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Située dans les marches de Lorraine, département de Meurthe-et-Moselle, et jouxtant le village de Rosières-en-Haye, à une quinzaine de kilomètres de la ville de Toul, l'ancienne base aérienne 136 de l'armée de l'air française (code OACI : LFSL) est issue de celle initialement implantée à Bremgarten. Elle occupe depuis le 15 septembre 1967 l'emplacement de l'ancienne plateforme de l'USAFE construite en 1952 au titre de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord connue sous le nom de Toul-Rosières Air Base (TRAB). Cette plateforme occupe une superficie de 540 hectares et un périmètre de 12 kilomètres.

Base Aérienne 136
Toul-Rosières
Georges Phelut
Localisation
Pays France
Date d'ouverture 1952 (USAFE) 1967 (Armée de l'Air)
Date de fermeture 2004
Coordonnées 48° 46′ 57″ nord, 5° 58′ 53″ est
Informations aéronautiques
Code OACI LFSL
Type d'aéroport Militaire
Gestionnaire Armée de l'air
Pistes
Direction Longueur Surface
à renseigner à renseigner Béton
Géolocalisation sur la carte : France
Base Aérienne 136
Toul-Rosières
Georges Phelut
F-100D 56-3238 du commandant du 50th Tactical Fighter Wing à TRAB en 1958
F-100D 56-3238 du commandant du 50th Tactical Fighter Wing à TRAB en 1958

Désaffectée en 2004, la base aérienne est reconvertie en centrale solaire photovoltaïque par EDF énergies nouvelles, d'une capacité de 135 MWc, la centrale est fonctionnelle depuis 2012[1].


L'insigne



Héraldique


Écu en forme de bannière d'azur. En cœur, avion stylisé d'argent accosté en senestre du chef de deux chevrons de sinople, en dextre de la pointe d'une étoile à quatre branches inégales d'or et de sable.

insigne de la base 136
insigne de la base 136

Description


L'insigne nous présente :

Insigne des pompiers de la base 136 SSIS
Insigne des pompiers de la base 136 SSIS

Nom de baptême


La base aérienne 136 porte, depuis le 7 octobre 1988, le nom de Colonel Phelut, décédé le 18 mars 1981 en service aérien, durant les manœuvres Airex-Datex.81.


Unités aériennes stationnées


Comme pour sa base mère (Bremgarten), cette plateforme soutient la 11e Escadre de Chasse avec trois de ses quatre escadrons de chasses, le 1/11 Roussillon, le 2/11 Vosges et le 3/11 Corse.

Le quatrième escadron (Escadron de chasse 4/11 Jura), après un séjour à Base aérienne 188 Djibouti sera affecté à Bordeaux-Mérignac jusqu’à sa dissolution en 1992.


Historique



Première Guerre mondiale


Un aérodrome est opérationnel à l'emplacement de la future BA136, sur la commune de Saizerais, dès la Première Guerre Mondiale.

Les escadrilles françaises suivantes se sont succédé sur le terrain de Saizerais[2] :


Rintintin

Les chiots Nénette et Rintintin rescapés d'un bombardement résident quelques mois sur la Base au côté du caporal américain Lee Duncan[9],[10]

P-47D du 358th Fighter Group à Toul en janvier 1945.
P-47D du 358th Fighter Group à Toul en janvier 1945.

Seconde Guerre mondiale


À partir du 9 décembre 1944, la 9th Air Force installe les P-51 et P-47 des 358th, 50th et 27th Fighter Group sur ce qui deviendra plusieurs années après Toul-Rosières Air Base. Le terrain, surnommé « Rosy » est désigné par le code A98 et est équipé d'une piste en PSP[11] de 1 500 mètres. Toul Air Base est rendue aux autorités françaises le 8 mai 1945.


L'USAF


Article détaillé : Liste des bases de l'OTAN en France.

En 1951, la menace soviétique augmentant en Europe, l'OTAN décide la construction de nombreuses bases aériennes modernes en Allemagne et en France. Le terrain de Toul-Rosières est choisi pour la construction d'une base pour l'USAFE, notamment en raison de la longue histoire américaine en ce lieu.

