Le vol EgyptAir 804, un Airbus A320 reliant Paris-Charles-de-Gaulle en France au Caire en Égypte, s'est écrasé en mer Méditerranée le avec 66 personnes à bord, ne laissant aucun survivant[1]. L'avion avait été porté disparu alors qu'il volait à 37 000 pieds (11 300 m) d'altitude[2],[3],[4].
Vol EgyptAir 804 | |||
L'Airbus A320 SU-GCC d'EgyptAir en approche finale à l'aéroport d'Istanbul-Atatürk, en Turquie, en 2011. | |||
Caractéristiques de l'accident | |||
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Date | |||
Type | Perte de contrôle | ||
Causes | Erreur de maintenance | ||
Site | Mer Méditerranée entre la Grèce et l'Égypte | ||
Coordonnées | 33° 40′ 33″ nord, 28° 47′ 33″ est | ||
Caractéristiques de l'appareil | |||
Type d'appareil | Airbus A320 | ||
Compagnie | EgyptAir | ||
No d'identification | SU-GCC | ||
Lieu d'origine | Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle (France) | ||
Lieu de destination | Aéroport international du Caire (Égypte) | ||
Phase | Croisière, quelques minutes avant la phase de descente | ||
Passagers | 56 | ||
Équipage | 10 | ||
Morts | 66 | ||
Blessés | 0 | ||
Survivants | 0 | ||
Géolocalisation sur la carte : mer Méditerranée
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L'Airbus A320-232, immatriculé SU-GCC, MSN 2088, dont le premier vol date du , a été livré à la compagnie aérienne EgyptAir le [5]. Il assurait la liaison entre l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, en France, et l'aéroport international du Caire, en Égypte. Il avait effectué plusieurs vols et escales juste avant ce trajet[6].
Le , une information rapporte que, selon les relevés ACARS, l'avion « se serait posé trois fois en urgence au cours des 24 heures précédant le crash » en raison d'alertes signalant une anomalie à bord[7], ce que démentent toutefois une « source proche de l'enquête » ainsi que des responsables d'EgyptAir[8].
L'avion en partance pour l'aéroport international du Caire est parti du terminal 1 de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle le à 23 h 9 (UTC + 2). L'atterrissage au Caire était prévu à 3 h 15 (UTC + 2)[9].
Alors que l'avion s'apprête à quitter l'espace aérien grec à une altitude de 37 000 pieds (11 300 m), les contrôleurs aériens grecs tentent de recontacter le pilote à 2 h 26 (UTC + 2), sans succès. Une fois entré dans l'espace aérien égyptien, l'avion disparaît des écrans radars grecs à 2 h 29 (UTC +2) à 280 km du Caire[10].
Selon le ministre grec de la Défense, Pános Kamménos, peu après son entrée dans l'espace aérien égyptien, l'avion a tourné de 90° vers la gauche puis de 360° vers la droite tout en descendant de l'altitude de 37 000 pieds (11 300 m) à 15 000 pieds (4 600 m), et le signal radar a disparu à 10 000 pieds (3 000 m)[11].
Des données de communications ACARS (Aircraft Communication Addressing and Reporting System), diffusées le lendemain de la catastrophe, signalent dans les minutes précédant la disparition de l'avion des anomalies du dégivrage des fenêtres proches du copilote, ainsi que de la fumée dans les toilettes et le compartiment avionique situés derrière lui[12],[13],[14]. Le détecteur de fumée est un capteur optique qui se déclenche aussi en cas de brouillard dû à une brusque dépressurisation[15]. L'apparition de messages d'erreur concernant les vitrages du copilote a mené d'abord à l'hypothèse d'une décompression explosive.
Horodatage | ATA | Message ACARS | Signification du message[15] | |
---|---|---|---|---|
00:26Z | 3044 | Protection givre et pluie | ANTI ICE R WINDOW | Dégivrage de fenêtre droite |
00:26Z | 561200 | Fenêtres | R SLIDING WINDOW SENSOR | Capteur de la fenêtre droite coulissante |
00:26Z | 2600 | Protection incendie | SMOKE LAVATORY SMOKE | Fumée dans les toilettes |
00:27Z | 2600 | Protection incendie | AVIONICS SMOKE | Fumée dans l'avionique (ordinateurs de bord : système de pilotage) |
00:28Z | 561100 | Fenêtres | R FIXED WINDOW SENSOR | Capteur de la fenêtre droite fixe |
00:29Z | 2200 | Pilote automatique | AUTO FLT FCU 2 FAULT | Défaillance du pilotage automatique no 2 |
00:29Z | 2700 | Commandes de vol | F/CTL SEC 3 FAULT | Défaillance du système de pilotage no 3 (ailerons) |
D'après les autorités grecques, l'avion s'est abîmé dans l'est de la mer Méditerranée, dans le bassin levantin, au large de l'île grecque de Karpathos, dans l'espace aérien égyptien[16].
