L’aéroport Marseille-Provence, (code IATA : MRS • code OACI : LFML), situé dans la commune de Marignane et à distance égale de Marseille et d'Aix-en-Provence, est un aéroport français.
Pour les articles homonymes, voir AMP.
Aéroport Marseille-Provence | |||||||||||||
Logo de l'aéroport depuis 2016 | |||||||||||||
Localisation | |||||||||||||
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Pays | France | ||||||||||||
Ville | Marignane | ||||||||||||
Date d'ouverture | |||||||||||||
Coordonnées | 43° 26′ 13″ nord, 5° 12′ 54″ est | ||||||||||||
Altitude | 23 m (74 ft) | ||||||||||||
Informations aéronautiques | |||||||||||||
Code IATA | MRS | ||||||||||||
Code OACI | LFML | ||||||||||||
Nom cartographique | M. PROVENCE | ||||||||||||
Type d'aéroport | Civil | ||||||||||||
Gestionnaire | Société AMP | ||||||||||||
Site web aéroport | Consulter | ||||||||||||
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Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône
Géolocalisation sur la carte : France
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En 2021, l'aéroport a vu passer 4,66 millions de passagers[1],[2],[3]. Il est desservi par trente-trois compagnies aériennes et propose plus de 120 destinations en Europe, en Afrique du Nord, du Canada et de l'Océan Indien. Cette même année 2021, il a été le 46e aéroport européen avec ses 8900 vols opérés[4].
Les travaux d'aménagement de l'aéroport débutent en 1922, sur un terrain de 130 hectares à 2 km de la ville de Marignane. Au nord se trouve un poste d'hydravion et une jetée de 200 mètres est construite pour en assurer la sécurité[5].
La première liaison de l'aéroport le relie à Toulouse via Perpignan puis, en 1925, la ligne Paris-Lyon est prolongée jusqu'à Marseille.
De nouvelles liaisons sont ensuite créées:
En 1927, la Lufthansa crée une ligne Berlin-Genève-Marseille prolongée en 1928 vers Barcelone et Madrid, la première liaison au-dessus de la mer Méditerranée, vers Alger, est créée en 1928 mais n'est au départ que postale.
L'aéroport est agrandi en 1929[5].
En 1961, l'aéroport est reconstruit (actuel Terminal 1 Hall A) par l'architecte Fernand Pouillon[6], l'architecture intérieure est confiée à Maxime Old[7].
En 1986, l'aéroport adopte son nom actuel d'« aéroport Marseille-Provence »[6]. Le Hall B est construit entre 1992 et 1998[6].
Le , l'avion du vol Air France 8969, pris en otage par le Groupe islamique armé, fait escale à Marseille, où le GIGN donne l'assaut. Cet événement entraîne l'arrêt des vols d'Air France vers l'Algérie jusqu'en 2003.
En 2006, inauguration du terminal 2 entièrement consacrée aux compagnies à bas prix, notamment Ryanair qui y installe une base régionale. Ce nouvel équipement permet une augmentation du trafic de 14 % dès 2007[8].
En , Volotea ouvre une base composée de 2 avions. Cette ouverture permet la création de 50 emplois ainsi que l'arrivée de 9 nouvelles destinations[9].
Le , Ethiopian Airlines ouvre la ligne vers Addis-Abeba à raison de trois liaisons par semaine et permet de bénéficier des correspondances vers plus de 60 destinations africaines.[10]
En , Air Sénégal lance la ligne vers Dakar[11].
En 2019, l’aéroport de Marseille-Provence a accueilli 10 151 743 passagers, un trafic en hausse de 8,1 % principalement portée par l’international. Avec ce cap des 10 millions de voyageurs franchi pour la première fois, il se porte à la troisième place des aéroports régionaux français, derrière Nice et Lyon.
En 2021, Marseille est repassé devant Lyon en tant que quatrième aéroport français et deuxième aéroport de province, à la faveur entre autres d'une meilleure reprise après Covid-19 concernant les vols low-cost, une première depuis 2000. Cela constitue une remarquable remontée, d'autant plus que Marseille avait rétrogradé à la sixième place française en 2017 et 2018, devancé notamment par Toulouse-Blagnac.