La construction de la nouvelle base est planifiée en deux phases. La première consiste en la construction d'une base temporaire pour y baser le plus rapidement possible des unités volantes de l'USAFE. La construction d'infrastructures modernes est ensuite prévue en une deuxième phase, menés par les architectes Pierre Dufau et Grad Seelye.

Les travaux débutent en février 1951 avec la mise en place d'une voie ferrée pour le ravitaillement de la base. L'ancienne piste en PSP est remplacée en novembre 1951 par une piste bétonnée. Le chantier de terrassement pour la construction de la base est réalisé par le 15e régiment du génie de l'air en 1952.

Le 7412th Support Squadron est activé à Toul-Rosières en décembre 1951 pour la coordination des travaux de construction de la nouvelle base.


117th Tactical Reconnaissance Wing

Lockheed RF-80C-11-LO Shooting Star 45-8391 du 160th TRS vu en 1952 à Neubiberg AB.
Lockheed RF-80C-11-LO Shooting Star 45-8391 du 160th TRS vu en 1952 à Neubiberg AB.

Le 117th Tactical Reconnaissance Wing quitte sa base de Lawson AFB en Géorgie pour s'installer à Toul le 27 janvier 1952. Le 117th TRW est composé de trois escadrons : le 160th TRS de la Garde nationale de l'Alabama, le 157th TRS de la Garde nationale de la Caroline du Sud et le 112th TRS de la Garde nationale de l'Ohio. Le 112th TRS est équipé de 15 RB-26C tandis que les 157th et 160th TRS volent sur 38 RF-80A. Chaque escadron possède également un T-33A de liaison et d'entraînement. Les RB-26 servent aux missions de reconnaissance nocturnes tandis que les RF-80 sont limités aux missions de jour.

Quand le 117th TRW arrive à TRAB (surnom donné à la base), la base est un véritable champ de boue. Aussi le commandant du wing, jugeant la situation dangereuse pour les opérations aériennes, décide de transférer les escadrons volants vers d'autres bases en Allemagne de l'Ouest, en attendant que la base de TRAB soit terminée. Le 157th TRS s'installe à Fürstenfeldbruck Air Base et le 160th TRS à Neubiberg Air Base. Les unités de commandement et de support du 117th restent à Toul. Le 112th TRS quant à lui part avec ses RB-26 pour Wiesbaden Air Base où il reste jusqu'en juillet 1952, date de son retour, pour peu de temps, à TRAB.

En effet, le 117th TRW, unité de la Garde Nationale est retiré du service actif le 9 juillet 1952.


10th Tactical Reconnaissance Wing

Douglas A/RB-26C-40-DT Invader 44-35599 du 112th TRS sous un « hangar de nez » en janvier 1953.
Douglas A/RB-26C-40-DT Invader 44-35599 du 112th TRS sous un « hangar de nez » en janvier 1953.

Le 10th Tactical Reconnaissance Wing est activé à Toul-Rosières AB le 10 juillet 1952. Il absorbe les matériels et personnels du défunt 117th TRW. Le 112th TRS devient le 1st Tactical Reconnaissance Squadron, le 157th TRS le 32nd Tactical Reconnaissance Squadron et le 160th TRS le 38th Tactical Reconnaissance Squadron. Les 32nd et 38th TRS restent avec leurs RF-80 à Furstenfeldbruck et Neubiberg.

Le 10th TRW reprend les missions du 117th TRW et déploie régulièrement ses appareils sous le ciel ensoleillé du Maroc.

À la suite de l'une des nombreuses réorganisations de l'USAFE, le 10th TRW est transféré à Spangdahlem Air Base en Allemagne. Le 7412th Support Squadron est activé pour assurer la maintenance de la base de TRAB. Des unités de génie de l'US Army s'installent également sur la base pour terminer, avec des entreprises françaises, la construction de la base.


465th Troop Carrier Wing

Fairchild C-119C-26-FA 51-2640 du 781st Troop Carrier Squadron en 1954.
Fairchild C-119C-26-FA 51-2640 du 781st Troop Carrier Squadron en 1954.

