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Matra, acronyme de Mécanique Aviation Traction, était une entreprise française ayant existé de 1941 à 2003.

Matra

Création 1941
Disparition 2003-2014 selon les secteurs
Fondateurs Marcel Chassagny
Personnages clés Marcel Chassagny
Jean-Luc Lagardère
Sylvain Floirat
Forme juridique Société par actions
Siège social Rue de Presbourg, Paris
 France
Direction Jacques Bonneville
Actionnaires Groupe Lagardère
Activité Construction de véhicules automobiles, de remorques et semi-remorques, secteur aéronautique et spatial (d) et sport automobile
Produits Automobile, métro, missile, téléphone, téléphone mobile et micro-ordinateur
Société mère Lagardère SCA
Site web www.matra.com

Société suivante Aérospatiale-Matra

Matra (entreprise, 2004)

Historiquement, elle couvre une large palette d'activités dans l'aéronautique, l'aérospatiale, l'automobile, le sport automobile, le transport, les télécommunications et la défense. Elle s'est progressivement orientée vers les métiers de la presse, des médias, du divertissement et du sport sous l'impulsion de Lagardère SCA, en particulier sous le nom de Matra-Hachette.

En 2014, le groupe Lagardère vend ce qu'il reste de la marque, Matra MS, spécialisé dans les vélos et scooters électriques, au groupe normand Easybike[1].


Historique


Marcel Chassagny[2], sur les ruines de la Société des Avions Bernard en liquidation judiciaire, crée en 1937 la Capra (Compagnie anonyme de production et réalisation aéronautique). La société vit alors de contrats de sous-traitance[3]. Marcel Chassagny en est tout à la fois le fondateur, le dirigeant et l'un des actionnaires.

Repliée en zone libre au début de la Seconde Guerre mondiale dans la région de Toulouse, la Capra est renommée Matra en 1941, pour fabriquer de l'armement pour le compte des forces armées d'occupation. En 1942, après l'occupation de la zone libre, la société revient à Paris. Elle échappe aux sanctions à la Libération grâce à Jacques Piette, haut fonctionnaire socialiste chargé de faire le tri entre les entreprises collaborationnistes à poursuivre et à protéger.

Après guerre, Matra se spécialise dans les lance-roquettes, puis dans les missiles. En 1962, elle se diversifie d'une part dans l'aérospatiale et d'autre part dans les activités de René Bonnet, l'automobile et la plasturgie. Elle est alors présente dans l'armement, l'aérospatiale, l'aéronautique, la construction automobile, le sport automobile et les sports nautiques. Elle construisait aussi des piscines qui avaient une forme de dôme avec des rangées de hublots tout le long.

En 1977, Jean-Luc Lagardère devient PDG de Matra. La société rencontre des succès dans les satellites, les missiles ou des matériels militaires C3I. Matra rachète Europe 1 puis Hachette, Manurhin (armes terrestres, machine-outil), Péritel et Depaepe (télécommunications), le Suisse Jaeger et Jaz (horlogerie)[réf. nécessaire]et Solex.

En 1979, Matra forme une coentreprise de semi-conducteurs avec l'Américain Harris : Matra Harris Semiconductors (MHS), dont elle se retirera en 1989. Au terme de nombreux changements, MHS sera rachetée par Atmel[4]. Matra sponsorise l’équipe de football du Racing Club de Paris.

Matra Transport est à l’origine du véhicule automatique léger (VAL) à Lille[5],[6].

En 1981, le nouveau gouvernement socialiste nationalise toutes les entreprises de Défense. Jean-Luc Lagardère obtient que l’État ne prenne que 51 % du capital, mais la branche communication doit rester séparée des autres métiers industriels. Le groupe va alors rencontrer quelques difficultés dans le secteur civil, il se désengage de certains secteurs pour ne garder que ses filiales automobiles (avec le modèle Espace distribué par Renault), de télécommunications et d’informatique. Dans le secteur militaire, Matra, comme ses concurrents, doit faire face à une baisse des crédits européens de la Défense[6].

En 1983, Matra inaugure le métro de Lille et revend la Compagnie industrielle de matériel de transport (CIMT) à Alsthom-Atlantique[6].


