Loire Aviation était un constructeur aéronautique français issu du groupe naval des Ateliers et Chantiers de la Loire. Implanté à Saint-Nazaire, il a fusionné en 1934 avec Nieuport-Astra avant de se transformer en SNCAO en 1936.
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Loire Aviation | |
Création | 1923 |
---|---|
Disparition | 1937 |
Siège social | Saint-Nazaire France |
Activité | construction aéronautique |
Produits | Avions, |
Société mère | groupe naval des Ateliers et Chantiers de la Loire |
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En 1923[1], les Ateliers et Chantiers de la Loire décidèrent d’affecter une usine située à Saint-Nazaire à la construction aéronautique[2]. Un accord fut trouvé avec les Établissements Gourdou-Leseurre et sous la direction de Mignot cette usine devait produire 257 Gourdou-Leseurre 32 destinés à équiper les groupes de chasse de l’Aéronautique navale. Durant cette période les appareils dessinés par le bureau d’études Gourdou-Leseurre étaient baptisés Loire-Gourdou-Leseurre.
L’association avec Gourdou-Leseurre fut rompue en 1928 et en 1930 les Ateliers et Chantiers de la Loire rebaptisèrent leur département aéronautique Loire Aviation[3]. Disposant désormais de son propre bureau d’études avec les ingénieurs Asselot, Jarrion, Guegand et Yves Jan-Kerguistel, Loire Aviation se lança donc dans la construction de ses propres appareils, le premier étant un monomoteur colonial à moteur Salmson de 250 ch, le Loire 10, dont deux exemplaires furent commandés au titre du Programme des Avions Coloniaux de 1930 avec un moteur Lorraine de 300 ch, devenant des Loire 11. Loire Aviation devait produire 232 appareils de sa conception, 70 Potez 25 A2, 19 Bloch MB.200 et 40 Dewoitine D.501 jusque fin .
En , les Ateliers et Chantiers de la Loire s’associèrent avec la Société Nieuport-Astra, chaque entreprise conservant la maitrise de son bureau d’études, ce qui explique que les Loire 250 et Loire-Nieuport LN 161 se soient trouvés en concurrence pour le marché des monoplaces de l’Armée de l’Air, marché remporté par le Morane-Saulnier MS.405.
Les deux entreprises fusionnèrent finalement le avec la création de la Société Anonyme Loire-Nieuport[4]. L’entreprise disposait de deux usines (Saint-Nazaire et [[Issy-les-Moulineaux[5]]]), de deux terrains d’essais (La Baule-Escoublac[2],[6] et Villacoublay) et son siège social était situé 4 rue de Téhéran à Paris, le Directeur Général étant Henry de l'Escaille.
En application de la loi de nationalisation des industries aéronautiques du , Loire-Nieuport devint Société nationale des constructions aéronautiques de l'Ouest (SNCAO) le [2],[7].
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