En , Ryanair annonce le programme le plus important jamais réalisé à Marseille avec un programme record pour un total de 60 routes et plus de 240 vols par semaine soit 87 de plus selon qu’en 2019, avant la pandémie de Covid-19. Par ailleurs, la flotte à Marseille passera de quatre à cinq avions cet été, dont deux 737-8200 de 197 sièges. L’investissement de Ryanair de plus de 500 millions de dollars « permettra de soutenir 150 emplois hautement rémunérés dans le secteur de l’aviation et plus de 2 800 emplois indirects » à l’aéroport Provence[12].
Un lieu de privation de liberté baptisé « zone d’attente », situé en bordure de la zone d’accès réservé des pistes de l’aéroport, dans des locaux détenus par la société Aéroport Marseille Provence[13], est utilisé par la police aux frontières pour enfermer pendant moins de 26 jours des étrangers non admis sur le territoire français. C'est la troisième zone d'attente en France en termes de nombre de personnes enfermées (360 personnes y ont été enfermées en 2019[14], 174 en 2021, la majorité de nationalité marocaine, turque ou tunisienne[13]) et l'une des plus vétustes. Des violations des droits des étrangers enfermés (comme des refus d’enregistrer la demande d’asile) y sont régulièrement constatées[14]. Le CGLPL juge sévèrement les conditions d'accueil: « L’enfermement dans une pièce, sans accès à l’air libre ni à une salle de détente, l’absence d’activités et l’aménagement spartiate des chambres rendent ces conditions non acceptables. »[15]. Au-delà de quarante-huit heures, un transfert vers le centre du Canet est obligatoire[13]. Cette zone n'est pas incluse dans le grand plan de rénovation qui doit aboutir au réaménagement de l’ensemble du hall 1 en mai 2024[13].
Les terrains de l'aéroport occupent 646 hectares[16] situés au nord de la commune de Marignane, à la limite avec Vitrolles. Bordé par l'Étang de Berre, l'aéroport est situé à 25 km de Marseille et de 24 km d'Aix-en-Provence.
L'aéroport Marseille-Provence compte deux pistes.
La piste 31R/13L d'une longueur de 3 440 mètres et d'une largeur de 45 mètres, son orientation géographique est 314° / 134° (313°/133° magnétiques).
Elle est principalement utilisée pour les départs et arrivées du trafic commercial.
Construit en 1961 par l'architecte Fernand Pouillon[6]
C'est le principal et historique terminal qui accueille la plupart des vols internationaux:
Lufthansa, Eurowings, Brussels Airlines, Swiss International Air Lines, British Airways, TAP Air Portugal, Iberia Líneas Aéreas de España, Volotea, Vueling Airlines, Transavia France, Aegean Airlines, Sky Express, Binter Airlines
Tunisair, Ethiopian Airlines, Air Sénégal, Royal Air Maroc, Air Algérie, Turkish Airlines, Volotea, Sun Express, El Al Airlines
Aelia Duty Free, Relay, Enseignes du groupe Casino
Caffé Rizzata, Chefs en Provence, Exki,Starbucks, Brioche Dorée,
Construit dans les années 1990.
Cette aérogare accueille les vols nationaux opérés par les compagnies suivantes:
Aelia Duty Free, Relay, Fnac, Groupe L'Occitane
Class'croute, Brioche Dorée, Starbucks,
Ouvert durant l'été 2006 et dédié aux vols low-cost, cette aérogare est entièrement consacrée aux vols à bas prix comme:
Aelia Duty Free, Relay, Starbucks
La Cantine des voyageurs, Class'croute.
En 2014, AMP, la société gestionnaire de l'aéroport, imagine le projet « Cœur d’Aéroport », dessiné à partir de 2017 par l'agence anglaise Foster + Partners accompagnée par les architectes marseillais Tangram[17]. Il se structure en deux temps. Dans un premier temps la phase dite « ferme » prévoit la construction d’un nouvel édifice central « cœur d’aérogare » et la rénovation des halls existants, puis la réfection et le repositionnement des voies de circulation des avions (taxiways). Elle doit être complétée par une seconde « phase conditionnelle ». Celle-ci consiste à réaménager une aire de trafic d’avions, créer de nouveaux parkings pour les aéronefs puis construire une jetée d’embarquement.