Privatisation de Matra


En 1987, Matra est privatisé, Jean-Luc Lagardère en devient l’actionnaire de référence alors qu'il en possède seulement quelque 5 % à 6 %[7].

Hachette, alors détenue par Jean-Luc Lagardère, de son côté reprend La Cinq, opération qui se termine par la liquidation de la chaîne, qui engloutit tous les fonds propres du groupe. Jean-Luc Lagardère y voit son « plus grave échec ».

Jean-Luc Lagardère crée alors Lagardère SCA afin de ré-équilibrer les finances de Matra d’une part et de Hachette d’autre part. Grâce au statut de société en commandite par actions, Jean-Luc Lagardère conserve le contrôle de la gestion avec quelque 10 à 13 % des actions. Mais, comme associé gérant à titre personnel, il est responsable du passif sur ses biens propres. Son fils unique Arnaud est désigné comme son successeur[5].

En 1992, lors de la vente des Mirages de Taïwan par un groupement réunissant Thomson-CSF, Snecma, Dassault Aviation et Matra, ce dernier réussit lors des négociations à doubler sa part dans le contrat, au détriment de ses partenaires. Le président de Thomson, Alain Gomez va alors chercher à faire payer Matra. Il monte alors l’opération « Couper les ailes de l’oiseau » qui à coup de guérilla judiciaire aboutira à une haine tenace entre les états-majors des deux entreprises[8].

En 1996, le gouvernement français souhaite privatiser Thomson-CSF avec une « logique européenne ». Candidat, Matra va alors nouer des annonces avec le britannique General Electric Company et l’allemand DASA[9].

Auparavant, Matra Defense et British Aerospace avaient mis en commun leur activité « missiles tactiques » avec la création de Matra BAe Dynamics (qui est à l’origine de MBDA)[10]. Alors que les activités téléphoniques de Thomson-CSF sont reprises par Alcatel, ce sera Matra qui sera à l’origine de la consolidation des industries de la Défense.


Fusion de Matra avec Aérospatiale et cession des activités restantes


En septembre 1998, la participation de Siemens atteint 95 % du capital de sa filiale dédiée au transport, Matra Transport.

En 1999, grâce à Jacques Chirac, Lionel Jospin, et Dominique Strauss-Kahn, le petit Matra fusionne alors avec Aérospatiale, groupe public pourtant beaucoup plus important et plus diversifié, qui pilote les géants mondiaux Airbus et Ariane, devenant le groupe Aerospatiale-Matra, lors de sa privatisation, avec Jean-Luc Lagardère à sa tête[7].

En 2000, Aerospatiale-Matra formera avec l’allemand DASA et l’espagnol CASA : le groupe EADS, actuellement le groupe Airbus[11].

En 2001, Siemens achète les 5 % d'actions encore détenues par Matra dans Matra Transport qui devient en , Siemens Transportation Systems. La même année, Matra BAe Dynamics fusionne avec Alenia Marconi Systems et l'ancienne filiale missile d'Aérospatiale pour créer MBDA.

En 2003, Matra Espace devient Astrium en 2000 après l'apport de ses actifs à Aérospatiale-Matra. Elle deviendra l'entité Space Systems de Airbus Defence and Space en 2014.


Scission de Matra Automobile


Article détaillé : Matra (entreprise, 2004).

En , le groupe Pininfarina SPA fait l'acquisition des activités d'ingénierie, d'essais, d'avant-projets et prototypes de Matra Automobile. La société d'ingénierie ainsi créée a pour nom Matra Automobile Engineering[12], rachetée en 2009 par Segula Technologies.

En septembre 2004, Matra Automobile, composé des activités automobiles non cédées comme l'activité liée aux pièces de rechange, devient Matra Manufacturing & Services (Matra MS), alors dernier détenteur de la marque Matra[13].

En 2012, l'implication du groupe Lagardère sera de courte durée : les actions EADS seront vendues avec une plus value pour Lagardère d'1,8 milliard d'euros.

En 2014, le groupe Lagardère vend ce qu'il reste de l'entreprise, Matra MS, détenteur de la marque Matra, au groupe normand Easybike[1].


