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Le Mi-24 (code OTAN Hind) est un hélicoptère d'attaque soviétique du constructeur Mil avec une capacité de transport léger.

Mil Mi-24D "Hind"

Un Mil Mi-24 de l'armée de l'air géorgienne.

Rôle Hélicoptère tactique armé
Constructeur / Mil
Premier vol
Mise en service 1972
Date de retrait Toujours en service
Nombre construit + de 2 500 exemplaires
Équipage
2/3 + 8 soldats
Motorisation
Moteur Klimov TV3-117
Nombre 2
Type Turbomoteurs
Puissance unitaire 2 200 ch
Nombre de pales 5
Dimensions
Diamètre du rotor 17,30 m
Longueur 17,51 m
Hauteur 4,25 m
Masses
À vide 6 500 kg
Charge utile 2 500 kg
Carburant 1 454 kg
Avec armement 11 100 kg
Maximale 11 500 kg
Performances
Vitesse de croisière 260 km/h
Vitesse maximale 346 km/h
Plafond 4 500 m
Plafond avec effet de sol 2 200 m
Plafond sans effet de sol 1 500 m
Vitesse ascensionnelle 900 m/min
Distance franchissable 750 km
Armement
Interne Canon gatling à 4 fûts de 12,7 mm JakB
Externe • 4 paniers à roquettes UB-32-57 de 57 mm
• 4 missiles antichar 9M114 (AT-6 Spiral) ou 4 missiles AT-2 Swatter
Avionique
Pod de visée optronique KPS-53A, IFF, lance-leurres infrarouge et radar, intensificateurs de lumière, détecteurs d'alerte radar et départ de missiles, etc.

Plus de 2 500 exemplaires du Hind ont été produits et vendus à travers le monde. Ils ont été engagés dans de nombreux conflits, dont la guerre soviétique en Afghanistan, la guerre Iran-Irak, les guerres de Tchétchénie, en Côte d'Ivoire (de 2002 à 2004), au Tchad en 2008, et en Ukraine en 2022.


Développement


Au début des années soixante, l’idée de disposer de l’équivalent volant d’un véhicule de combat d'infanterie germe au sein de l’Armée rouge. L’un des avocats de cette idée est le général Mikhaïl Leontievitch Mil, dirigeant du bureau d’étude OKB-329, aussi appelé bureau Mil, du nom de son fondateur et dirigeant. Après quelques années passées à mûrir le concept, Mil dévoile en 1966 dans son usine de Panki, près de Moscou, le V-24, un hélicoptère de combat basé sur un projet d’hélicoptère utilitaire, le V-22. L’appareil présenté est alors une maquette, dont l’objectif est essentiellement de matérialiser le concept d’un hélicoptère de transport de troupe lourdement armé et blindé. À ce titre, le V-24 est effectivement bien doté avec un armement composé de deux canons GSh-23L, quatre à six missiles antichar, deux à quatre paniers contenant chacun seize roquettes S-5, tandis que huit soldats et deux membres d’équipage peuvent prendre place dans la cabine blindée[1],[2].

La démonstration de Mil ne rencontre pas immédiatement le succès escompté, de nombreux généraux, notamment le maréchal Rodion Malinovski, alors ministre de la défense, ne croyant pas à l’avenir de telles armes. Il parvient néanmoins à convaincre en 1967 le maréchal Andreï Gretchko d’établir une commission pour se prononcer sur la question, celle-ci décidant finalement le , malgré des avis très partagés, de lancer un appel à proposition pour un hélicoptère de soutien[3]. Mil, qui s’était préparé à une telle éventualité, propose rapidement deux concepts préliminaires : un hélicoptère léger de sept tonnes ayant un seul moteur et un lourd de plus de dix tonnes disposant de deux moteurs. Cependant, Kamov, le bureau de développement rival de Mil, propose également de son côté un projet moins couteux, dérivé du Ka-25. C’est finalement la proposition d’hélicoptère lourd de Mil qui est retenue le , à la condition toutefois que de nombreuses modifications soient effectuées sur l’armement, une emphase plus importante devant notamment être accordée aux missiles, les canons étant considérés par les généraux soviétiques comme dépassés dans la lutte antichar[4],[5].