Le 465th Troop Carrier Wing qui a été activé à Donaldson Air Force Base en février 1953, s'installe à Toul-Rosières en novembre 1953 avec ses trois escadrons : les 780th, 781st et 782nd Troop Carrier Squadrons. Le 465th TCW qui est affecté à la 12th Air Force et rattaché à la 322nd Air Division (Combat Cargo), vole sur 56 C-119C plus quelques C-47 et L-20A de support.

Les travaux sur la base de Toul n'étant pas terminés, à leur arrivée en Europe, les escadrons sont temporairement basés en Allemagne : le 780th est à Rhein-Main Air Base, le 781st à Wiesbaden Air Base et le 782nd à Neubiberg Air Base. Ils s'installent enfin à TRAB en avril-mai 1954.

Le 465th TCW quitte définitivement Toul le 23 mai 1955 pour prendre ses quartiers à Evreux-Fauville Air Base.

Le 7430th Air Base Squadron est alors activé pour prendre en charge la base de Toul qui est mise en sommeil. Le 7430th ABS possède un C-47 et un L-20A Beaver.


312th / 366th FBW

Entre 1954 et 1955, les F-86H Sabre du 366th Fighter Bomber Wing d'Alexandria Air Force Base en Louisiane et du 312th Fighter Bomber Wing de Clovis Air Force Base au Nouveau-Mexique effectuent des rotations sur la base de Toul-Rosières. Le Lieutenant-Colonel John B. England, commandant le 389th FBS du 366th FBW se tue dans le crash de son F-86H dans les bois proches de la base de Toul lors de l'un de ces déploiements. La base d'Alexandria AFB est renommée en son honneur, devenant England Air Force Base.


50th Fighter Bomber Wing / Tactical Fighter Wing

Pendant l'été 1956, les hommes du 50th Field Maintence Squadron posent devant le F-86H-10-NH 53-1451 du 417th Fighter-Bomber Squadron.
Pendant l'été 1956, les hommes du 50th Field Maintence Squadron posent devant le F-86H-10-NH 53-1451 du 417th Fighter-Bomber Squadron.

Le 50th Fighter-Bomber Wing quitte sa base de Hahn Air Base le pour prendre possession des installations de la base de Toul-Rosières. Les 10th, 81st et 417th Fighter-Bomber Squadrons qui composent le 50th FBW sont équipés de 74 F-86H Sabre complétés des traditionnels C-47, L-20A et T-33A de support. Le commandant du 417th Fighter-Bomber Squadron n'est autre que Chuck Yeager, le premier homme à avoir franchi le mur du son.

Le 50th FBW a comme mission principale l'attaque nucléaire tactique.

À partir de , les F-86 sont remplacés par 75 F-100D/F Super Sabre.

En 1959, le gouvernement français demande le retrait du sol français de tous les vecteurs et armes nucléaires étrangères, le 50th, qui a été rebaptisé 50th Tactical Fighter Wing doit quitter la France. Le 50th TFW quitte TRAB le pour retourner à Hahn AB.

Le 7514th Support Group est activé au départ du 50th TFW pour assurer la garde de la base de Toul ainsi que celles de Chambley, Chaumont, Etain et Phalsbourg. Le 7514th devient le 7544th Support Group le .


Detachement 1, 10th Tactical Reconnaissance Wing

Le 10 octobre 1959, les 32nd et 38th Tactical Reconnaissance Squadrons appartenant au 10th TRW de RAF Alconbury sont affectés à la base de Toul pour former le Detachment 1, 10th Tactical Reconnaissance Wing.

Les RB-66C des 32nd et 38th TRS basés à RAF Alconbury, RAF Bruntingthorpe et RAF Chelveston effectuent des rotations de deux à quatre mois à Toul.

F-84F du 110th Tactical Fighter Squadron à TRAB pendant la Crise de Berlin en 1961/1962.
F-84F du 110th Tactical Fighter Squadron à TRAB pendant la Crise de Berlin en 1961/1962.

Les appareils du 1st, 19th TRS joignent ceux des deux autres escadrons dans les rotations qui durent jusqu'en octobre 1965 et l'activation du 25th Tactical Reconnaissance Wing (auquel est rattaché le 19th TRS) à Chambley AB et du 26th Tactical Reconnaissance Wing à Toul.