Le projet prend notamment en compte les prévisions de développement du transport aérien. AMP fait pour cela référence aux prévisions de l’Association du transport aérien international (IATA), selon lesquelles le nombre de passagers aériens devrait doubler en vingt ans. AMP prévoit de pouvoir accueillir à terme 18 millions de passagers (12 millions pour le Terminal 1 et 6 millions pour le Terminal 2), contre 10 millions en 2019[18].
Cependant, la crise du COVID-19 conduit à reporter la deuxième phase du projet à une date ultérieure, en fonction de l’évolution du trafic aérien.
La première phase du projet, se décline en deux opérations. D’abord la construction d’un nouvel édifice central « cœur d’aérogare » (d’une surface de 19 112,5 m2)[19] et la rénovation des halls existants. Le montant prévisionnel des travaux s’élève à 160 millions €. Pour AMP, quatre objectifs sont visés : la mutualisation et l’agrandissement des principales fonctions aéroportuaires, l’amélioration de la qualité de service, la mise en conformité aux nouvelles normes de tri des bagages et l’augmentation du nombre de commerces et de restaurants. Une zone commerciale centrale de 6 000 m2 serait ainsi créée. Cette réalisation permet par ailleurs, toujours selon AMP, d’anticiper les contraintes réglementaires liées à la sécurité sanitaire qui pourraient survenir[18].
La deuxième opération de la première phase du projet est celle de la réfection et du repositionnement des taxiways. Elle est intrinsèquement liée à la création de la jetée d’embarquement, c’est-à-dire à la deuxième phase dite « conditionnelle ». En effet, la création de cette jetée nécessite l’extension de l’aire de trafic afin d’accueillir des parkings avions supplémentaires (disposés au niveau de certains des actuels taxiways). L’alignement de ces voies aux pistes permet de recréer des voies d’accès. Les travaux de redressement des taxiways sont planifiés en avance de la deuxième étape du projet, car l’état de ces taxiways se détériore et nécessite leur réfection rapide[18].
Une enquête publique concernant cette première phase dite « ferme » a été réalisée en 2020. Le commissaire enquêteur a émis un avis favorable, considérant « que les avantages du projet l’emportent (…), sans conteste, sur les faibles inconvénients pour l’environnement qu’il génèrera ». Cette enquête a recueilli 158 avis favorables dont l’enquêteur souligne qu’ils émanent d’acteurs importants de la vie économique, touristique, culturelle et institutionnelle. À l’inverse, 607 des 849 contributions recueillies sont opposées au projet et demandent une réduction du trafic aérien en raison de son impact climatique[19].
Un collectif « Stop extension aéroport Marseille-Provence » s'est créé. Il est constitué de différentes associations de riverains - Cap au Nord, Eco Relais - ou de défense de l’environnement - Alternatiba Marseille, Attac Marseille, Greenpeace Marseille, Les amis de la Terre Bouches du Rhône. Il a obtenu le soutien d’autres organisations : Youth for climate Marseille, ANV COP 21 Marseille, Extinction Rebellion Marseille et Aix, Collectif Climat Pays d’Aix, France Nature Environnement Bouches-du-Rhône, Citoyens pour le Climat Marseille[20]. Certaines de ces organisations ont lancé une pétition "Non à l’extension de l’aéroport Marseille-Provence : ce projet est un non-sens climatique et social"[21].
