Le vol Varig 820 était un vol régulier de l'ancienne compagnie aérienne brésilienne Varig, entre l'aéroport de Galeão (Rio de Janeiro) et celui d'Orly (Paris).
Vol Varig 820 | ||||
![]() Lieux de l'accident du vol Varig 820. | ||||
Caractéristiques de l'accident | ||||
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Date | ||||
Type | Incendie de cabine | |||
Site | Saulx-les-Chartreux | |||
Coordonnées | 48° 40′ 57″ nord, 2° 16′ 21″ est | |||
Caractéristiques de l'appareil | ||||
Type d'appareil | Boeing 707-320C | |||
Compagnie | Varig | |||
No d'identification | PP-VJZ | |||
Phase | Atterrissage | |||
Passagers | 117 | |||
Équipage | 17 | |||
Morts | 123 morts | |||
Survivants | 11 (10 équipage, 1 passager) | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Essonne
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En raison d'un feu de cabine, son appareil, un Boeing 707-320C, doit subir le un atterrissage forcé dans un champ de Saulx-les-Chartreux, commune située à environ 5 km du point de destination. Cet accident aérien coûte la vie à 123 personnes et laisse 11 survivants (dont 10 membres d'équipage et 1 passager).
17 membres d'équipage et 117 passagers prennent place à bord du Boeing 707, reliant Rio de Janeiro à Paris. Le vol se déroule normalement et la descente commence sur Orly lorsque les pilotes déclarent une urgence en raison d'une fumée dense qui gagne le cockpit et la cabine. L'enquête déterminera qu'elle provenait d'un feu parti des toilettes situées à l'arrière de l'appareil, à droite[1].
Alerté, le contrôleur aérien change le plan d'atterrissage pour que l'avion se pose sur la piste d'accès le plus direct. Les pilotes mettent leurs masques à oxygène mais la situation se détériore à tel point qu'ils ne peuvent plus lire les instruments ni voir ce qui se passe au dehors. Le commandant de bord n'a pas d'autre choix que d'ouvrir son hublot pour dissiper une partie de la fumée[1].
L'avion n'est plus qu'à cinq kilomètres de la piste, soit un peu plus d'une minute de vol, mais la situation est devenue à ce point intenable que les pilotes décident d'atterrir sans plus attendre. Vers 15 heures, l'avion heurte des arbres et se pose en catastrophe dans un champ. Les pilotes et les membres d'équipage survivants qui le peuvent sortent de l'appareil par les hublots du cockpit tandis que 280 sapeurs-pompiers arrivent rapidement de l'aéroport et des communes avoisinantes. Une porte est ouverte, mais seule une lourde fumée noire s'en échappe. Un seul passager respire encore. L'accident fait 123 victimes, toutes tuées par la fumée, l'incendie étant resté circonscrit aux toilettes[1].
La cause de l'incendie n'a jamais été déterminée mais une hypothèse probable est celle d'un mégot mal éteint jeté dans la poubelle des toilettes de l'avion[1].
À la suite de cela, la Federal Aviation Administration publie la directive de navigabilité AD 74-08-09 exigeant l'installation de pancartes d'interdiction de fumer dans les toilettes et de jeter des mégots dans les réceptacles à déchets, ainsi que l'établissement d'une procédure pour annoncer aux passagers qu'il est interdit de fumer dans les toilettes, pour installer des cendriers à certains endroits et pour inspecter périodiquement les couvercles des poubelles des toilettes afin de s'assurer qu'ils se referment correctement[2].
La plupart des passagers sont de nationalité brésilienne. Parmi eux se trouvent quelques personnalités :
Le commandant de bord, Gilberto Araujo da Silva, survit à l'accident mais décède quelques années plus tard, le dans la disparition du Boeing 707-323C de la même compagnie Varig.