Gouvernance


Liste des différents présidents-directeurs généraux de Matra :


Domaines d'activités



Automobile et sport automobile


Articles connexes : Matra Automobile, Matra Sports et Philippe Guédon.

Le nom Matra devint célèbre en 1964 quand il vint dans la construction automobile en reprenant l'acquis des Automobiles René Bonnet pour former l'écurie Matra Sports, active jusqu'en 1978.

Matra Automobile coopère avec Simca de 1973 à 1983, qui devient Peugeot-Talbot en 1980, puis avec Renault de 1981 à 2003.

La première Matra produite fut en fait une évolution de la René Bonnet Djet, rebaptisée Jet. La première voiture de conception propre était la 530, puis la Bagheera en 1973, puis la Rancho en 1977, un des premiers véhicules de loisirs, puis le succès de production ira culminant avec la Renault Espace. Il entra en Formule 3 où Jean-Pierre Beltoise fut consacré champion de France en 1965, et en Formule 1 en 1968, Jackie Stewart devenant champion du monde l'année suivante au volant d'une Matra Sports propulsée par le moteur Cosworth[15]. En course d'endurance avec son moteur V12 Matra Sports, la 670 gagna aux 24 Heures du Mans en 1972, 1973 et 1974, et remporta le championnat du monde des marques en 1973 et 1974.

En raison de ventes insuffisantes de l'Avantime en 2003, et alors que Renault cessait de confier la fabrication de l'Espace à Matra pour la transférer dans sa propre usine de Sandouville, l'usine de Romorantin est fermée cette même année avec la vente aux enchères du commissaire-priseur industriel Roux Troostwijk[16]. Originaire de Romorantin, où son père travaillait pour le site de Matra, la journaliste Nassira El Moaddem signe Les filles de Romorantin, un ouvrage où elle raconte son retour dans sa ville en 2019 qu'elle a quittée pour ses études au moment de la fermeture du site. Elle dresse notamment un portrait de cette ville de la Sologne et de ses habitants après le départ de l'ancien centre névralgique économique de la région [17],[18],[19].

En , le groupe Pininfarina SPA fait l'acquisition des activités d'ingénierie, d'essais, d'avant-projets et prototypes de Matra Automobile. La société d'ingénierie ainsi créée a pour nom Matra Automobile Engineering[12], rachetée en 2009 par Segula Technologies.

Les activités automobiles non cédées, dont l'activité liée aux pièces de rechange toujours implantée à Romorantin, sont regroupées au sein de Matra Manufacturing & Services[13]. En 2004, Matra Manufacturing & Services a adopté une stratégie de développement technologique et de produits ainsi que de marketing dans le domaine des véhicules récréatifs, électriques légers et de proximité. L'entreprise aujourd'hui développe, produit et commercialise, du deux au quatre roues, des solutions de transport électrique de proximité. Elle fait toujours office de société innovante grâce à des produits comme son vélo électrique Iflow, son scooter Emo qui ont accumulé les premiers prix.


Sport et loisirs


Fort de son expérience dans le domaine du composite verre polyester (la carrosserie de la Djet V et de la M530), Matra se lance au début des années 1960 dans la fabrication d'un petit voilier dériveur dénommé Capricorne qui sera produit à quelques centaines d'exemplaires. Comme le 445 de Gouteron, il est équipé d'un double fond autovideur.

Il connaîtra un modeste succès, quelques centaines d'exemplaires produits, avec une association de propriétaires organisant brièvement un calendrier de régates, mais restera très loin derrière les vedettes de la production française, le 420 de Lanaverre et le 470 de Jean Morin. La fin de la vogue populaire du dériveur léger à la fin des années 1970 sonnera le glas du Capricorne, dont un exemplaire est exposé au musée Matra de Romorantin[20].


Transport


Article connexe : Véhicule automatique léger.