Mil construit dans un premier temps une maquette à taille réelle, qui est approuvée par l’armée de l’air en . Un premier prototype est ensuite construit et livré en , cette rapidité s’expliquant par l’utilisation de composants provenant du Mi-14, en particulier les moteurs et le rotor[6]. Les essais en vol libre débutent le , le premier prototype étant rapidement rejoint par un second, puis par dix exemplaires d’essai[7]. Les vols de test alternent avec des vols de démonstrations devant démontrer à l’état-major l’efficacité du nouvel appareil. C’est pendant l’une de ces démonstrations qu’un des appareils s’écrase à la suite d’une erreur de pilotage, tuant toutes les personnes à bord. Cet accident n’empêche pas les tests de validation de commencer quelques mois plus tard, en , ceux-ci révélant toutefois d’importants problèmes de stabilité ainsi que des difficultés liées à l’emplacement de l’armement[8].

La production en série débuta en 1972 ; c'est seulement à ce moment-là que les occidentaux découvrirent l'existence du projet et seulement en 1974 que les premières photos leurs parvinrent.

Les Mi-24 étaient assemblés dans les usines de Rostov-sur-le-Don et d'Arseniev.


Versions


Dessins de profil des versions du Mi-24
Dessins de profil des versions du Mi-24

Versions de série


La production des Mi-24 avec cockpit anguleux fut d'environ 240 appareils et prit fin en 1974.

Mil Mi-24 de l'armée polonaise.
Mil Mi-24 de l'armée polonaise.
Deux Mi-24P russes en exercice au Tadjikistan en 2020.

Mises à jour


Mitrailleuse multitubes Yakushev-Borzov YakB de 12,7 mm à l'avant d'un Mi-24
Mitrailleuse multitubes Yakushev-Borzov YakB de 12,7 mm à l'avant d'un Mi-24

Engagement dans des conflits


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Guerre de l'Ogaden


La guerre de l'Ogaden (1977-1978) fut la première utilisation du Mi-24 dans un conflit armé. L'Éthiopie engagea ses Mi-24 contre la Somalie. Les hélicoptères faisaient partie d'un envoi massif d'équipement militaire par l'Union soviétique.


Guerre entre le Cambodge et le Viêt Nam


En 1978, les Mi-24A de l'armée de l'air du Viêt Nam attaquèrent les postes et installations des Khmers rouges au Cambodge. Les frappes continuèrent jusqu'en 1986, année durant laquelle les forces khmères furent repoussées jusqu'à la frontière thaïlandaise.

Un Mi-35 Hind de la force aérienne afghane durant une sortie d'entraînement en 2009
Un Mi-35 Hind de la force aérienne afghane durant une sortie d'entraînement en 2009

Guerre d'Afghanistan


Entre 1979 et 1989, le Mi-24 fut massivement employé en Afghanistan par les forces soviétiques. Sa puissance de frappe était déployée pour détruire les postes des combattants afghans. Mais la livraison par les États-Unis de missiles Stinger aux Moudjahiddin rendit les Mi-24 et les Mi-8 beaucoup plus vulnérables.

Les pertes s'élevèrent à 333 hélicoptères Mi-24 lors des opérations aériennes. Un nombre inconnu d'appareils furent perdus à la suite de tirs depuis le sol. Le cockpit était fortement blindé et pouvait même supporter des projectiles d'un calibre .50 (12,7 mm), mais l'arrière de l'appareil était nettement plus vulnérable.

Les missiles Stinger étant guidés par la chaleur, ils atteignaient l'échappement situé au-dessous du rotor ce qui provoquait la désintégration quasi immédiate de l'appareil. Des contre-mesures et un système de détection de missiles furent ajoutés par la suite dans tous les appareils soviétiques (Mi-4, Mi-8 et Mi-24).

Les combattants afghans surnommaient le Mi-24, le « chariot de Satan » (en arabe : « عربة الشيطان », Shaitan-Arba)[9].

Après l'intervention américaine en Afghanistan, l'International Security Assistance Force (ISAF) a estimé que le Mi-24 était pourtant l'appareil le plus adapté aux besoins de l'Afghan Air Corps. Aux 12 appareils en service à l'automne 2008 se sont ajoutés 6 appareils provenant des surplus tchèques livrés à Kaboul le [10].


Guerre Iran-Irak


L'aviation de l'armée de terre irakienne utilisa ses Mi-24 dans sa guerre contre l'Iran. Les médias occidentaux ont notamment repris des déclarations irakiennes selon lesquelles les Hind avaient affronté à plusieurs reprises des AH-1J SeaCobra iraniens achetés au temps du Shah, et qu'en , un Mi-24 irakien avait abattu un F-4 Phantom II iranien avec un missile antichar. Cependant, d'anciens pilotes irakiens interrogés ne se souviennent pas d'un tel évènement et pensent qu'il s'agit d'une invention.