Le à 16 h GMT, le satellite radar de l'Agence spatiale européenne Sentinel-1A, détecte une fuite potentielle de carburant en Méditerranée orientale dans la zone du crash potentiel de l'appareil par 33°32'N / 29°13'E, soit à 158 NM dans le 136° de l'aéroport de Karpathos, sur une route se dirigeant vers l'aéroport du Caire à 121 NM plus loin. Une seconde image prise le lendemain à 04 h 00 GMT montre la nappe ayant dérivé de 5 km environ[17].
Le , la balise de détresse de l'avion, utilisant le système par satellites de télécommunications Cospas-Sarsat, émet et donne sa position permettant de mieux préciser le lieu du crash[18],[19]. La profondeur où furent retrouvés les débris n'excédait pas 3 000 mètres[20].
Le , arrivé sur zone, le navire Laplace a, selon l'annonce du BEA, capté « des signaux émanant probablement » d'une des deux boîtes noires de l'appareil[21]. La confirmation par le Ministère de la Défense a suivi[22].
Selon le ministre égyptien de l'aviation civile, Chérif Fathi, « la possibilité d'un attentat est plus grande que celle d'un problème technique[23],[24] ». Cependant, aucune revendication terroriste n'a été faite, contrairement à celle émise lors du vol 9268 de la compagnie MetroJet. L'appareil ayant effectué plusieurs vols et escales juste auparavant ce trajet, des problèmes liés à la sécurité ont été évoqués[25].
Fin , la commission d'enquête égyptienne indique qu'une détérioration due à une haute température ainsi que de la suie sont visibles sur des parties de l'avant de l'avion[26].
Le , le New York Times rapporte qu'au vu de l'analyse des boîtes noires, l'avion s'est probablement désintégré en plein vol après un incendie dans le cockpit ou près de ce dernier sans savoir pour autant si cet incendie était d'origine accidentelle ou criminelle[27].
Le , les enquêteurs de l'Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN) constatent la présence de TNT sur des débris de l'appareil, mais la justice égyptienne ne leur laisse pas la possibilité de les examiner en détail[28],[29].
Le , les relations entre l'Égypte et la France sont « polluées » du fait des conclusions contradictoires des causes du crash[30], les autorités égyptiennes privilégiant l'hypothèse de l'attentat tandis que les enquêteurs français du BEA accréditent la thèse d’un incendie qui se serait déclaré dans le cockpit avant de se propager dans le reste de l’avion[31].
Le , la commission d'enquête égyptienne annonce que des traces d'explosif ont été retrouvées sur les restes de passagers[32],[33].
Le BEA français refuse de corroborer les analyses d'explosif[34]. Il suggère que l'incendie aurait pu être provoqué par l’explosion des tablettes iPad et téléphones portables iPhone du copilote[35],[36]. Peu avant le décollage, les caméras de surveillance de l'aéroport ont filmé ces éléments contre la vitre du cockpit d'où les messages ACARS ont signalé le départ d'incendie[34].
Pour l’Égypte, accréditer la thèse de l'attentat fait retomber les conséquences de l'attentat sur l'administration de l'aéroport Charles de Gaulle. Corollaire : si la cause est un incident technique, la compagnie Egyptair doit en assumer la responsabilité[34].
Le , la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera indique que les enquêteurs sont convaincus de la thèse accidentelle du crash car ils n'ont pas retrouvé de trace d'explosif sur les corps des victimes françaises restituées en [37]
Dans un communiqué du , le BEA français répète qu'au vu des éléments dont il dispose, l’hypothèse privilégiée "est qu’un incendie s’est déclaré dans le poste de pilotage alors que l’avion évoluait à son altitude de croisière, incendie qui s’est développé rapidement et a entraîné la perte de contrôle de l’avion"[38].
Un rapport d’expertise commandé par la justice française, délivré en et révélé par le journal Le Parisien le , démontre que l’Airbus A320 d’Egyptair souffrait d’un défaut de maintenance et n’aurait jamais dû décoller de Paris[39],[40],[41],[42],[43]. Les deux experts désignés par les juges français ont découvert une vingtaine d’alertes concernant des défauts récurrents au cours des cinq vols ayant précédé sur deux jours le vol MS804[39]. Ces défauts concernaient en particulier des disjoncteurs électriques, une valve moteur dans le système de prélèvement d’air sur les moteurs de l’avion pour alimenter le système de pressurisation de l’appareil et le déclenchement du détecteur de fumées des toilettes[39],[43]. D'après les experts, « les défauts majeurs, signalés par alarme visuelle et sonore ne font l'objet d'aucun signalement technique »[39] et « les enregistrements démontrent que le ou les disjoncteurs ont été manuellement réengagés en totale contradiction avec les consignes du constructeur »[39].
