2 mitrailleuses Type 97 fixes de 7,7 mm de capot, 1 mitrailleuse Type 92 de 7.7 mm sur pivot au poste arrière
Externe
1 bombe de 250 kg sous le fuselage, 2 bombes de 30 kg sous les ailes[3]
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Origine
Début 1931 la Marine impériale japonaise recherchait un biplace embarqué de bombardement en piqué capable d’être équipé d’un train terrestre ou de flotteurs. Pour répondre à cette demande Aichi Tokei Denki Seizo Co demanda à Ernst Heinkel Flugzeugwerke de dessiner et construire un appareil répondant aux besoins de la marine japonaise[4]. Pour répondre à cette demande Heinkel dessina un biplan biplace à ailes égales décalées de structure métallique et revêtement partiellement entoilé, avec empennage classique haubané et train d’atterrissage fixe[4] Le modèle qui en découla, le He 66, fut amené chez Aichi, qui en commença immédiatement la production sous l'appellation de D1A1[4]. Un premier prototype HD 50W prit l’air au cours de l’été 1931, équipé de deux flotteurs et d’un moteur en ligne Junkers L 5 de 390ch, nettement insuffisant. Équipé d’un train terrestre et d’un moteur Siemens Jupiter VI de 490ch, le troisième prototype HD 50 fut expédié au Japon sous la désignation HD 66 avec une licence de production.
Les versions
Aichi AB-9: Après livraison à Nagoya le HD 66 subit quelques modifications: Renforcement du train d’atterrissage, montage d’un moteur Nakajima Kotobuki 2 Kai 1, un 9 cylindres en étoile de 580ch entraînant une hélice bipale[4]. Après essais comparatifs, le biplan Aichi fut retenu de préférence à ses concurrents Nakajima et Yokosuka et commandé en série fin 1934 comme bombardier embarqué de marine type 94, ou D1A1.
Aichi D1A1: Version de série de l’Aichi AB-9, qui se distinguait du prototype par un anneau Townend protégeant les têtes de cylindres du moteur, une légère flèche de voilure et le remplacement de la béquille arrière par une roulette non directionnelle. 162 exemplaires construits entre 1934 et 1937, soit 118 avec un Kotobuki 2 et 44 avec un Kotobuki 3 de 640ch au décollage (715ch à 2 800 m)[2].
Aichi D1A2: En 1936 Aichi proposa à la Marine japonaise une version améliorée du D1A1 portant la désignation constructeur AB-10. Ce nouvel appareil était surtout équipé d’un moteur Nakajima Hikari(en) 1 de 730ch caréné par un capot NACA, l’apparition de carénages de roues et des pare-brises plus efficaces pour l’équipage. Cette version fut adoptée par la Marine Impériale comme bombardier embarqué de marine type 96, ou D1A2. 428 exemplaires ont été construits jusqu’en 1940[2].
En opérations
Aichi D1A de la police maritime du Mandchoukouo.
Les 12e, 13e, 14e et 15e Kokutai furent équipés de l’Aichi D1A, et opérèrent depuis les porte-avions Akagi, Kaga et Ryujo. Utilisé durant la seconde guerre sino-japonaise, cet avion est surtout connu pour avoir attaqué et coulé la canonnière américaine Panay sur le Yang Tsé Kiang le (3 tués, 48 blessés). Le restait 68 D1A2 en service dans les unités de seconde ligne de la Marine impériale, utilisés essentiellement pour l’entraînement. Ce qui n’empêcha pas les Alliés d’attribuer le nom de code Susie à ces appareils[5]. Le D1A a été définitivement retiré de service courant 1942[2].
La garde côtière du Mandchoukouo a reçu une dizaine d'exemplaires qui ont été en service jusqu'en 1945.
(en) Christopher Chant, Aircraft of World War II: 300 of the World's Greatest aircraft 1939-4, New York, Barnes & Noble Books, , 320p. (ISBN978-0-760-71261-0, OCLC41383513).
(en) Réné J. Francillon (ill.J.B. Roberts), Japanese aircraft of the Pacific War, Londres, Putnam, , 2eéd. (1reéd. 1970), 570p. (ISBN978-0-370-30251-5, OCLC6124909).
(en) Robert C. Mikesh et Shorzoe Abe, Japanese Aircraft 1910–41, Londres, Putnam, coll.«Putnam's Japanese aircraft», , 320p. (ISBN978-0-851-77840-2, OCLC20691102)
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