Le CR929 est un projet conjoint d'avion de ligne biréacteurs long courrier du constructeur chinois Comac (Commercial Aircraft Corporation of China) et du consortium russe OAK (Объединённая авиастроительная корпорация ou Compagnie aéronautique unifiée)[4] d'une capacité allant de 280 sièges[4].
Cet article est une ébauche concernant un aéronef.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Cet article ou cette section contient des informations sur un avion prévu ou attendu.
Il se peut que ces informations soient de nature spéculative et qu'elles ne réflètent pas la version finale de l'avion.
CR929 | |
![]() Maquette du CR929 au Salon du Bourget 2017 | |
Rôle | Avion de ligne |
---|---|
Constructeur | ![]() ![]() |
Statut | En cours de construction |
Premier vol | 2025 (prévision)[1] |
Mise en service | 2028-2029 (prévision)[2] |
Investissement | 13-20 Md$[3] |
Livraisons | 0 |
En service | 0 |
Variantes | CR929-500 CR929-600 CR929-700 |
Masse et capacité d'emport | |
Passagers | 230 à 320 |
Performances | |
Autonomie | 10 000 à 14 000 km |
modifier ![]() |
Dans la série d'avions développée, l'avion fait suite au Comac C919. Il a été officiellement nommé CR929 en 2017, les lettres CR faisant référence à la Chine et la Russie parties prenantes du projet.
Le coût total de l'investissement est estimé entre 13 et 20 milliards de dollars[3].
Au printemps 2019, il a été rapporté[réf. souhaitée] que Pékin voulait vendre l'avion de ligne en Chine en propre, laissant à Moscou le marché intérieur russe et le marché mondial. Des sources chez UAC se plaignent que cette approche rendait le projet inutile pour la Russie. En effet, Moscou assumerait les risques commerciaux liés à la promotion de l'avion sur le marché mondial tout en renonçant aux bénéfices des ventes sur le marché chinois prometteur. Ni l'UAC ni les responsables russes n'ont officiellement confirmé que des pourparlers sur le partage des marchés de vente avaient lieu.
En novembre 2019, les partenaires chinois acceptent d'installer le centre à Moscou, avec une antenne à Shanghai.
La Russie et la Chine ont toujours des désaccords fondamentaux sur le projet. Le ministre russe de l'industrie et du commerce, Denis Manturov, les a résumés à l'été 2020 : « Les Chinois se sont lancés dans ce projet avec un seul objectif - obtenir des technologies et garder leur propre marché pour leur propre avion. Notre objectif n'était pas de partager des technologies, mais d'avoir accès au marché étranger. Néanmoins, nous recherchons un compromis et la poursuite du financement conjoint du programme. »[5]
L'appareil est prévu pour effectuer son premier vol en 2025 et entrer en production vers 2028-2029.
En 2023, la commercialisation pourrait démarrer avec un moteur d'une société internationale ou avec un moteur russe[6].