La société nationale de constructions aéronautiques Sud-Aviation[2], connue sous le nom abrégé Sud-Aviation, est un constructeur aéronautique français existant entre 1957 et 1970.
Le second prototype de la Caravelle inspecté par Charles de Gaulle en 1959.Le prince Philip Mountbatten visitant un cockpit (prototype en bois?) en 1965.Ouvriers en grève de l'usine de Saint-Martin-du-Touch le , encadrés par des Gendarmes mobiles.
Au , elle est la première entreprise aéronautique d'Europe occidentale continentale avec 24 500 employés, des sites dans dix villes françaises, 71 hectares de surfaces couvertes développées et 9 370 machines-outils.
La société est connue du grand public par ses avions Caravelle et Concorde, ses hélicoptères Alouette, Frelon et Puma. Elle est également constructeur d'appareils électroménagers (lave-linge, lave-vaisselle, téléviseur) sous les noms de marques pour grand public FRIGEAVIA / TELEAVIA, au tournant des années 1960.
Le mouvement ouvrier de l'usine Sud-Aviation à Bouguenais comptant plus de 2 600 employés[3], qui dura du au , est à la fois le premier et le plus long de Mai 68[4]. La direction voulait réduire le temps de travail de 48h par semaine à 46h30 puis 45h, en ne compensant les pertes de ressources qu'à hauteur de 1% du salaire.
En 1970, Il fusionne avec Nord-Aviation et la Société d'étude et de réalisation d'engins balistiques pour créer la Société nationale industrielle aérospatiale (SNIAS).
Production
Le Concorde après son premier vol le 2 mars 1969 sur l'aéroport de Toulouse-Blagnac.La Une du no64 du bulletin interne Échos Sud-Aviation de , avec photo d'un prototype d'un corps de rentrée d'un MSBS M1.
Fusées sondes Bélier, Centaure, Dragon et Veronique au musée de l'Air et de l'Espace (au premier plan, une fusée Rubis).
Au début des années 1960 l'établissement de Cannes de Sud-Aviation développe une première génération de fusées-sondes brulant du propergol solide sur la base de spécifications du CNET. Ces fusées-sondes sont construites en utilisant des blocs de poudre existant. Elles sont utilisées par différentes agences (CNET, CNES, ESRO) et les armées pour des missions scientifiques et technologiques. Une deuxième génération de fusées-sondes plus modulaires et plus performantes est développée dans la deuxième moitié des années 1960. Un des modèles est construit sous licence par l'Inde et le Pakistan.
CNES, Institut français d'Histoire de l'Espace, Association Amicale des anciens du CNES, Les débuts de la recherche spatiale française: au temps des fusées sondes, Paris, Editions Edite, , 398p. (ISBN978-2-84608-215-0), p.98-100
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