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Les Transports aériens intercontinentaux (plus connus sous le sigle TAI) étaient une ancienne compagnie aérienne française.

Transports aériens intercontinentaux
IATAOACIIndicatif d'appel
TAI
Repères historiques
Généralités
Basée à Aéroport Paris-Le Bourget


Un SNCASE SE-2010 Armagnac de TAI vers 1953
Un SNCASE SE-2010 Armagnac de TAI vers 1953
Un Douglas DC-6B de TAI sur l'aéroport d'Orly en 1957
Un Douglas DC-6B de TAI sur l'aéroport d'Orly en 1957

Fusion avec l'Union aéromaritime de transport


En 1963, TAI a fusionné avec l'Union aéromaritime de transport, donnant la compagnie Union de transports aériens.


Lignes


Au début des années 1950, les lignes de TAI sont :

En 1957, la ligne de Saigon est prolongée vers Darwin, Brisbane, Nouméa et Auckland. Pendant la construction d'un aéroport à Tahiti, TAI commence à desservir Bora Bora en 1958. Jusqu'à l'ouverture de cet aéroport en 1960, Bora Bora est desservie par des hydravions Short Solent[1]. En 1957, un Douglas DC-3 de la compagnie dessert également l'aéroport de Wallis-Hihifo[2].


Flotte


DC-8-53 Sarigue préservé au musée du Bourget
DC-8-53 Sarigue préservé au musée du Bourget

Dans les années 1950, la flotte de TAI comprend des SNCASE SE-2010 Armagnac, des Douglas DC-4 et des Douglas DC-6 avec une livrée vert clair. Après avoir acquis des Douglas DC-7C, TAI commande ses premiers appareils à réaction : trois Douglas DC-8-30 reçus en 1960, qui seront utilisés dans le Pacifique Sud, notamment sur des vols Los Angeles - Papeete, ce qui représentait alors le plus long vol régulier au-dessus de l'océan[3]. TAI étend alors son réseau à Jakarta en Indonésie. L'arrivée des DC-8 va de pair avec une nouvelle livrée avec des filets verts sur les flancs du fuselage et la dérive de la queue ornée de bandes vertes et blanches avec le sigle "TAI".[réf. souhaitée]

L' Official Airline Guide de mentionne onze vols chaque semaine au départ d'Orly : sept DC-6B vers l'Afrique continentale, deux vers Tananarive, un vers Auckland et un vol en DC-7C vers Jakarta.

Ses revenus, voyageurs/kilomètres, en ne comptant que les vols réguliers, sont de 300 millions en 1957 et 369 millions en 1960.

Le second DC-8 livré à TAI, immatriculé à l'origine F-BIUZ, est préservé au Musée de l'Air et de l'Espace, du Bourget depuis 2001. Cet appareil sera transféré à UTA puis supplanté par les DC-8-50 à réacteurs à double flux. L'armée de l'air le rachète en 1973 pour le centre d'essais en vol où il effectue des expérimentations électroniques jusque dans les années 1990[3].


Accidents


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Le , la compagnie aérienne française Transports Aériens Intercontinentaux déplore la perte d'un Douglas DC-6B, victime d'un crash en pleine nuit, ce dernier heurtant une dune, non loin du Caire. Bilan de l'accident : quarante-neuf voyageurs et trois membres d’équipage perdent la vie. Le pilote Charles Billet aurait demandé à son copilote, Robert Rolland, de faire une approche sans visibilité en guise d'exercice d’entraînement.[4]

Le , le DC-7C F-BIAP assurant le vol Paris - Abidjan s'écrase au décollage lors de l'étape Bordeaux - Bamako. L'appareil décollant de nuit, sans phares, cesse rapidement de grimper et commence à perdre de l'altitude, percutant des pins avant de s'écraser dans une forêt, à 1 050 m de la piste 23 de l'extrémité de la piste de l'Aéroport de Bordeaux-Mérignac. 54 des 65 occupants perdent la vie dans ce crash attribué à une erreur de pilotage lors d'une phase critique du décollage, aggravée par le manque de précision des instruments et l'absence de repères visuels[5].


Références


  1. Davies, p. 278
  2. Raymond Mayer, « Le classement des archives administratives de Wallis-et-Futuna (1951-2000) de Gildas Pressensé », Journal de la Société des Océanistes, no 129, , p. 305–322 (ISSN 0300-953x, lire en ligne, consulté le )
  3. Christian Leblanc, « Le Douglas DC-8 », sur Association des amis du musée de l'Air, (consulté le )
  4. Le 20 février 1956 dans le ciel : Un Douglas de la TAI s’écrase et fait plusieurs morts
  5. Inspection générale de l'Aviation Civile, Rapport final de la commission d'enquête sur l'accident survenu le 24 septembre 1959, à Bordeaux-Mérignac, à l'avion F-BIAP de la compagnie T.A.I., Brétigny, , 13 p. (lire en ligne)

На других языках


[en] Transports Aériens Intercontinentaux

Transports Aériens Intercontinentaux was a private French airline, based at Orly Airport, Paris. In 1963, it was merged with Union Aéromaritime de Transport on 1 October 1963 to form UTA French Airlines.
- [fr] Transports aériens intercontinentaux

[it] Transports Aériens Intercontinentaux

La Transports Aériens Intercontinentaux, o più semplicemente TAI, era una compagnia aerea francese privata con sede all'aeroporto di Orly, Parigi. Nel 1963 venne fusa con l'Union Aéromaritime de Transport il 1º ottobre 1963 per formare la UTA French Airlines.



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