À la suite d'un appel d'offres d'études en 1968, Matra gagne en 1971 le rôle d'ensemblier et le lot automatismes du métro de Lille, en coopération avec la Compagnie industrielle de matériel de transport (CIMT) et la Compagnie Électro-Mécanique (CEM). En 1972, Matra devient actionnaire de la société Interelec pour développer sa compétence en automatismes ferroviaires. Matra et CEM sont aussi les actionnaires de CIMT, qui produit le matériel roulant. Matra a prototypé AMARIS sur financements publics et supervisé la construction du Véhicule automatique léger (VAL), métro automatique à petit gabarit, dont le premier réseau a été inauguré de Villeneuve-d'Ascq à Lille (VAL) en 1983.

En 1983, CEM et CIMT sont achetées par Alstom. En , la branche transport de Matra est filialisée sous le nom de Matra Transport qui fusionne avec la société Interelec en 1985.

Renommée Matra Transport international en 1996, elle devient une coentreprise entre Matra et Siemens, qui en prend le contrôle. Matra Transport International est renommé Siemens Transportation Systems en 2001 puis Siemens Mobility.


Défense


Dans les années 1960, Matra a construit les deux prototypes de l'avion Moynet Jupiter.

Matra a produit différents missiles :

La filiale missile fusionne avec BAe Dynamics en 1996 pour créer la coentreprise franco-britannique Matra BAE Dynamics, qui à son tour fusionne avec Alenia Marconi Systems (autre filiale de BAE) et l’ancienne filiale missile de l’Aérospatiale (autre filiale d’EADS) pour créer MBDA en 2001.


Espace


Un satellite SPOT.
Un satellite SPOT.

Matra Espace participe comme équipementier ou maître d'œuvre à des programmes français et des coopérations européennes spatiales :

Matra Espace devient la coentreprise franco-britannique Matra Marconi Space (en) en 1990 en fusionnant avec la division aérospatiale de GEC-Marconi. Après l'apport des actifs de Matra à Aerospatiale-Matra, elle devient Astrium, filiale d'EADS en 2000 et l'entité Space Systems de la division Airbus Defence and Space du groupe Airbus en 2014.


Télécommunications


Dès 1974, Matra s'est développé dans les systèmes de télécommunications, à l'occasion des plans-programmes d'équipement menés par la direction générale des postes et télécommunications française, de l'expansion des besoins des entreprises et des organismes gouvernementaux. Issue de Matra Défense, la société s'est appelée d'abord Temat (Téléphones Matra). Après le rachat en 1979 de la société bretonne Depaepe et celui de la société Péritel en 1980, elle devient Matra Communication en 1982. Lors des privatisations de sociétés publiques françaises en 1986, elle acquiert le laboratoire central des télécommunications associé aux activités de téléphonie privée de la CGCT.

Matra Communication devient le second plus grand constructeur télécom français en part de marché pour les commutateurs téléphoniques d'entreprise, de téléphones filaires et de téléphones sans fil professionnels et grand public, du réseau national de transmission de données Transpac, du Minitel, et l'un des deux constructeurs français d'infrastructures de réseaux cellulaires mobiles (Radiocom 2000 puis GSM) pionnier sur le marché mondial. En 1989, Matra Communication assurait le quart du chiffre d'affaires du groupe Matra. Un réseau de filiales de distribution est établi en Europe, à Singapour et au Texas.

C'est dans ses locaux que la visiophonie a été industrialisée en 1982 et les technologies vidéo MPEG-2 et DVB-T prototypées vers 1992, que le premier commutateur de paquets X.25 français a été validé en 1986, que l'équipement réseau de référence français RNIS-QSIG a été certifié en 1990, que la première communication GSM expérimentale au monde entre un relais radio et un mobile a été démontrée en 1987, que la première mondiale de reconnaissance de la parole en environnement automobile a été montrée en 1989, que la première radio mobile professionnelle numérique a vu le jour entre 1988 et 1991 et aboutit au standard TETRAPOL.

Matra Communication établit une coentreprise spécialisée dans les télécommunications pour réseaux publics en 1987, Matra Ericsson Télécommunications (MET), pour l'adaptation RNIS du commutateur Ericsson AXE. Matra Communication a établi une coentreprise avec Nokia dans le domaine des télécommunications mobiles, Matra Nokia Radiomobiles (MNR), pour la fabrication de téléphones mobiles 1G de 1987 à 1994, comprenant les coques du mobile Radiocom 2000 de France Télécom et des mobiles complets sous licence NTM pour l'opérateur SFR. Matra Communication a aussi une filiale américaine Matra Communication Inc. établie en 1984 en Californie pour la commercialisation de terminaux Scanset. Sa présence américaine s'étend en 1990 sous la marque INTECOM, fabricant au Texas de gros PABX, rachetée à Wang Laboratories pour la distribution d'une version américanisée du PABX MC6500.

