pour faire campagne aux prochaines élections législatives irlandaises, prévues pour le [38].

En , l'AESA a lancé une procédure visant à suspendre le certificat de transporteur aérien de Flightline[39]. Ce dernier n'a finalement pas été révoqué, mais des restrictions ont été mises en place pour interdire à Flightline d'exploiter le Fairchild Metroliner III[27].

En , Oliver Lee, un pilote qui avait précédemment effectué des vols Manx2 entre Belfast et Cork, s'est suicidé[40]. Il avait quitté la compagnie quelques jours avant l'accident pour rejoindre la compagnie britannique Jet2.com et était connu des voyageurs fréquents sur la route. Lee aurait apparemment ressenti un sentiment de culpabilité à la suite de l'accident[41],[42].

Le rapport d'enquête préliminaire indiquait que l'équipage avait enfreint les règles de sécurité aérienne relatives aux trois approches en descendant en dessous de la hauteur de décision de 200 pieds (61 mètres) avant d'initier une approche interrompue[26],[43]. Le , l'autorité de l'aviation civile du Royaume-Uni a publié une note de sécurité informant tous les exploitants britanniques que la deuxième modification de la norme d'exploitation EU-OPS 1 entrerait en vigueur le [44]. La modification, publiée à l'origine en , a introduit une nouvelle méthode de calcul des minima d’exploitation des aérodromes et stipule que les approches de non-précision doivent suivre un profil de descente continu[45].

En , Manx2 a cessé ses activités et la société a été liquidée. En , à la suite d'un rachat par la direction, les actifs de la société et l'ensemble de l'équipe de direction ont été transférés à son successeur, Citywing (en)[46]. La compagnie aérienne a par la suite cessé toutes ses activités en [47],[48].

À la suite de la publication du rapport final, les membres des familles des personnes décédées dans l'accident, ainsi que les personnes blessées, ont annoncé leur intention de poursuivre en justice les trois entreprises impliquées dans l'accident. Une enquête s'est tenue en au cours de laquelle un jury a rendu les verdicts de décès accidentel concernant les six victimes[49],[50].


Médias


L'accident a fait l'objet d'un épisode dans la série télévisée Air Crash nommé « Le sort s'acharne » (saison 14 - épisode 9)[51].