Si AMP insiste sur l’effet non capacitif de cette première phase de travaux[18], les associations pointent les liens intrinsèques unissant les deux volets de « Cœur d’aéroport ». Selon elles, le découpage du projet en tranches invisibilise l’effet capacitif de l’opération en le faisant porter uniquement sur la jetée (phase 2)[pas clair]. Ces organisations dénoncent l’intensification du trafic aérien induite selon elles par le projet et donc l’augmentation des gaz à effet de serre produits. Dans son avis de 2019, l’Autorité environnementale « recommande au maître d’ouvrage et à l’État de démontrer la compatibilité du projet avec l’engagement de la France à atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, à traduire dans la SNBC »[22]. De son côté AMP précise que mettre en place les mesures de restriction du trafic aérien est une compétence de l’État[19]. AMP affirme en parallèle que la lutte contre le changement climatique est un axe majeur de sa stratégie de croissance vertueuse[23]. Il met en œuvres diverses actions en ce sens. AMP se fixe l’objectif d’atteindre le Net Zéro Carbone avant 2030 pour ses émissions directes de CO2 sur lesquelles il a la pleine maîtrise[24]. Son projet de nouveau bâtiment cœur d’aérogare est certifié HQE. Il vise l’obtention du niveau 3+ de la certification ACA (Airport Carbon Accreditation) en 2023[18]. Toutes ces actions et ces discours sont dénoncés par les associations comme relevant de « greenwashing » et de la dénégation de responsabilité. Elles soulignent notamment que les activités directement maîtrisées par Aéroport Marseille Provence et sur lesquelles portent les ambitions « zéro émissions » représenteront moins de 1 % des émissions de GES de la plateforme en 2045[18], car la plus importante source d’émission n’est pas prise en compte : les vols[25]. Elles pointent également que l’ACA est une initiative interne au secteur aérien émanant du Conseil international des aéroports, une association qui regroupe 1950 aéroports à travers le monde, elle leur apparaît donc comme une auto certification du secteur[25].
Outre l’incohérence du projet avec les objectifs de lutte contre le réchauffement climatique, les associations dénoncent « le fait que le trafic soit surévalué pour permettre de justifier économiquement l’ouvrage et le surdimensionnement du projet ». Elles soulignent que le Schéma de composition générale (SCG), document réglementaire obligatoire n’a pas été produit. Enfin, elles affirment que la prise en compte des effets sur la pollution sonore et atmosphérique n’est pas satisfaisante[26].
En février 2021, suite à la délivrance par le préfet d’un permis de construire pour la première phase du projet, un recours gracieux est déposé par les antennes locales de Greenpeace, d’Alternatiba, d’Attac et des Amis de la Terre. Sans résultat. Le 6 juin 2021, un recours contentieux est déposé devant tribunal administratif[27].
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La fréquentation de l'aéroport est en hausse quasi constante depuis plusieurs années, notamment depuis l'ouverture de l'aérogare « MP2 », renommée par la suite Terminal 2. En 2019, dix millions de passagers ont utilisé l'aéroport Marseille-Provence — un record — ce qui représente plus de 97 000 mouvements d'avions commerciaux. 62 % du trafic se fait vers ou en provenance de destinations internationales[16]. Ces chiffres font de Marseille-Provence le 5e aéroport français et le 3e hors région parisienne[28]. Trente-trois compagnies aériennes régulières sont présentes, offrant des liaisons directes vers plus de 120 destinations dans trente-quatre pays différents[16].
37 % du trafic est représenté par des compagnies low cost[29].
