De Havilland Canada fait évoluer le DHC-3 Otter à partir de 1964 pour créer le DHC-6, plus grand et équipé de deux turbopropulseursPratt & Whitney de type PT6 sur les ailes. Comme son prédécesseur, le DHC-6 est très polyvalent et peut être équipé soit de roues, soit de skis, soit de flotteurs. Il fut produit à 844 exemplaires de 1965 à 1988.
Nouvelle version
Premier vol du Twin Otter série 400 le .
La demande de ce type d'avion étant constante, De Havilland envisage une motorisation plus puissante, mais n'y donne pas suite. C'est finalement la société Viking Air de Victoria, filiale de l'entreprise d'investissement Westerkirk Capital, qui a racheté les liasses de certification et un certain nombre d'outils de production des séries DHC-1 à DHC-7 à De Havilland en 2007, qui a réalisé une nouvelle version: le DHC-6 Twin Otter 400.
Équipée de moteurs Pratt & Whitney PT6A-34, de flotteurs amphibies Wipline 13000 et d'une avionique modernisée Honeywell Apex, cette nouvelle version a fait son premier vol le . Viking prévoyait sa certification pour janvier 2010 au plus tard[1], et sous réserve de la certification de Transports Canada, la première livraison devait être faite à l'exploitant suisse Zimex en juin 2010[2].
Le , 52 appareils (43 civils et 9 militaires, dont 3 pour l'armée de terre américaine et 6 pour la marine populaire vietnamienne livré entre 2012 et 2014[3]) avaient été commandés[4]. 4 sont en service, fin 2015, dans l'aviation royale canadienne[5].
Le DHC-6 Twin Otter est principalement utilisé par des petites compagnies de transport aériens pour desservir des îles ou des territoires relativement isolés.
C'est aussi un appareil discret utilisé notamment pour des missions spéciales dans de très nombreux pays.
États-Unis: Un UV-18A, une version militaire, au sein du VXS-1 du Naval Research Laboratory à partir de 2019[6].
Twin Otter à l'aéroport de Wallis-Hihifo en 2017.France: L'Armée de l'air possède cinq exemplaires[7]. Trois appareils sont exploités par le Groupe aérien mixte 56 Vaucluse (GAM 56), depuis la base aérienne 105 Évreux-Fauville, pour le compte de la DGSE. Les deux autres constituent l’escadrille F121 de l’escadron de transport 3/61 Poitou, stationnée sur la base aérienne 123 Orléans-Bricy, et œuvrent au profit du COS.
Irak: Au moins un appareil a été identifié au cours d'une cérémonie officielle en 2017 et opérant pour les services de renseignement irakien[8].
Accidents
Le , un DHC-6-300 immatriculé 5R-MGB d'Air Madagascar s'écrase au nord-est de Maroantsetra. Aucune des 19 personnes à bord ne survivra. L'épave fut retrouvée une semaine plus tard. Des conditions météorologiques très dégradées (saison des pluies) ainsi qu'un relief difficile semblent avoir été la cause principale de cet accident.
Le , à 20h28 (UTC), un avion DHC-6-300 immatriculé F-OGES de la compagnie Air Caraïbes, effectuant le vol TX 1501 entre les îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy, part brusquement en virage à gauche à grande inclinaison, pique vers le sol et s'écrase près de l'aéroport Gustaf III à proximité d'une maison qui s'embrase[9]. Le bilan est de 20 morts dont une personne au sol. Le , la compagnie et son directeur des opérations aériennes sont jugés responsables de l'accident pour «violation manifestement délibérée», en l'espèce pour avoir associé un pilote et un copilote qui n'avaient, ni l'un ni l'autre, l'expérience suffisante pour piloter l'appareil[10].
Le un DHC-6 de l'armée française au service de la Force multinationale et observateurs au Sinaï s'écrase dans le Sinaï faisant 9 morts dont un Canadien et huit Français. D'après le bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA), l'accident résulte d'un excès de confiance de l'équipage lors d'un survol délibéré de véhicule à très basse hauteur[11].
Le , le vol Air Moorea 1121 s'écrase peu après son décollage de Moorea: les 19 passagers et le pilote sont tués.
Le , un Twin Otter 300 de Nepal Airlines s'écrase. Il n'y a aucun survivant parmi les 18 occupants de l'appareil[12],[13].
Le , un Twin Otter 400 assurant le vol Tara Air 193 s'écrase au Népal. Il n'y a aucun survivant parmi les 23 occupants.
Le , un Twin Otter DHC-6-300 assurant le vol Yeti Airlines 1199 (immatriculation 9N-AET) Pokhara - Jomsom s'écrase contre une montagne avec 22 personnes au Népal[14],[15].
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