Les pilotes irakiens appréciaient la distance franchissable, l'armement, la vitesse et la visibilité du Mi-24, mais pas la grosse taille et le manque d'agilité de l'appareil, ni le manque de précision de son système d'armes. Les Hind irakiens furent peu utilisés dans un rôle antichar, le seul missile antichar dont ils disposaient, l'AT-2 Swatter, manquant de précision. À partir de l'été 1982, les Mi-24 furent utilisés avec des hélicoptères SA.342L Gazelle en équipes « hunter/killer » : les Mi-24 attaquaient en premier des positions iraniennes à la roquette de 57 mm, essayant de neutraliser les positions antiaériennes ; les Gazelle suivaient, profitant de la confusion pour utiliser leurs missiles antichars HOT contre des chars iraniens[11].


Guerre civile au Nicaragua


Au début des années 1980, les Mi-24 furent utilisés par l'armée sandiniste au Nicaragua.


Guerre civile du Sri Lanka


La force indienne de maintien de la paix (1987-1990) au Sri Lanka était composée de Mi-24 qui permirent de détruire et limiter l'expansion des troupes tamoules. Depuis 1991 et jusqu'à ce jour, l'armée aérienne du Sri Lanka utilise des Mi-24/35P et des Mi-24V/35. Ils ont été mis à jour avec du matériel électronique israélien.


Guerre du Golfe


Pendant l'invasion du Koweït par l'Irak, une partie seulement des Mi-24 irakiens fut déployée. Saddam Hussein ne les employa pas en totalité afin de toujours en disposer après la guerre. Des hélicoptères furent envoyés près de la frontière iranienne, avec d'autres appareils irakiens, dans l'espoir d'éviter leur destruction au sol. Mais les Iraniens s'emparèrent de cette flotte et l'utilisèrent dans leur propre armée[réf. nécessaire]. Les appareils restants servirent ensuite contre l'insurrection en Irak de 1991.


Croatie


Ils furent utilisés durant l'opération Tempête en 1995, mais avaient déjà été employés en Croatie en 1993.


Macédoine


Entre février et , l'armée de Macédoine a utilisé ses Mi-24V (fournis par l'Ukraine) contre les combattants indépendantistes lors de l'insurrection albanaise de 2001 en Macédoine.


Tchétchénie


Pendant la première et la seconde guerre en Tchétchénie, les Mi-24 russes subirent des pertes importantes. Plus vulnérables aux tactiques de guérilla des combattants tchétchènes, on suppose qu'une dizaine d'hélicoptères furent abattus ou s'écrasèrent. Ces pertes seraient en partie dues au mauvais entretien d'une flotte peu à peu obsolète face à l'armement anti-aérien moderne.


Soudan


En 1995, les forces aériennes soudanaises firent l'acquisition de 6 Mi-24. Ils furent utilisés dans le sud du pays et dans les montagnes nubiennes contre le SPLA. Au moins deux appareils furent détruits en dehors des combats pendant la première année de l'engagement mais pourraient avoir été remplacés.

Douze autres exemplaires furent livrés en 2001 et utilisés de manière intensive dans les champs pétroliers du sud. Ils ont également été engagés dans le conflit du Darfour dès 2004.


Congo


L'armée de l'air indienne engagea ses Mi-25/35 dans la mission de maintien de la paix de l'ONU en République démocratique du Congo.


Guerre d'Irak


Les troupes polonaises utilisent six Mi-24D depuis . L'un des appareils s'est écrasé le dans une base aérienne à Al Diwaniyah. Après la fin de sa mission, la Pologne va probablement céder ses appareils à la nouvelle armée irakienne.


Tchad


Les troupes terrestres du président Idriss Déby dans la guerre civile tchadienne bénéficiaient en du soutien d'hélicoptères dont deux Mi-24/35 pilotés par des mercenaires, la logistique étant en partie assurée par des tchadiens. L'un d'eux se pose en catastrophe le , brisant son rotor[12],[13].


Côte d'Ivoire


Après l'éclatement de la rébellion en septembre 2002, le gouvernement en de la même année se dote d'armes parmi lesquelles des Mi-24, manœuvrés par des pilotes biélorusses et sud-africains.

