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Flak, mot acronyme allemand, désigne deux choses :

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Flak 38 Flakvierling.
Flak 38 Flakvierling.
B-24 de l'USAAF touché par la Flak.
B-24 de l'USAAF touché par la Flak.

- au féminin, il s'agit du nom générique de l'artillerie antiaérienne, des unités statiques ou des unités de DCA attachées aux unités combattantes ;

- au masculin, il désigne certains modèles de canons antiaériens.


Les canons antiaériens


Dans ce cas, le Flak est l'abréviation du mot allemand Flugabwehrkanone (ou Fliegerabwehrkanone) signifiant « canon antiaérien ».

Les canons de Flak se divisent en deux grandes catégories, canons légers et mobiles, à tir automatique d'une part, et canons lourds, statiques, à plus grande portée d'autre part. Tandis que les premiers comptent sur un impact direct contre l’appareil ennemi pour lui infliger des dommages, les obus lourds sont dangereux aussi par leur explosion préréglée.


Canons automatiques


En 1944-45, il est décidé de modifier des canons-mitrailleuses d’avions pour les utiliser sur véhicules :

À la fin de la guerre, d’autres Flak étaient à l’étude, comme le Flak 44 de 37L57, devant équiper le Flakpanther Coelian (200 coups/min).


Canons lourds


Article détaillé : Canon de 88 mm.
Flak 18 : canon antiaérien de 88 mm.
Flak 18 : canon antiaérien de 88 mm.

Le plus célèbre canon antiaérien de la Seconde Guerre mondiale est le « 88 » allemand. Cette dénomination, qui désigne le calibre (8,8 cm) n'est que l'évolution du canon Kw Flak 17 développé par Krupp en 1917. Le Flak 17 de Krupp est le premier canon officiel "Flak" allemand en service. En fait celui-ci découle de l'adaptation de canon de cm (diamètre réel de 8,8 cm) de la marine sur des affûts terrestres pour le tir anti-aérien à partir de 1915.
L'appellation "88" désigne aussi les modèles Flak 18 (1933), Flak 36/37 et Flak 41 (25 000 exemplaires construits). Canon lourd à chargement manuel (env. 12-15 coups/min), il est avant tout destiné à la défense statique, stratégique (contre les bombardiers), regroupés en batteries appuyées par des projecteurs ou des radars. Mais il est fourni aussi aux unités combattantes qui le tractent derrière des camions ou des semi-chenillés. Ce sont elles qui lui assignèrent une nouvelle fonction, celle d’être un canon antichar. Erwin Rommel est l'un de ceux qui en fait le plus usage, durant la guerre du désert.

Flak 40 : double canon antiaérien de 128 mm.
Flak 40 : double canon antiaérien de 128 mm.

La Flak


Dans ce cas, la Flak est l'abréviation de die Flakartillerie (en allemand : artillerie antiaérienne), car « Flak » est l'abréviation du mot allemand Flugabwehrkanone, qui signifie canon antiaérien.

La Flak, entendue comme DCA de défense du territoire, fait partie de la Luftwaffe, tout comme les radars. Elle en constitue même l’élément principal, puisque sur les 1 500 000 hommes appartenant à l’armée de l’air en 1939, les deux tiers environ sont à des postes antiaériens. Leur nombre augmentera encore avec le nombre croissant des bombardements sur le Reich. Seront enrôlés de nombreux femmes et jeunes à partir de 1943, - voire des prisonniers de guerre -, pour servir d'équipes de projecteurs ou comme servants de pièces. La Flak défend alors les zones industrielles et urbaines, soumises à un bombardement incessant. Seules quelques unités ne font pas partie de la Luftwaffe et sont rattachées à la Kriegsmarine et à la Waffen-SS.

Dès 1939, l’armée aérienne est divisée en quatre Luftflotten, « régions » militaires et armées. Chaque Luftflotte dispose de ses propres unités de DCA :

La DCA territoriale, malgré ses forts effectifs, n’infligea jamais suffisamment de pertes au Bomber Command allié pour qu’il envisage une suspension des bombardements.

Les formations combattantes de la Wehrmacht sont quasiment toutes dotées de matériel antiaérien, regroupé dans des unités distinctes. Leur nécessité tactique se fera de plus en plus sentir avec la supériorité aérienne alliée, qui harcèle les troupes au sol, à l’Est (bombardier tactique Iliouchine Il-2 Sturmovik) et surtout à l’Ouest (les « Jabos » ou Jagdbomber, chasseurs-bombardiers). Plus encore, les Panzerdivisionen doivent faire face aux avions chasseurs de chars, et sont équipées d’artillerie aérienne mobile, montée sur camions, semi-chenillés ou blindés (Flakpanzer). Chaque Panzerdivision comporte, en 1944, un bataillon de Flak. Les autres divisions reçoivent entre une batterie et un bataillon de Flak.

Elle endommage ou détruit plus d'avions alliés que la Luftwaffe elle-même. Ainsi, de juillet 1942 à mai 1945, si les Britanniques attribuent la perte de 2 278 de leurs bombardiers à la chasse allemande (contre « seulement » 1 345 du fait de l'artillerie antiaérienne), ils reconnaissent que 8 848 autres appareils ont été endommagés par la Flak, contre 1 728 par la chasse.

La pratique la plus courante est celle du tir de barrage, certes efficace contre des bombardiers évoluant en groupes, mais extraordinairement vorace en munitions. En 1942, on estime par exemple que la destruction d'un bombardier allié en plein vol nécessitait une moyenne de 4 057 obus. Mais il en fallait plus de 33 000 à la fin de 1944. De même, la consommation d'obus, estimée à 500 000 par mois en 1941-1942 était passée à plus de 3 millions par mois en 1944. En 1944, plus de deux millions de soldats et de civils étaient liés directement ou indirectement à l'artillerie anti-aérienne, qui absorbe 30 % de tous les canons et 20 % de tous les obus produits durant l'année.

En 2017, le Flugabwehrraketengeschwader 1 (en) (FlaRakG 1) - Escadron de missiles antiaériens 1 - fondé en 1959 en Allemagne de l'Ouest regroupe l'ensemble des moyens de défense antiaérienne de la force aérienne allemande.


Annexes


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Bibliographie



Lien externe





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