Le Fouga CM.100 est un prototype d’avion de transport dérivé du planeur CM.10, conçu par le département aviation des Établissements Fouga & Cie après guerre.
Fouga CM.100 | |
Constructeur | Fouga |
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Premier vol | |
Équipage | 2 |
Motorisation | |
Moteur | 2 Renault/SNECMA 12S |
Type | moteur à pistons |
Puissance | 580 kW |
Dimensions | |
Envergure | 26,70 m |
Longueur | 17,90 m |
Hauteur | 5,83 m |
Surface alaire | 71,70 m2 |
Masses et charge | |
Masse à vide | 2 776 kg |
Masse maximale | 6 420 kg |
Performances | |
Vitesse maximale | 280 km/h |
Taux de chute minimal | m/s |
modifier |
À la suite de la rupture du contrat de fabrication en série du planeur cargo CM.10, le bureau d'étude décide de motoriser la cellule avec 2 moteurs à piston Renault/SNECMA 12 S. L'avion est proposé dans plusieurs configurations : avion cargo (2.000 à 2.500 kg de charge utile) et transport de passager (de 11 à 25 passagers)[1].
Le 23 août 1951 vole pour la première fois le CM.101.R, version du CM.100 avec des réacteurs auxiliaires Turboméca Piméné. Les réacteurs permettent d'augmenter la poussée au décollage, et ainsi d'augmenter la charge utile. La particularité du CM.101.R est que les turboréacteurs sont montés dans le carénage des moteurs[2]. Cette disposition inventée par le bureau d'études Fouga fait l'objet d'un accord avec la SNCASO qui la commercialise et la met en œuvre sur d'autres modèles (Douglas DC3[3], SO 30 P Bretagne[2]).
Du 21 novembre au 21 décembre 1950, le CM.100 participe avec un SCAN 30 et un MS-700 à un voyage de présentation en Afrique (AOF et AEF) destiné à éprouver les avions en conditions réelles et présenter les matériels français moderne à acheteurs potentiels de l'Union française[4],[5].
Le CM.100 (et ses variantes) n'a aucun succès commercial : le marché de l'avion-cargo est déjà pris par le Dassault MD-311[6].
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