D’après les données Acars analysées par les experts du 1er mai jusqu’au jour du crash, la défaillance électrique a été responsable d’alertes sur 29 vols et le problème de la valve moteur sur 51 vols[39]. D'après les deux experts, « les défauts ne sont signalés que lorsque l'aéronef est en base principale (Le Caire) afin, de toute évidence, d'éviter une immobilisation d'un aéronef en escale pour dépannage »[39]. Les experts remettent également en cause la compétence du technicien chargé de la maintenance Egyptair à l’aéroport Charles de Gaulle et estiment que « l'application non conforme des procédures et consignes ne permet pas à la compagnie EgyptAir d'apprécier correctement l'état technique de l'aéronef au moment du départ de CDG »[39]. Pour autant, estiment les deux experts, "l'étude des éléments mis à la disposition des experts ne permet pas de déterminer si l'accident de l'Airbus SU-GCC découle des différents défauts techniques dont souffrait cet aéronef", bien que la récurrence de certains défauts mentionnés puisse, selon eux, "être le signe précurseur d'une défaillance électrique majeure"[39]
Le , le ministre égyptien de l'aviation civile dément tout manquement imputable à la compagnie aérienne et déclare que "le système de suivi des pannes techniques de l’avion n’a enregistré aucun problème technique avant le crash"[44].
Le , le quotidien italien Corriere della Sera révèle[45],[46] les conclusions d'experts français qui imputent l'origine de l'incendie dans le cockpit à la conjonction de deux facteurs : une fuite du masque à oxygène du copilote et la combustion d'une cigarette fumée par le pilote ou le copilote. Ces conclusions n'ont pas encore été confirmées officiellement. La presse a souligné l'absence de transparence des autorités égyptiennes durant l'enquête.[47]
Selon les informations d'EgyptAir, l'avion transportait 56 passagers, dont trois enfants. L'équipage de 10 personnes était composé de cinq agents de bord, de deux pilotes et de trois agents de sécurité[11] :
Pays d'origine | Passagers | Équipage | Total |
---|---|---|---|
Égypte | 30 | 30 | |
France | 12 | 12 | |
Algérie / France[48],[49] | 4 | 4 | |
Canada[50] | 2 | 2 | |
Irak | 2 | 2 | |
Arabie saoudite | 1 | 1 | |
Australie / Royaume-Uni[51] | 1 | 1 | |
Belgique | 1 | 1 | |
Koweït | 1 | 1 | |
Portugal | 1 | 1 | |
Soudan | 1 | 1 | |
Tchad | 1 | 1 | |
Non identifié | 10 | 10 | |
Total | 56 | 10 | 66 |
Certains passagers ont des nationalités multiples. Le décompte se base sur des données préliminaires et peut dépasser 66. |
Le , les Égyptiens acceptent le principe de la tenue d’une commission d’identification, préambule indispensable pour que les corps soient rendus aux familles[52].
Le , les corps des passagers français décédés arrivent à Roissy[53].
Un avion de patrouille maritime Lockheed P-3 Orion appartenant au squadron VP-4[54] de la marine des États-Unis a été envoyé au large de la Grèce[2] pour participer aux recherches dès le premier jour du drame.
Un avion de reconnaissance Dassault Falcon 50M de l'aéronavale française s'est rendu sur la zone[55] dès le matin de la disparition de l'avion. Appartenant à la Flottille 24F, il est intervenu directement depuis la BAN de Lann-Bihoué[56]. Le navire collecteur de renseignements Dupuy-de-Lôme et l'aviso Enseigne de vaisseau Jacoubet de la Marine française ont reçu l'ordre de rejoindre la zone de recherche[57]. La recherche des boîtes noires s'avère difficile[58] compte tenu de la profondeur des eaux (3 000 mètres) à l'endroit de la zone de recherche[57]. Un Atlantique 2, équipé d'un nez entièrement vitré, est déployé à partir du [59]. La Marine déploie également le bâtiment hydrographique Laplace [60], afin de mouiller des hydrophones et détecter les boîtes noires immergées [61]. Il est fait appel à deux sociétés françaises spécialisées dans la recherche en eaux profondes, Alseamar[62]et Deep Ocean Search[63].
Arrivé sur zone le , le navire Laplace capte « des signaux émanant probablement » d'une des deux boîtes noires de l'appareil[64].
Le , le navire de recherches en eaux profondes français[65], le John Lethbridge[66], localise plusieurs points où reposent des débris de l'avion[67].
Le la boîte noire du cockpit (CVR, Cockpit Voice Recorder) est récupérée[68]. L'enregistreur de voix est endommagé, mais, apparemment, les enquêteurs ont pu « récupérer la partie qui contient la mémoire de l'appareil »[69]. Il a été aussitôt transféré vers Alexandrie, où il sera analysé par une équipe d'enquêteurs égyptiens[69].