La Crise de Berlin

Dans la nuit du 12 au 13 août 1961, l'Allemagne de l'Est construit le Mur qui va séparer Berlin pendant trente ans. En réaction, l'OTAN renforce ses forces en Europe. Le 1er octobre 1961, le 131st Tactical Fighter Wing est déployé à Toul-Rosières pour devenir le 7131st Tactical Fighter Wing (Provisional). Il est constitué des 110th TFS de Lambert Field (Missouri), 169th TFS de Peoria Municipal Airport (Illinois) et 170th TFS de Capitol Airport à Springfield (Illinois). Seul le 131st TFS est déployé à Toul, complété de deux autres escadrons d'autres Wings. 78 F-84F équipent le 7131st TFW(P).

Le 7131st TFW quitte Toul le 19 juillet 1962.


26th Tactical Reconnaissance Wing

RF-4C-22-MC 64-1060 du 22d TRS de Toul
RF-4C-22-MC 64-1060 du 22d TRS de Toul

Le 1er juillet 1965, le 26th Tactical Reconnaissance Wing est activé sur la base de Toul, entraînant la dissolution du 7544th Support Group. Le 26th TRW est formé des 22nd TRS, auparavant basé à RAF Alconbury sur RB-66, et du 32nd TRS venant avec ses RF-101C du 66th TRW de Laon-Couvron Air Base.

À partir du 3 octobre 1965, les RB-66 et RF-101 sont remplacés par des RF-4C Phantom II. Un troisième escadron, le 38th TRS, rejoint le 26th TRW à Toul le 1er janvier 1966.


La fin de TRAB

Le 7 mars 1966, Charles de Gaulle annonce le retrait de la France du Commandement intégré de l'OTAN et exige le départ de toutes les forces armées étrangères du territoire français. Le secrétaire d'État chargé des problèmes et de l'emploi, Jacques Chirac fait une annonce officielle : « Il est question de ramener sur la base de Toul-Rosières la 11e Escadre de Bremgarten. » Une première délégation en provenance de Bremgarten se rend à Toul-Rosières le 21 décembre 1966 avec la délicate tâche d'engager les négociations avec les Américains. Dès février 1967, des entreprises françaises sont requises pour effectuer les premiers travaux d'infrastructure rendus nécessaire pour l'arrivée des unités françaises.

Le 26th TRW est dissous à Toul le 5 octobre 1966 et redéployé avec les 38th et 32nd TRS à Ramstein Air Base. Le 22nd TRS est lui affecté à Mountain Home dans l'Idaho.

Le 7544th Support Group est réactivé pour opérer la fermeture de la base de TRAB. Les couleurs américaines sont descendues pour la dernière fois à TRAB le 21 mars 1967. TRAB est fermée et un détachement de « MP » est désigné comme gardien de la base. Simultanément, un contingent de mécaniciens civils français, dirigé par un chef d'équipe américain reste sur TRAB pour maintenir les installations en bon état.

Durant l'existence de la base, environ 5 000 enfants américains y sont nés[12].


L'Armée de l'air




Arrivée de la 11e Escadre de chasse

F-100D du 3/11 sur la base en 1970
F-100D du 3/11 sur la base en 1970

Un premier échelon précurseur quitte la base de Bremgarten le 17 avril 1967 pour s'installer à Toul-Rosières. Le 15 mai, le Lieutenant-colonel Espieux, accompagné de 150 hommes, prend le commandement provisoire de la base. La mise en opération de la nouvelle BA 136 se fait rapidement. Un premier avion de liaison y atterrit le 30 mai 1967. L'échelon précurseur de la 11e Escadre de chasse commandé par le Commandant Capillon rejoint le terrain de Toul le 24 juin 1967. Le 2 août 1967 les barrières d'arrêt (deux au nord, une au sud) sont à déclarées opérationnelles et le balisage de la piste est déclaré opérationnel le 5 septembre 1967.
Le 14 septembre 1967 le Commandant Ghesquiere chef de la 11e Escadre de chasse est en tête de la première vague de 14 F-100 Super Sabre de l'escadre en provenance de Bremgarten. Le lendemain, 15 septembre 1967, le Colonel Chenet quitte ses fonctions à Bremgarten d'une manière officielle et prend le commandement de Toul-Rosières.


