Dirac Aviation (code IATA : YM, code OACI : DAV) était une compagnie aérienne française créée en 1985 en tant que compagnie de transport charter touristico-religieux et régulière basée à Marseille et opérant de l'Aéroport de Tarbes-Lourdes.
"Détendez-vous... Gagnez du temps."
IATA | OACI | Indicatif d'appel |
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YM | DAV | DIRAC |
Date de création | 1985 |
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Date de disparition | 1990 |
Basée à | Aéroport de Tarbes-Lourdes |
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Taille de la flotte | 5 |
Nombre de destinations | 3 |
Siège social |
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Société mère | Direction internationale de recherche, d'audit et de conseil (DIRAC) |
Société sœur | Dirac Aéronautique Aéroport de Toulouse |
Dirigeants | René PELATA (Président)[1] et Charles-Albert PETITEAU (Directeur général), Jacques COLLUS (Directeur Technique Adj.)[2]. |
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C'est en 1985 que la compagnie aérienne DIRAC Aviation voyait le jour[3]. Le siège social était établi dans un bâtiment sur La Canebière à Marseille et à l'aéroport de Marseille-Marignane dans le centre d'aviation générale.
Filiale de la société DIRAC (Direction internationale de recherche, d'audit et de conseil) basée à Marseille (Bouches-du-Rhône), la compagnie exerçait une activités touristico-religieux vers Lourdes aux moments du pèlerinage, des liaisons régulières au départ de l'aéroport de Tarbes-Lourdes et des liaisons en hélicoptère entre l'Île-d'Yeu et le continent[4].
Elle cessait ses activités en 1990.
Charles-Albert Petiteau, l'ancien directeur de Dirac Aviation, créait à son tour la "CAE - Compagnie Aéronautique Européenne" (code IATA : C9, code OACI : FEU), basée sur l'aéroport de Marseille et le siège social à Vitrolles (Bouches-du-Rhône)[5], fort de 9 Swearingen SA226-AT Merlin IV[6] dont le F-GIAC de Dirac Aviation et 1 Beechcraft 200. Hormis les vols à la demande, elle opérait à partir de 1993 des vols entre Paris/CDG et Liège en Belgique[7]. La compagnie cessait à son tour ses activités en 2001.
En redressement judiciaire, la compagnie aérienne Air Limousin était placée en cessation de paiement puis déposait le bilan le .
La compagnie devait être reprise au début de l'année 1989 par la compagnie aérienne TAT mais le Tribunal de Commerce de Limoges préférait la proposition de la compagnie DIRAC-Aéronautique.
DIRAC devait reprendre la flotte, les ateliers et les 135 employés[4].
La reprise par la DIRAC échouait[8] finalement au profit de la compagnie TAT.
La compagnie desservait:
DIRAC Aviation disposait de 4 Swearingen SA226-AT Merlin IV (F-GIAC, F-GERP, F-GFUS et F-GFPR)[10] et 1 Piper Cheyenne II.
Une collision en vol entre un Socata TB 10 immatriculé F-GEVD de la Direction générale de l'Aviation civile (DGAC)[11] et le Merlin IV de Dirac Aviation, immatriculé F-GERP[12] survenait le à 16h04 à proximité de Castera-Lou près de Tarbes [13]. La collision faisait 4 morts, ceux du TB 10.
Le Merlin IV effectuait un vol régulier entre Nice et Tarbes/Lourdes sans passagers (vol YM 31). Il était en approche sur Tarbes, le TB-10 en vol d'entrainement, entrait également en approche, venant de Pau.
Le Merlin IV effectuait un atterrissage forcé sur l'aéroport de Tarbes. Le TB-10 était détruit.
La collision en vol des deux appareils a résulté de l’entrée du TB 10 dans la zone de circulation de l’aérodrome (ATZ) de Tarbes sans contact radio en même temps que le Merlin F-GERP, malgré les informations de trafic qui lui ont été fournies.