Outre ses trois usines de production en Bretagne et à Châteaudun employant plus de 4 000 ouvriers et techniciens en 1992 et ses centres de R&D à Quimper et Bois-d'Arcy (Yvelines), Matra Communication développe son emprise industrielle en Allemagne avec l'acquisition en 1986 de Deutscher Fernsprecher Gesellschaft et en 1991 d'AEG Mobile Communications, acteur allemand de référence du dispatch radio et des radios mobiles analogiques MPT1327, apportant une usine et un réseau de distribution commerciale avec un centre de R&D à Ulm déjà impliqué avec MATRA Communication dans la normalisation GSM et TETRA.

Matra Communication est l'une des cinq sociétés pionnières fondatrices de la technologie GSM dont elle a détenu un portefeuille de brevets essentiels et elle est l'un des deux leaders mondiaux des radiocommunications mobiles professionnelles numériques. Elle a été un concepteur de premier rang européen de moyennes séries de centaines de milliers de circuits intégrés ASIC pour la télévision numérique, les radiocommunications et la cryptographie.

Lors de la fusion de Matra et Hachette après la faillite de La Cinq en 1992, Matra désinvestit une partie de ses activités de télécommunications facilement monétisables pour reconstituer les fonds propres de Matra-Hachette et adosse ces activités télécom à d'autres acteurs, mieux capables de soutenir l'investissement financier requis dans le secteur d'activité télécom en forte croissance mondiale :

Matra Communication est renommée Matra Nortel Communications lorsque Nortel obtient une participation directe de 40% en 1998, tandis que Matra cède le contrôle de sa coentreprise Nortel Matra Cellular et s'engage à acheter à Nortel la société britannique Cogent Communications localisée à Newport et spécialisée dans les télécommunications militaires et que Matra Ericsson Télécommunications est absorbée par Ericsson. Matra Nortel Communications est intégrée dans Aerospatiale-Matra lors du processus conduisant à la création du groupe EADS en .

Après la formation du groupe EADS, les activités télécom ont été démantelées petit à petit, mis à part l'activité très rentable de réseaux de communications mobiles sécurisées pour forces de sécurité publique (TETRAPOL), logée dans la division Airbus Defence and Space du groupe Airbus :

Matra Communication avait plusieurs familles d'activités de télécommunications :

Réalisations et principales lignes de produits:

Ses activités étaient principalement situées :


Logiciel


Matra Datavision : Conception assistée par ordinateur (CAO) Euclid, devenu Open CASCADE
Matra Datavision : Conception assistée par ordinateur (CAO) Euclid, devenu Open CASCADE

Matra Datavision a créé et distribué des logiciels de CAO et CFAO dont Euclid[21]. Elle devient une coentreprise entre Matra et Renault Automation en 1984, puis est rachetée par IBM en 2002, distributeur de son concurrent CATIA[22].


Micro-ordinateurs


Alice (ordinateur)
Alice (ordinateur)

Matra produisit un micro-ordinateur personnel en collaboration avec Tandy, le Matra Alice.

En collaboration avec MM. Bouhot et Cottin sous le nom de MBC, Matra produisit également une gamme de micro ordinateurs Alcyane comprenant des A6 monopostes et des A10 multipostes. Le système d'exploitation Alcybase avait comme particularité intéressante d'être à la fois un système d'exploitation et un langage de programmation.