Le , la seconde boîte noire (FDR, Flight Data Recorder, enregistreur des données du vol) est repêchée[70].
Le , le John Lethbridge arrive au port d'Alexandrie après avoir terminé sa mission et s'être assuré de la récupération de tous les restes humains sur le site du crash[71].
Le ministère grec de la Défense a annoncé le déploiement de quatre aéronefs militaires : deux avions (un Embraer Emb-145H de reconnaissance et un Lockheed C-130 Hercules de transport) et deux hélicoptères AS332 Super Puma[72]. La garde-côtière grecque participe également aux opérations de recherche[73].
La marine égyptienne a déclaré avoir trouvé des débris de l'appareil ainsi que des restes humains et des bagages appartenant aux passagers du vol[74].
Le à 16 h GMT, le satellite radar de l'Agence spatiale européenne Sentinel-1A, détecte une fuite potentielle de carburant en Méditerranée orientale dans la zone du crash potentiel de l'appareil par 33°32'N / 29°13'E. Une seconde image prise le lendemain à 04:00 GMT montre la nappe ayant dérivé de 5 km environ[17].
Le , la balise de détresse de l'avion, utilisant le système par satellites de télécommunications Cospas-Sarsat, émet et donne sa position permettant de mieux préciser le lieu du crash[18].
L'appareil est équipé de deux boîtes noires, le CVR Cockpit Voice Recorder, qui recueille les conversations dans le cockpit, et le FDR Flight Data Recorder, qui enregistre tous les paramètres de vol. Toutes deux ont été repêchées « en morceaux » les 16 et par le John Lethbridge[66], un navire de la société franco-britannique Deep Ocean Search[75]. Elles sont fortement endommagées. L'exploitation des enregistrements, effectuée en Égypte, sera longue, pouvant prendre plusieurs semaines, selon la commission d'enquête[76].
Le , les mémoires des boîtes noires sont envoyées en France dans les laboratoires du Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) pour réparation avant retour en Égypte pour dépouillement[77].
Le , le Comité d'enquête égyptien annonce que les données de l'enregistreur de voix du cockpit sont intactes et que « les membres du Comité quitteront bientôt la France pour ramener au Caire les enregistreurs réparés afin de poursuivre l'analyse et la lecture des données »[78].
Le , le CVR indique que l'un des deux pilotes présents dans le cockpit a essayé d'éteindre un incendie avant la catastrophe[79].
Le la commission d'enquête égyptienne révèle que le mot "feu" a été capté par le CVR[71].
Le , la mémoire du FDR, est restaurée et renvoyée en Égypte pour exploitation[80].
Le , les premiers dépouillements du FDR confirment les alertes du système automatisé de communications de l’appareil (ACARS), sur la présence de fumée dans les toilettes et à l’avant de la cabine[81].
Des débris de l'avion commencent à être retrouvés peu après le début des recherches ; certains flottant à la surface de la mer Méditerranée, d'autres en profondeur repêchés par le navire de recherche John Lethbridge. D'autres enfin s'échouent sur les côtes de la Méditerranée.
Le , des débris sont retrouvés sur les berges de Netanya, au nord de Tel-Aviv[82].
Le jour même de la catastrophe, une enquête judiciaire[83] a été ouverte en France et confiée à la Gendarmerie des transports aériens sous le contrôle du Parquet de Paris[84]. La France a également dépêché en Égypte une équipe d’experts du Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA)[57].
Le jour même de la catastrophe, à 8 h 30[85], le président de la République, François Hollande, a réuni plusieurs de ses ministres pour une réunion de crise à l'Élysée. Peu après, François Hollande s'est entretenu par téléphone avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi pour convenir des modalités de recherche et de coopération[86].
Une réunion d'information aux familles a été organisée au Quai d'Orsay le samedi au matin[87].
A partir d', des membres des familles concernées commencent à se poser des questions et s'expriment dans les médias français, dont :
Le jour de la catastrophe, Hillary Clinton reprend la thèse d'un acte terroriste évoqué par les autorités égyptiennes en ajoutant qu'il « faut un leadership stable et intelligent comme seuls les États-Unis peuvent en fournir en collaboration avec leurs alliés ». Tandis que son opposant à la prochaine campagne présidentielle Donald Trump est sûr « à 100% » qu'un avion a explosé dans le ciel et demande : « qu'attendons nous pour devenir plus forts, intelligents et vigilants ? »[102].
Le pape François envoie ses condoléances au président de la République arabe d'Égypte Abdel Fattah al-Sissi. Il l'assure de ses prières et « confie à Dieu les âmes des personnes décédées de différentes nationalités »[103].
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exprimé sa profonde tristesse et envoie ses « condoléances aux familles des victimes, aux gouvernements et aux peuples affectés par cette tragédie »[104].
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