Sur F-100 Super Sabre

La base aérienne 136 connait son premier accident aérien, le 25 septembre 1967, quand un F-100 de la 11e escadre de chasse doit utiliser la barrière d'arrêt à l'atterrissage.
Un mois plus tard, le 23 octobre 1967, la base accueille en visite officielle, le ministre des armées Pierre Messmer.
Le 23 avril 1968, la patrouille des Vasco-Fox conduite par le capitaine Combriat effectue la 100 000e heure de vol sur F-100 au sein de l'Armée de l'Air.

Cette section n’est pas rédigée dans un style encyclopédique. Améliorez sa rédaction !



Sur Jaguar


La fin

le seul locotracteur Schneider survivant connu était le Monument aux Morts du 15e régiment du génie, lien avec les sapeurs de la voie de 60 décédés au combat et continuité entre les canonniers des 68e et 69e régiments d'artillerie à pied, les Sapeurs des Chemins de Fer des 68e régiment du génie, les Sapeurs de Chemins de Fer du 15e régiment du génie et les Sapeurs de l'Air du 15e régiment du génie de l'air. Il a été déplacé, en juillet 1998, et reconstitué par l'amicale des anciens de ce régiment sur le site de Toul-Rosières, emprise militaire occupée par le détachement air (DA) 136. Le 15e RGA étant dépositaire des traditions des unités de la voie de 60, le locotracteur a été placé auprès du monument aux morts du DA 136, il perpétue le souvenir de ce régiment. L'amicale des anciens du 15e RGA conservait la responsabilité du site, Elle a cédé ce matériel au ministère de la défense, il est maintenant au 5e régiment du génie, à l'époque à Versailles, mais dissous depuis le 10 juin 2010.

Situation transitoire


Désactivée depuis le mois d'août 2004, et en attendant la réaffectation du site à la production d'électricité, l'ancienne base a accueilli deux événements de masse : le teknival du 1er mai 2007 et le rassemblement évangélique tzigane Vie et Lumière en 2008.

Elle accueille :


Centrale électrique


Article détaillé : Centrale solaire photovoltaïque de Toul-Rosières.

Via sa filiale EDF-EN (Énergies Nouvelles), EDF a investi 430 millions d'euros pour construire, sur l'ancienne base désaffectée en 2004, la plus grande centrale solaire photovoltaïque de France[13]. 120 hectares sont couverts de panneaux photovoltaïques pour produire une puissance de 135 MWc (MW en crête), soit l'électricité nécessaire pour alimenter une ville de 60 000 habitants (équivalence par rapport à la consommation moyenne d'un habitant)[13]. Les travaux se sont déroulés en deux tranches, à l'automne 2011 pour la première.

Évalué à 8,4 millions d'euros, le terrain de Toul-Rosières sera loué par EDF-Énergies nouvelles auprès du ministère français de la Défense, dans le cadre d'un bail de 22 ans[13]. Le loyer annuel s'élève à environ 1 million d'euros.

First Solar a été choisi pour fournir les panneaux photovoltaïques à couches minces de l'une des plus importantes centrales solaires.

Une partie du site sera reboisée et quelques installations seront conservées afin d'y abriter l'histoire de cette ancienne base de l'OTAN et française, avec notamment l'exposition d'avions militaires[13].


Notes et références



Bibliographie



Annexes



Articles connexes



Liens externes


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На других языках


[de] Militärflugplatz Toul-Rosières

Die frühere Base aérienne 136 Toul-Rosières (B.A. 136) war ein Militärflugplatz der französischen Luftstreitkräfte (Armée de l’air). Die Basis lag in der Region Lothringen im Département Meurthe-et-Moselle zwischen Toul südöstlich von Rosières-en-Haye. Heute befindet sich hier u. a. ein Solarpark der EDF. Eine kleine Ausstellung von Militärflugzeugen erinnert noch heute an die Zeit als Militärflugplatz.
- [fr] Base aérienne 136 Toul-Rosières



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