Le , ces hélicoptères sont neutralisés sur la base de Yamoussoukro, après l'attaque, par des Soukhoï Su-25 ivoiriens, d’un camp militaire de la force d'interposition française à Bouaké opérant dans cadre de l'opération Licorne, tuant neuf soldats français et un Américain, et en blessant 37 autres. L'armée française a immédiatement réagi en neutralisant l'ensemble des forces aériennes ivoiriennes, soit plusieurs Mi-24/35 et deux Soukhoï Su-25[14].


Ukraine


Des Mi-24 ont été utilisés par l'armée ukrainienne dans un assaut sur la ville de Slaviansk le dans le cadre de la guerre du Donbass. Trois d'entre eux ont été abattus par les pro-russes[réf. nécessaire].

Il est utilisé par l'armée russe lors de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022. Deux Mi-24 ukrainiens servent notamment lors d'une attaque contre le dépôt de carburant de Belgorod en Russie[15],[16].

Au 29 aout 2022, au moins 4 Mi-24P et 5 Mi-35M russes ont été détruits par l'armée ukrainienne [17].


Syrie


Plusieurs appareils ont été et sont toujours employés par l'armée russe pour les opérations menées en Syrie, notamment dans les environs de Lattaquié.


Burundi


Deux Mi-24 furent utilisés par les Forces armées burundaises contre les différentes rébellions durant la guerre civile de 1993-2007.


Utilisateurs


  • Afghanistan
  • Albanie
  • Algérie 56 Mi-24MKIII Modernisé par ATE (Advanced Technologies and Engineering) en combat de nuit par l'Afrique du Sud
  • Angola
  • Arménie
  • Azerbaïdjan
  • Biélorussie
  • Brésil 12 Mi-35M commandés en 2009 pour la force aérienne brésilienne. Les trois derniers exemplaires ont été réceptionnés début [18]. Ils portent la désignation locale AH-2 Sabrem et sont en service dans le 2e Escadron du 8e Groupe d’Aviation à Porto Velho[19] dans le cadre de la lutte contre les narcotrafiquants. Retrait du service annoncé pour le par cause de maintenance insuffisante de la part du constructeur[20].
  • Bulgarie
  • Burkina Faso 2
  • Burundi 3
  • Cambodge
  • Cameroun 2
  • Corée du Nord
  • Côte d'Ivoire 6
  • Croatie
  • Cuba
  • Érythrée
  • Éthiopie
  • Géorgie
  • Guinée équatoriale
  • Hongrie
  • Inde
  • Indonésie 6
  • Irak 16 Mi-35M au 35e escadron d'attaque au sur 20 reçu à partir de 2013[21]
  • Libye
  • Liban
  • Mali
  • Mongolie
  • Mozambique
  • Nicaragua
  • Niger 2
  • Nigeria
  • Ouzbékistan
  • Pakistan 20 Mi-35 ont été commandés en malgré des pressions sur la Russie notamment de la part de l'Inde[22].
  • Papouasie-Nouvelle-Guinée
  • Pérou 16 en 2012 [23]
  • Pologne
  • Allemagne de l'Est
  • République démocratique du Congo 3
  • République tchèque
  • Russie 240 en service + 250 réserve
  • Rwanda 3
  • Sénégal 5 Mi-35P
  • Serbie 8 Mi-35M + 11 Mi-35P
  • Sierra Leone
  • Slovaquie
  • Sri Lanka
  • Syrie
  • Tadjikistan
  • Tchad
  • République tchèque
  • Ukraine 42 en 2012[24]
  • Viêt Nam
  • Yémen
  • Zimbabwe

Culture populaire


Le Hind est apparu dans plusieurs jeux vidéo :

Des recréations plus ou moins réussies du Hind sont apparues dans plusieurs films américains, l'une des exceptions étant Die Hard : Belle journée pour mourir, qui met en scène un véritable Hind. Les films d'origine russe mettent également en scène de véritables Hinds. Avalon, film japonais tourné en Pologne, a également bénéficié d'un Hind.