Références


(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Manx2 Flight 7100 » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) JetPhotos (photogr. Michel Varlet), « Photo of EC-ITP - Fairchild SA227-BC Metro III - Manx2.com (Euro Continental Air) », sur www.jetphotos.com, (consulté le ).
  2. (en) David Streitfeld (photogr. Cathal McNaughton), « A Virtual Airline, a Real Crash » Une compagnie aérienne virtuelle, un réel accident »], sur bits.blogs.nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
  3. (en) Adrian Rutherford, « Questions mount as cause of Cork crash is probed » Les questions se posent alors que la cause de l'accident de Cork est recherchée »], sur www.belfasttelegraph.co.uk, Belfast Telegraph, (consulté le ).
  4. (en) Tom Worden, « Spanish pilot who died with five others in Cork Airport crash pilot 'was on one of his first flights as a captain' » Le pilote espagnol décédé avec cinq autres personnes dans l'accident de l'aéroport de Cork « était sur l'un de ses premiers vols en tant que commandant de bord » »], sur www.dailymail.co.uk, Daily Mail, (consulté le ).
  5. (en) Gerry Byrne, « Barely qualified pilots were a combination that turned out to be lethal » Les pilotes à peine qualifiés étaient une combinaison qui s'est avérée mortelle »], sur www.independent.ie, Irish Independent, (consulté le ).
  6. (en) Air Accident Investigation Unit, Formal Report : Accident, Fairchild Aircraft Corporation, SA 227-BC Metro III, EC-ITP, Cork Airport, Ireland, 10 February 2011 Rapport officiel : Accident, Fairchild Aircraft Corporation, SA 227-BC Metro III, EC-ITP, aéroport de Cork, Irlande, 10 février 2011 »] (rapport no 2014-001), Dublin, Department of Transport, Tourism and Sport, , 240 p. (lire en ligne [PDF]).
  7. (en) Aviation Safety Network, « Accident description - Manx2 7100 », sur aviation-safety.net (consulté le ).
  8. (en) Barry Roche, « Six killed as passenger plane crashes in fog at Cork airport » Six passagers tués alors qu'un avion de passagers s'écrase dans le brouillard à l'aéroport de Cork »], sur www.irishtimes.com, The Irish Times, (consulté le ).
  9. (en) « The Victims » Les victimes »], sur www.irishtimes.com, The Irish Times, (consulté le ).
  10. Agence France-Presse, « Irlande : 6 morts dans un crash d'avion », sur www.lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
  11. (en) Niall Murray, « Investigators to reconstruct remains of stricken aircraft » Les enquêteurs reconstruisent les restes de l'avion accidenté »], sur www.irishexaminer.com, Irish Examiner, (consulté le ).
  12. (en) Barry Roche, « Airline chairman says emergency service's swift action saved lives » Le président de la compagnie aérienne affirme que l'action rapide des services d'urgence a sauvé des vies »], sur www.irishtimes.com, The Irish Times, (consulté le ).
  13. (en) « Politicians express shock at Cork crash » Les politiciens expriment leur choc suite à l'accident de Cork »], sur www.irishtimes.com, The Irish Times, (consulté le ).
  14. Le Monde, Agence France-Presse et Reuters, « Six morts dans un accident d'avion en Irlande », sur www.lemonde.fr, (consulté le ).
  15. Agence France-Presse, « Un petit avion s'écrase en Irlande: six morts, six blessés », sur www.lepoint.fr, Le Point, (consulté le ).
  16. Alain Lebas, « Irlande : 6 mort dans le crash d'un avion », sur www.air-journal.fr, Air Journal, (consulté le ).
  17. (en) Associated Press, « Ireland plane crash in heavy fog kills 6 » Un accident d'avion en Irlande dans un épais brouillard fait 6 morts »], sur www.cbc.ca, CBC News, (consulté le ).
  18. (en) Belfast Telegraph, « Cork plane crash horror: Six killed, six injured as Belfast flight crashes on airport runway » Accident d'avion à Cork : six morts et six blessés alors qu'un vol de Belfast s'écrase sur la piste de l'aéroport »], sur www.belfasttelegraph.co.uk, (consulté le ).
  19. (en) Daragh McSweeney et Adrian Rutherford, « Cork plane crash: Two passengers emerge from air disaster unscathed » Accident d'avion à Cork : deux passagers sortent indemnes de la catastrophe aérienne »], sur archive.is, Belfast Telegraph, (consulté le ).
  20. (en) « Cork air crash: Survivor speaks of plane horror » Accident aérien de Cork : un survivant parle de l'horreur dans l'avion »], sur www.bbc.com, BBC News, (consulté le ).
  21. (en) Barry Roche, « Aircraft crashes on third attempt to land in fog » Un avion s'écrase lors de sa troisième tentative d'atterrissage dans le brouillard »], sur www.irishtimes.com, The Irish Times, (consulté le ).
  22. (en) Barry Roche, « Thick fog at time of Cork crash cleared quickly, inquest told » L'épais brouillard au moment de l'accident de Cork s'est rapidement dissipé, selon l'enquête »], sur www.irishtimes.com, The Irish Times, (consulté le ).
  23. (en) « President's relative among six killed in Cork crash » Des proches du président parmi les six tués dans l'accident de Cork »], sur www.bbc.com, BBC News, (consulté le ).
  24. (en) « Six killed in Cork plane crash » Six morts dans un accident d'avion à Cork »], sur www.rte.ie, RTÉ News, (consulté le ).
  25. (en) « Experts probe cause of plane crash », sur www.corkman.ie, The Corkman, (version du 21 juillet 2011 sur l'Internet Archive).
  26. (en) Air Accident Investigation Unit, Preliminary accident report : SA-227-BC Metro III, EC-ITP, Cork Airport, Ireland, 10 February 2011 Rapport d'accident préliminaire : SA-227-BC Metro III, EC-ITP, aéroport de Cork, Irlande, 10 février 2011 »] (rapport no 2011-005), Dublin, Department of Transport, Tourism and Sport, , 7 p. (lire en ligne [PDF]).