Année | Nombre de passagers | Mouvements commerciaux | Tonnage de Fret |
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1997 | 5 473 556 | 37 895 | |
1998 | 5 670 956 | 38 612 | |
1999 | 6 016 884 | 38 418 | |
2000 | 6 458 429 | 100 045 | 56 199 |
2001 | 5 932 029 | 218 | 40 553 |
2002 | 5 457 443 | 700 | 40 760 |
2003 | 5 364 763 | 81 345 | 38 775 |
2004 | 5 756 038 | 86 093 | 53 768 |
2005 | 5 859 480 | 87 827 | 57 109 |
2006 | 6 115 943 | 89 807 | 55 641 |
2007 | 6 962 773 | 96 737 | 40 709 |
2008 | 6 965 933 | 96 357 | 44 311 |
2009 | 7 290 119 | 96 338 | 48 748 |
2010 | 7 522 167 | 97 317 | 52 179 |
2011 | 7 363 068 | 95 924 | 53 019 |
2012 | 8 295 479 | 101 113 | 53 026 |
2013 | 8 260 619 | 97 220 | 51 793 |
2014 | 8 182 237 | 91 957 | 53 345 |
2015 | 8 261 804 | 90 648 | 52 207 |
2016 | 8 475 806 | 90 820 | 55 893 |
2017 | 9 002 086 | 92 707 | 56 132 |
2018 | 9 390 371 | 93 527 | 56 695 |
2019 | 10 151 743 | 97 503 | 59 694 |
2020[31] | 3 359 149 | 43 184 | 51 299 |
2021[32] | 4 631 133 | 55 984 | 56 526 |
L'aéroport Marseille Provence est le 2e aéroport de fret français avec Paris et 1er aéroport régional en fret express. Porte d'entrée pour les produits périssables en provenance d'Afrique (Poissons, fruits et légumes….). L’Aéroport Marseille Provence met à la disposition des opérateurs de fret un complexe ultra moderne de chambres froides de 1 200 m2 agréé poste frontalier par l’Union Européenne.
2019 : 59 694 tonnes de fret dont 52 260 tonnes de fret express
2021 : 51 222 tonnes de fret express
Entreprise de fret express implantée sur l'aéroport:
Compagnies | Destinations |
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Belgique ASL Airlines Belgium | Paris-Charles de Gaulle |
France ASL Airlines France | Ajaccio-Napoléon-Bonaparte, Bastia-Poretta, Nice-Côte d'Azur, Paris-Charles de Gaulle, Rennes-Saint-Jacques |
Allemagne DHL Aviation | Bruxelles-National, Leipzig/Halle, Malte, Nice-Côte d'Azur |
États-Unis FedEx Express | Lyon-Saint-Exupéry, Paris-Charles de Gaulle |
États-Unis UPS Airlines | Cologne/Bonn-K. Adenauer |
L'aéroport de Marseille Provence est également un pôle d'activité qui abrite différentes entreprises dans le secteur du transport comme Chronopost, Deutsche Bahn, Aviapartner, Newrest, Dimotrans.
Airbus Helicopters, premier fabricant d'hélicoptères civils au monde et l'un des principaux constructeurs d'hélicoptères militaires.
Le siège de la société est installé à côté de l'aéroport de Marseille Provence, où elle possède son principal site de production en France qui emploie environ 12 000 personnes.
Situé à l'opposée des pistes d'atterrissages, la base d'hélicoptère de secours est équipée de deux hélicoptères EC 145 de la Sécurité civile — appelés les dragons. Les missions des hélicoptères sont les secours urgent et sauvetage, police et assistance technique.
La Provence, grâce à son climat, sa géographie variée et son histoire, joue le rôle depuis toujours de décor de nombreuses œuvres romanesques ou historiques. Sa porte d'entrée par les airs que représente son aéroport fait ainsi partie intégrante de nombreux scénarios, de films à gros budgets comme de shows moins connus.
Le 26 décembre 1994, l'histoire de l'Aéroport est marqué[36],[37] par l'atterrissage de l'Airbus A300 d'Air France immatriculé F-GBEC qui devait assurer le vol AF8969 avant d'être pris en otage à l'aéroport d'Alger. Les autorités françaises et algériennes décideront de le laisser décoller en direction de la France. Les réserves de carburant étant insuffisantes pour voler jusqu'à Paris, les équipes de négociations poussent le commando à atterrir à Marseille pour faire le plein, l'aéroport étant jugé plus propice par les autorités pour une intervention. L'assaut final du GIGN sera déclenché à 17h12. À 17h29, l'ensemble des passagers et du personnel a été évacué et le dernier terroriste est abattu.
Depuis 2014, l'aéroport est géré par la société aéroportuaire Aéroport Marseille Provence (SA AMP). Son capital est détenu par l'État (60 %), la chambre de commerce (25 %), le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (5 %), le conseil départemental des Bouches-du-Rhône (5 %), la métropole d'Aix-Marseille-Provence (4 %) et la ville de Vitrolles (1 %)[16].
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