Références


  1. Mladenov 2010, p. 5.
  2. Gordon et Komissarov 2001, p. 6-7.
  3. Gordon et Komissarov 2001, p. 7.
  4. Gordon et Komissarov 2001, p. 8-9.
  5. Mladenov 2010, p. 6.
  6. Gordon et Komissarov 2001, p. 9.
  7. Gordon et Komissarov 2001, p. 12.
  8. Gordon et Komissarov 2001, p. 13.
  9. (en) Elly Farelly, « "Satan's Chariot" – Powerful Soviet-Designed Helicopter Is Still In Active Service Today », War History Online, (consulté le ).
  10. (en-GB) Craig Hoyle, « PICTURE: Afghan army accepts donated Mi-24 attack helicopters », sur Flightglobal.com, (consulté le )
  11. (en) Tom Cooper et Farzad Bishop, « Fire in the Hills: Iranian and Iraqi Battles of Autumn 1982 », sur ACIG.info, (consulté le ).
  12. Attrition, Air Forces Monthly, (ISSN 0955-7091), août 2008, p. 86 et septembre 2008, p. 92
  13. Marc Chassillan, la force aérienne tchadienne, Air Fan no 357, ISSN 0223-0038, août 2008, pages 36 à 41
  14. « http://www.jeuneafrique.com/Chronologie-pays_62_C%C3%B4te%20d%27Ivoire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
  15. Gaétan Powis, « Incroyable raid de deux hélicoptères Mi-24 ukrainiens sur la Russie », sur Air&Cosmos, (consulté le )
  16. Benjamin Chabert, « Guerre en Ukraine. À Belgorod, une possible attaque du territoire russe par l’Ukraine », sur Ouest-France, (consulté le )
  17. Oryx, « Attack On Europe: Documenting Russian Equipment Losses During The 2022 Russian Invasion Of Ukraine », sur Oryx (consulté le )
  18. « Le Brésil a reçu ses derniers Mi-35M », sur Info-aviation,
  19. (en) Santiago Rivas, « Brazilian Air Power », Combat Aircraft Monthly, vol. 13, no 5, , p. 53
  20. https://www.avionslegendaires.net/2022/02/actu/la-forca-aerea-brasileira-va-retirer-du-service-ses-mil-mi-35-hind-e/
  21. (en) Arnaud Delalande, « Iraqi Mi-35M crashed near al-Kut airbase » (consulté le ).
  22. « Le Pakistan négocie l’achat de Mi-35 », sur info-aviation,
  23. (en) « Peru Gets Upgraded Mi-25 Gunships to Boost Drug Fight », sur Ria Novosti, (consulté le )
  24. « Sagem va moderniser les Mi-24 ukrainiens », sur Journal de l'Aviation, (consulté le )

Annexes



Bibliographie


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Voir aussi



Liens externes



На других языках


[de] Mil Mi-24

Der Mil Mi-24 (russisch Миль Ми-24, NATO-Codename: Hind, deutsch Hirschkuh) ist ein in der Sowjetunion entwickelter Kampfhubschrauber des Hubschrauberherstellers Mil. Die sowjetischen bzw. russischen Piloten bezeichn(et)en ihre Maschinen als летающий танк (letajuschtschi tank, fliegender Panzer) oder крокодил (Krokodil)[1] sowie стакан (stakan, Glas, wegen der großflächigen Cockpitverglasung des Mi-24A). Von den Mudschaheddin wurde ihm der Spitzname Schaitan Arba („Teufelswagen“) gegeben.[2] Ungewöhnlich für einen Kampfhubschrauber ist die Fähigkeit des Mi-24, auch Truppen transportieren zu können.

[en] Mil Mi-24

The Mil Mi-24 (Russian: Миль Ми-24; NATO reporting name: Hind) is a large helicopter gunship, attack helicopter and low-capacity troop transport with room for eight passengers.[1] It is produced by Mil Moscow Helicopter Plant and has been operated since 1972 by the Soviet Air Force and its successors, along with 48 other nations.

[es] Mil Mi-24

El Mil Mi-24 (en ruso: Ми-24; designación OTAN: Hind[2]) es un helicóptero artillado y helicóptero de ataque[3] de gran tamaño y con capacidad limitada para transporte de tropas producido por la Fábrica de helicópteros Mil de Moscú desde comienzos de los años 1970.[4] Entre las variantes del Mi-24 se encuentran las versiones de exportación Mi-25 y Mi-35.
- [fr] Mil Mi-24

[it] Mil Mi-24

Il Mil Mi-24 (in cirillico: Миль Ми-24, nome in codice NATO: Hind) è un elicottero d'attacco e da trasporto truppe, di fabbricazione sovietica prima e russa poi, sviluppato dall'OKB Mil negli anni sessanta a partire dal Mil Mi-8 ed entrato in servizio presso le Forze armate sovietiche nel 1972.

[ru] Ми-24

Ми-24 (по классификации НАТО: Hind — «Лань») — советский/российский ударный вертолёт разработки ОКБ М. Л. Миля. Неофициальное название — «Крокодил».



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