Notes et références


  1. « Lagardère tire un trait sur la saga Matra », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  2. Philippe Vigand, MONSIEUR MATRA, Mon grand-père (lire en ligne)
  3. Vincent Nouzille et Alexandra Schwartzbrod, L'acrobate, Seuil, , 348 p.
  4. (en) « Atmel Buys MHS, Again – The Twisted History of Atmel, Temic and MHS » (consulté le )
  5. Jacques Isnard, « L'aigle à deux têtes de Jean-Luc Lagardère », Le Monde, (lire en ligne)
  6. Françoise Vaysse, « Matra : haute technologie,petits profits », Le Monde, (lire en ligne)
  7. Anne-Marie Rocco, « La plus belle victoire industrielle de Jean-Luc Lagardère », Le Monde, (lire en ligne)
  8. Jacques Follorou, « Sur fond d'espionnage, la rivalité entre Thomson et Matra devant le tribunal correctionnel », Le Monde, (résumé)
  9. Christophe Jakubyszyn et Anne-Marie Rocco, « Matra lance la restructuration européenne avant la privatisation de Thomson-CSF », Le Monde,
  10. Christophe Jakubyszyn, « British Aerospace et Lagardère fusionnent dans les missiles tactiques », Le Monde,
  11. Christophe Jakubyszyn, « EADS, futur géant européen de l'aéronautique, constitue son équipe avant sa création en juin », Le Monde,
  12. « Matra Automobile Engineering »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
  13. « Matra Manufacturing & Services »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
  14. sitematrarama.free.fr
  15. Vincent Nouzille, Alexandra Schwartzbrod, L'acrobate. Jean-Luc Lagardère ou les armes du pouvoir, Seuil, , p. 47
  16. « Matra - le matériel des usines vendu aux enchères », Challenges, (lire en ligne, consulté le )
  17. « Les Filles de Romorantin » : Nassira El Moaddem signe un saisissant portrait de la France d'aujourd'hui, Elle.fr, 25 octobre 2019 : un saisissant portrait de la France d'aujourd'hui
  18. « Les Filles de Romorantin » : Nassira El Moaddem signe un saisissant portrait de la France d'aujourd'hui, lanouvellerepublique.fr, 25 septembre 2019, par Pierre Calmeilles
  19. La journaliste Nassira El Moaddem pour son livre " Les Filles de Romorantin", FranceBleu.fr, 15 novembre 2019
  20. « MUSEE MATRA 2008 », sur Flickr - Photo Sharing! (consulté le )
  21. Jean-François Prevéraud, « Disparition de l'un des pères de la CAO française », industrie-techno, (lire en ligne, consulté le )
  22. L'Usine Nouvelle, « IBM rachète Matra Datavision », usinenouvelle.com/, (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi



Filmographie


Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Matra (entreprise).

Articles connexes



Liens externes



На других языках


[de] Matra

Mécanique Avion TRAction, kurz Matra, war ein im Jahr 1941, während der deutschen Besatzungszeit, gegründetes französisches Unternehmen mit einem weitreichenden Tätigkeitsbereich, zunächst in den Bereichen Flugzeug- und Rüstungsbau sowie der Kunststoffverarbeitung.

[en] Matra

Matra (an acronym for Mécanique Aviation Traction) was a French industrial conglomerate. During its years of operation, it was engaged in a wide range of business activities, primarily focused around automobiles, bicycles, aeronautics and weaponry.
- [fr] Matra (entreprise, 1941-2003)

[it] Matra

Il nome MATRA è acronimo di Mécanique Aviation TRAction e si riferiva ad un vasto gruppo industriale nato nel 1941 dopo la chiusura della CAPRA, una ditta specializzata in aeronautica militare. In effetti anche la Matra è nata come azienda specializzata nel settore aeronautico. Nel corso dei decenni, però, i suoi campi di interesse si moltiplicarono ed andarono a ricoprire, oltre all'aeronautica, anche gli armamenti, le telecomunicazioni, i trasporti, l'industria automobilistica e addirittura quella aerospaziale. L'intero complesso industriale della Matra, comprendente anche gli altri campi di specializzazione, entrò progressivamente nel Gruppo Lagardère (con il nome di Matra Hachette) e nel 1999 si fuse con l'Aérospatiale diventando Aérospatiale-Matra (successivamente EADS).

[ru] Matra

Matra (акроним фр. Mécanique Avion TRAction) — французская компания — производитель авиационно-космического оборудования, систем вооружения, лёгкого метро VAL, автомобилей, велосипедов и других транспортных средств, занимавшаяся также производством телекоммуникационного оборудования.



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