Air Méditerranée (code OACI : BIE) était une compagnie aérienne française charter fondée en 1997. Elle opérait ses vols au départ de Paris, Lyon et Nantes principalement, mais aussi au départ de Marseille, Toulouse et Tarbes. Son siège social se situe à Juillan sur la plateforme aéroportuaire de l'aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées[1]. Elle a transporté 1 314 500 passagers en 2006 et effectué 27 000 heures de vol. Son chiffre d'affaires a été de 225,6 M€ sur l'exercice de l'année 2008. Après des années de maigres bénéfices, la compagnie accusa ses premières pertes en 2010, 2,6 M€ ainsi qu'à peu près l'équivalent en 2011 [2]. La compagnie a eu son siège au Fauga, à proximité de Toulouse[3].
Pour les articles homonymes, voir BIE et Air (homonymie).
IATA | OACI | Indicatif d'appel |
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ML | BIE | Méditerranée |
Date de création | |
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Date de disparition |
Basée à | Paris CDG et Orly, Lyon oport de Nantes. |
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Autres bases | Marseille, Toulouse, Bordeaux, Brest, Strasbourg et Euroairport de Bale Mulhouse Fribourg |
Taille de la flotte | 11 |
Nombre de destinations | 64 villes à travers 28 pays en fonction des affrètements. |
Siège social | Juillan |
Société sœur | Daallo Airlines[réf. nécessaire] |
Filiales | Hermes Airlines |
Effectif | 289 |
Dirigeants | Antoine Ferretti |
Chiffre d'affaires | 172 M€ (2014) |
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Résultat net | -12.2 M€(2014) |
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Son président est Antoine Ferretti, fondateur. Depuis , il souligne une concurrence importante et déloyale, de la part de Transavia[4],[5], ainsi que des compagnies étrangères présentes en France. Le , la société est mise en liquidation judiciaire.
La compagnie, basée à Toulouse, a été créée en 1997. Elle effectue des vols réguliers et charter desservant le bassin méditerranéen[6].
Fortement touchée par le Printemps arabe, cette compagnie dépendant des voyagistes commença à s'adapter à la situation[7]. En , elle commença à commercialiser elle-même des sièges directement auprès du grand public, en créant un site marchand. En , elle créa une filiale à 80 %, Hermes Airlines, compagnie aérienne grecque à bas coût pour conquérir des marchés touristiques extra-communautaires à destination des îles grecques. Ces marchés n’étant pas régis par les règles du Ciel unique européen, seules les compagnies du pays de départ et du pays de destination peuvent opérer de telles lignes. En , elle poursuit sa commercialisation auprès du grand public en étant présent sur le canal de distribution AMADEUS, accessible aux agences de voyages. L’impact du Printemps arabe et la baisse d’activité de 20 % subie par Air Méditerranée, ont contraint, en fin d’année 2011, à la mise en place d’un plan de sauvegarde de l’emploi et à la suppression de 85 postes (2 postes administratifs / 83 postes de navigants), en adaptant le nombre de ses avions et du personnel navigant à la réalité du marché français. Pour Air Méditerranée, l’activité d’Hermès Airlines est complémentaire, puisqu’Air Méditerranée met au service de sa filiale l’intégralité de ses services au sol, préservant ainsi les emplois administratifs de son siège du Fauga (banlieue de Toulouse). De même, la création d’Hermès Airlines permet à Air Méditerranée d’alléger les charges de location de sa flotte en transférant une partie des avions qu’elle loue, en dotant Hermès Airlines. En , trois appareils furent transférés à Hermès Airlines.
Ces transferts d’avion ont créé l’émoi des syndicats du personnel navigant, qui ont interpellé les pouvoirs publics à faire face à ce qu’ils appellent une « délocalisation ». Or selon la direction générale de l'aviation civile (DGAC), il n'existe rien d'illégal dans ce montage à la suite de quoi le personnel navigant lança de nombreuses gréves et opposition a la direction de la compagnie, ce qui aggrava la santé de la compagnie. Air Méditerranée est contraint d’adapter sa flotte à un marché français en régression (crise économique, Printemps arabe) et déploie une filiale pour conquérir le marché réceptif grec.
Antoine Ferretti se battra jusqu'au bout pour son entreprise mais après plusieurs exercices déficitaires et l'opposition d'une partie du personnel navigant à travailler pour le rétablissement de la compagnie contrairement aux équipes sol, la compagnie s’est placée volontairement en redressement judiciaire début 2015 pour poursuivre ses activités[8]. La liquidation judiciaire est prononcée le : le seul candidat à la reprise, un ancien commandant de bord d’AOM, n’ayant pas pu verser la caution de 2,3 millions d'euros[6]. Toutefois, la société souhaitait faire appel de la décision et réunir d'ici le les fonds nécessaires à sa reprise[9]. Sa filiale Hermès lui doit 6 millions d'euros[10].
En 2015, Air Méditerranée exploitait les appareils suivants[11]:
Type d'appareil | En exploitation | Commandes | Nombre de sièges |
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Airbus A321-100 | 4 | 0 | 220 |
Airbus A321-200 | 5 | 0 | 220 |
Boeing 737-500 | 2 | 0 | 131 |
Total | 11 | 0 |
De par ses vols affrétés de manière régulière, saisonnière ou ponctuelle la compagnie transporte des passagers vers de très nombreuses villes en Europe, en Afrique, et au Moyen-Orient. Au elles étaient :
Europe du Sud :
Europe de l'Ouest :
Europe du Nord :
Afrique du Nord :
Afrique de l'Ouest :
Proche-Orient :
Air Méditerranée fait appel, par le biais de la sous-traitance, à des entreprises de maintenance telles que :
Le label horizon n'existe plus depuis le [C'est-à-dire ?]
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