  27. (en) Air Accident Investigation Unit, Interim statement : SA-227-BC Metro III, EC-ITP, Cork Airport, Ireland, 10 February 2011 Déclaration intermédiaire : SA-227-BC Metro III, EC-ITP, aéroport de Cork, Irlande, 10 février 2011 »] (rapport no 2012-003), Dublin, Department of Transport, Tourism and Sport, , 4 p. (lire en ligne [PDF]).
  28. (en) Air Accident Investigation Unit, « Final Press Release : Publication of AAIU Final Report No. 2014-001, Accident to SA 227-BC Metro III EC-ITP at Cork Airport on 10 February 2011 » Communiqué de presse final : Publication du rapport final n ° 2014-001 de l'AAIU, accident du SA 227-BC Metro III EC-ITP à l'aéroport de Cork le 10 février 2011 »] [PDF], sur www.aaiu.ie, (consulté le ).
  29. (en) Admiral_Cloudberg, « The Black Hole Business Model: The crash of Manx2 flight 7100 » Le modèle commercial du trou noir : le crash du vol Manx2 7100 »], sur medium.com (blog), (consulté le ).
  30. (en) « Spanish aviation regulator contributed to Cork Airport crash - AAIU report » Le régulateur espagnol de l'aviation a contribué à l'accident de l'aéroport de Cork - rapport AAIU »], sur www.rte.ie, RTÉ News, (consulté le ).
  31. (en) « Belfast to Cork plane crash: Loss of control was probable cause » Accident d'avion de Belfast à Cork : la perte de contrôle est la cause probable »], sur www.bbc.com, BBC News, (consulté le ).
  32. (en) Ralph Riegel, « Cork air crash: disastrous ‘loss of control during an attempted go-around' » Accident aérien de Cork : « perte de contrôle désastreuse lors d'une tentative de remise des gaz » »], sur www.independent.ie, Irish Independent, (consulté le ).
  33. (en) Sinead O'Carroll, « Tiredness and 'inadequate training' of flight crew factors in Cork Airport crash » Fatigue et « formation inadéquate » des facteurs de l'équipage du cockpit dans l'accident de l'aéroport de Cork »], sur www.thejournal.ie, (consulté le ).
  34. (en) « Cork Airport to resume full service tomorrow » L'aéroport de Cork reprendra son service complet demain »], sur www.rte.ie, RTÉ News, (consulté le ).
  35. (en) « Cork Airport to resume full service from Saturday » L'aéroport de Cork reprendra le service complet à partir de samedi »], sur www.bbc.com, BBC News, (consulté le ).
  36. (en) John Gregory, « Flightline BCN no longer operating flights for Manx2 following crash » Flightline BCN n'effectue plus de vols pour Manx2 après l'accident »], sur www.isleofman.com, (consulté le ).
  37. (en) « Manx2 to end Belfast - Cork flights » Manx2 met fin aux vols Belfast - Cork »], sur www.rte.ie, RTÉ News, (consulté le ).
  38. (en) Daily Mail, « Sinn Fein's Martin McGuinness was due to take flight that crashed in Cork killing six... but changed his plans at the last minute » Martin McGuinness du Sinn Fein devait prendre le vol qui s'est écrasé à Cork tuant six ... mais a changé ses plans à la dernière minute »], sur www.dailymail.co.uk, (consulté le ).
  39. (en) David Kaminski-Morrow, « Operator of crashed Manx2 flight faced possible grounding », sur www.flightglobal.com, FlightGlobal, (version du 28 avril 2011 sur l'Internet Archive).
  40. (en) Alistair Shand, « Family agony as pilot found hanged » Agonie familiale alors qu'un pilote est retrouvé pendu »], sur www.thetelegraphandargus.co.uk, Telegraph & Argus, (consulté le ).
  41. (en) « Pilot killed himself after torment sparked by Cork air crash, inquest hears » Un pilote s'est tué après les tourments provoqués par l'accident aérien de Cork, selon une enquête »], sur www.belfasttelegraph.co.uk, Belfast Telegraph, (consulté le ).
  42. (en) Mark Lister et Eimear Ni Bhraonain, « Suicide pilot 'felt guilty' over Cork plane crash » Le pilote qui s'est suicidé « se sentait coupable » de l'accident d'avion de Cork »], sur www.independent.ie, Irish Independent, (consulté le ).
  43. (en) BBC Radio 4, « Face the Facts » Faire face aux faits »], sur www.bbc.co.uk, BBC, (consulté le ).
  44. (en) Civil Aviation Authority, « Safety Notice : Number SN–2011/03 », sur www.caa.co.uk, (version du 14 septembre 2012 sur l'Internet Archive).
  45. (en) Jeppesen, « Briefing Bulletin : Aerodrome operating minimus according to EU-OPS 1 » Bulletin d'information : Minimus d'exploitation d'aérodrome selon EU-OPS 1 »] [PDF], sur www.jeppesen.com, (consulté le ).
  46. (en) Adrian Darbyshire, « Citywing is new name for Manx2 », sur www.iomtoday.co.im, Isle of Man Examiner (version du 4 février 2014 sur l'Internet Archive).
  47. (en) ch-aviation, « Isle of Man's Citywing ceases all operations » Citywing de l'île de Man cesse toutes ses opérations »], sur www.ch-aviation.com, (consulté le ).
  48. (en) Adrian Darbyshire, « Flights cancelled as Citywing goes into liquidation » Les vols annulés alors que Citywing entre en liquidation »], sur www.iomtoday.co.im, Isle of Man Examiner, (consulté le ).
  49. (en) Barry Roche (photogr. Niall Carson), « ‘Accidental death’ verdicts in Cork plane crash inquest » Verdict de « mort accidentelle » dans l'enquête sur l'accident d'avion à Cork »], sur www.irishtimes.com, The Irish Times, (consulté le ).
  50. « Accident d’avion à Cork : le verdict tombe », sur www.decespresse.fr, (consulté le ).
  51. (en) Eoin English, « Cork airport crash team did not assist documentary » L'équipe d'enquêteurs sur l'accident de l'aéroport de Cork n'a pas souhaité participé au documentaire »], sur www.irishexaminer.com, Irish Examiner, Cork, (consulté le ).

Voir aussi



Liens externes



Vidéos



На других языках


[de] Manx2-Flug 7100

Der Manx2-Flug 7100 verunglückte am 10. Februar 2011 bei der Landung auf dem Flughafen Cork. 6 der 12 Insassen, darunter die beiden Piloten, starben, die anderen 6 wurden teils schwer verletzt. Das Flugzeug wurde zerstört.

[en] Manx2 Flight 7100

Manx2 Flight 7100 was a scheduled commercial flight from Belfast, Northern Ireland, to Cork, Republic of Ireland. On 10 February 2011, the Fairchild Metro III aircraft flying the route with ten passengers and two crew on board crashed on its third attempt to land at Cork Airport in foggy conditions. Six people, including both pilots, died. Six passengers survived but were injured, four of them seriously.[1]
- [fr] Vol Manx2 7100

[it] Volo Manx2 7100

Il volo Manx2 7100 era un volo commerciale di linea da Belfast, Irlanda del Nord, a Cork, Repubblica d'Irlanda. Il 10 febbraio 2011, il Fairchild Metro III che volava sulla rotta con dieci passeggeri e due membri dell'equipaggio a bordo si schiantò al suo terzo tentativo di atterraggio all'aeroporto di Cork in condizioni di nebbia. Sei persone, compresi entrambi i piloti, morirono. Sei passeggeri sopravvissero seppur feriti, quattro dei quali gravemente.[1][2]

[ru] Катастрофа SA-227 в Корке

Катастрофа SA 227 в Корке — авиационная катастрофа, произошедшая 10 февраля 2011 года в аэропорту Корка. Авиалайнер Fairchild SA 227-BC Metro III авиакомпании Manx2 выполнял регулярный коммерческий рейс NM7100 по маршруту Белфаст—Корк, но при заходе на посадку в Корке, в условиях сильного тумана, рухнул на взлётную полосу в ходе четвёртого захода на посадку. Из находившихся на его борту 12 человек (10 пассажиров и 2 члена экипажа) погибло 6 (включая обоих пилотов), остальные 6 выжили (4 из них получили серьёзные ранения).



Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

2019-2024
WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии