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Louis Blériot, né le à Cambrai et mort le à Paris, est un constructeur de lanternes d'automobiles, d'avions, de motocyclettes et de chars à voile, et un pilote précurseur et pionnier de l'aviation française.

Louis Blériot
Louis Blériot vers 1906-1916.
Biographie
Naissance

Cambrai
Décès
(à 64 ans)
Paris
Nom de naissance
Louis Charles Joseph Blériot
Nationalité
française
Formation
École centrale Paris 1895
Activités
Pilote, ingénieur aéronautique, inventeur, ingénieur, homme d'affaires
Famille
épouse Alice Védère (1883-1963)
Autres informations
Membre de
Légion d'honneur D.P.L.V.
Distinctions
Liste détaillée
Commandeur de l'ordre de la Couronne de Roumanie ()
Officier de l'ordre de la Couronne d'Italie ()
Commandeur de la Légion d'honneur‎ ()
Officier d'Académie
Grande médaille d'or de la Société d'encouragement au progrès
Grande médaille de l'Aéro-Club de France

Ingénieur de l'École centrale Paris (promotion 1895), il a déposé plus de cent brevets d'inventions[1], dont celui du manche à balai ou « cloche Blériot » en 1907, dont la paternité est revenue finalement à Robert Esnault-Pelterie en 1919[2].

Il vole pour la première fois en 1907 dans un avion de sa conception. En 1909, il obtient le brevet de pilote no 1 délivré en France. Entre 1905 et 1909, il a produit onze prototypes dont le fameux Blériot XI avec lequel il est le premier à traverser la Manche en avion le .


Biographie


Louis Blériot naît le du mariage de Louis Charles Blériot et Clémence Marie Eugénie Candeliez[3],[4], tous deux Cambrésiens, au 13 bis, rue de l'Arbre-à-Poires[5] à Cambrai.

Il commence ses études à l'Institution Notre-Dame en 1882. En 1887, il quitte Cambrai pour le lycée d'Amiens, le collège Sainte-Barbe à Paris puis l’École centrale des arts et manufactures, où il est admis en 1892.

Ingénieur diplômé de l’École centrale (promotion 1895), il entre chez Baguès puis effectue son service militaire dans l'artillerie à Tarbes au 24e régiment d'artillerie comme sous-lieutenant puis lieutenant de réserve au 36e régiment d'artillerie[6].

Au terme de sa carrière industrielle, Louis Blériot passe la main avant de mourir précocement le , à son domicile au 288, boulevard Saint-Germain, emporté par une crise cardiaque[7],[8]. Il est enterré au cimetière des Gonards à Versailles[9].


Activité industrielle et découverte de l'aviation


Action des Établissements L. Blériot en date du 27 septembre 1905.
Action des Établissements L. Blériot en date du 27 septembre 1905.
Peinture d'époque du Blériot IV.
Peinture d'époque du Blériot IV.

Les Établissements L. Blériot qu'il a créés connaissent un succès certain dans la fabrication de phares à acétylène pour l’industrie automobile alors en pleine expansion.

Découvrant l'Éole de Clément Ader, il se lance dans la fabrication d’un premier modèle d'aéroplane :

Blériot N° I à ailes battantes, image de L'aviation triomphante, Gallica.
Blériot N° I à ailes battantes, image de L'aviation triomphante, Gallica.

En 1903, il travaille avec le mécanicien et futur aviateur Julien Mamet, avec qui il préparera la traversée de la Manche, en 1909[10]. L'écrasement au sol de plusieurs prototypes lui vaudra les surnoms peu flatteurs de « Roi des paquerettes » ou de « Blériot la casse » par la presse de l'époque. Il réalise les appareils suivants :


Prototypes


Blériot V.
Blériot V.
Blériot VI.
Blériot VI.
Blériot VII.
Blériot VII.
Blériot VIII.
Blériot VIII.
Blériot IX.
Blériot IX.
Blériot X.
Blériot X.
Blériot XI.
Blériot XI.
Blériot XII.
Blériot XII.
Blériot XI en vol.
Louis Blériot remportant le prix de Mme Edmond Archdeacon en 1909.
Louis Blériot remportant le prix de Mme Edmond Archdeacon en 1909.

En 1907, Blériot installe un atelier d'avionnerie boulevard Victor-Hugo à Neuilly, engage du personnel et fait fabriquer à ses frais de nombreux modèles d'avions dont :

Tandis que les appareils précédents avaient été pilotés par le contremaître Peyret (chef d'atelier de Louis Blériot dont l’atelier était situé boulevard Victor-Hugo à Neuilly), c'est désormais le constructeur qui pilote lui-même ses œuvres. Le Canard, doté d'une grande vitesse pour l'époque, parvient à quitter le sol avant qu'une fausse manœuvre ne lui fasse piquer du nez et n'entraîne son écrasement le .


Le manche à balai (la cloche Blériot)


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Moteurs et premiers vols


Louis Blériot entre en conflit avec Hubert Latham, le président de la société Antoinette, et Léon Levavasseur car leurs moteurs, malgré une conception prometteuse, sont impropres au vol. Blériot abandonne Antoinette et s'adresse au motoriste Robert Esnault-Pelterie de Billancourt pour équiper ses types X et XI et à la société Motors E.N.V limited de Courbevoie pour motoriser son type XII. Mais le mauvais fonctionnement des moteurs REP le contraint, sur le conseil de son mécanicien Ferdinand Collin, à s’adresser à Alessandro Anzani, qui copie les moteurs tricylindres de 25 ch refroidis par air, brevetés par Joseph-Ambroise Farcot, décédé.

Le , Louis Blériot effectue son premier véritable voyage touristique aérien, entre Toury en Eure-et-Loir et Artenay dans le Loiret, et retour[22],[23]. Pour réaliser ce vol historique d'environ 26 km (c'est le premier vol aller-retour de ville à ville) avec un Blériot VIII, il lui aura fallu deux heures environ, marqués de deux pannes moteur[24].

Le , Louis Blériot participe au premier meeting aérien mondial au Champ d'aviation de la Brayelle avec son monoplan. Louis Paulhan y participe également sur biplan Voisin.

Le , Louis Blériot gagne le prix du voyage de l'Aéro-Club de France en volant avec son monoplan no 11 de Mondésir à Chevilly, soit 41,5 km parcourus en 56 min[25],[26].

Louis Blériot s'installe à Buc, tout près de Versailles le sur 200 hectares, où il implante son aérodrome privé (l'aéroparc de Buc), puis, en 1913, une école de pilotage.


Première traversée de la Manche en 1909


L'appareil de la traversée.
L'appareil de la traversée.

La course pour être le premier à atteindre la Grande-Bretagne par la voie des airs fait rage en ce mois de . Cependant, Blériot laisse la priorité à Hubert Latham dans la mesure où ce dernier s'est engagé dès le . Au lieu d'envoyer son no XI à Calais, il l'envoie à la ferme de Mondésir située à km au sud d'Étampes. Comme Henri Farman, il y installe une école de pilotage, qui deviendra militaire. L'aérodrome d'Étampes - Mondésir existe toujours. Blériot y reste du 6 au 8 juillet avant de se rendre à Douai du 9 au avec son no XII. Il revient le 12 à la ferme de Mondésir d'où il gagne le Prix du voyage de l'Aéro-Club de France, doté de 4 500 FF, en volant jusqu'à Chevilly près d'Orléans sur un parcours de 41,2 km effectué en 44 min 30 s à bord du type XI. Son prix sera d'ailleurs redistribué à raison de 1 500 FF pour Anzani (moteur) et 1 000 FF pour Chauvière (constructeur de l'hélice). Poursuivant sur sa lancée, il remporte le prix Mahieu et le prix de vitesse à Douai le .

Le 19 juillet dans l'après-midi, Louis Blériot s’inscrit dans la course à la Manche puis s'installe à Calais le .

Blériot apprend que son concurrent Hubert Latham s'est écrasé dans l'eau après 13 km à cause de problèmes de moteur de son Antoinette IV  un échec qui le laisse sur la touche pour plusieurs jours[27]. Blériot se voit contraint de tenter sa chance pour éviter que le comte de Lambert  de nationalité russe même s'il est originaire d'une famille française émigrée à la Révolution  ne réalise l'exploit avant lui.

Le , Louis Blériot monte à bord de son Blériot XI, conçu en collaboration avec Raymond Saulnier, et équipé d'un moteur Anzani. Escorté par le torpilleur Escopette, il décolle au lever du Soleil. Cette dernière condition est exigée par le Daily Mail (journal britannique) qui est à l'origine du défi et met en jeu la somme de 25 000 francs-or. Malgré une blessure au pied[28], Blériot met 37 min à parcourir les 35 km du hameau Les Baraques, près de Calais à Douvres, ce qui donne une vitesse moyenne d'environ 57 km/h à une altitude moyenne de vol de 100 m. Louis Blériot est ainsi le premier à traverser la Manche par la voie aérienne.

Blériot au-dessus de la Manche.
Blériot au-dessus de la Manche.

Répercussions directes


Le hameau Les Baraques, faisant partie de la commune de Sangatte, sera plus tard rebaptisé Blériot-Plage en son honneur.

La traversée de la Manche réussie, le fidèle Alfred Leblanc lui avance les fonds pour lancer rapidement la fabrication en série du modèle de cette traversée. Blériot crée une école de pilotage à Pau, ville qu'il a connue lors de son service militaire à Tarbes et où il s'est marié. Le terrain qu'il choisit est situé dans la lande de Pont-Long à 10 km au nord de Pau. C'est un terrain vague à peu près rectangulaire, long de 1 800 m et large de 500 m environ, couvert d'ajoncs, d'où les eaux s'écoulent vers le nord-ouest. Il y avait jalonné une ligne médiane via deux pylônes espacés de 1 250 m, et dégagé, entre cette médiane et les limites du terrain, une piste large de 100 m devant les hangars, réduite à 25 m vers les extrémités et se refermant sur elle-même en contournant les pylônes.

Après l'exploit qui le rend célèbre dans le monde entier, Blériot participe à la Grande Semaine d'aviation de la Champagne fin . Par la suite, il cesse le pilotage pour se concentrer sur le développement et l’industrialisation de ses machines. La compagnie Blériot sait très vite tirer parti de la publicité, notamment avec son premier pilote de démonstration, Adolphe Pégoud.

Le , l'Aéro-Club de France décide de décerner un brevet de pilote à seize pionniers de l'aviation. Personne n’osant faire passer un examen à ces pionniers, on prit la liste des pilotes et on les classa… par ordre alphabétique. Son nom commençant par un B, Louis Blériot se voit attribuer le brevet de pilote numéro 1[29],[30],[31]. L’instauration du brevet de pilote intervient le [32].


Développement industriel


Monument Louis Blériot à Blériot-Plage.
Monument Louis Blériot à Blériot-Plage.
Le mémorial Blériot sur le site de son atterrissage près des falaises de Douvres à l'arrière du château (les poignées de bicyclette ne font pas partie du mémorial).
Le mémorial Blériot sur le site de son atterrissage près des falaises de Douvres à l'arrière du château (les poignées de bicyclette ne font pas partie du mémorial).

Blériot Aéronautique


De 1910 à l'automne 1913, Blériot retire d'importants bénéfices de sa firme. Les commandes affluent et il doit agrandir ses ateliers. Il adopte un mode de vie aristocratique et s'établit dans un hôtel particulier du XVIe arrondissement avec ses sept enfants. À la veille du premier conflit mondial, Alfred Leblanc, son vieux compagnon de route, assure la gestion courante de Blériot-Aéronautique dont le pionnier est l’actionnaire quasi unique et le banquier. Sa renommée outre-Manche lui permet de développer ses ventes au Royaume-Uni ; il met en service à Brooklands une base de montage et de réglage d'avions destinés à l'armée britannique.

En 1910, il construit l'Aérobus qui inaugure l'ère du transport de passagers. Son pilote d'essai Léon Lemartin bat le record du monde avec sept passagers. Au début de l'année 1911, il est invité à participer au Circuit d'Angleterre, au cours duquel ses aéroplanes récoltent près de cent mille francs.


SPAD


En août 1914, un groupe d'industriels conduit par Louis Blériot monte une nouvelle société pour acquérir les actifs de l'entreprise SPAD Deperdussin qui vient de faire faillite. Le nom de SPAD est conservé avec pour nouvelle signification : Société pour l'aviation et ses dérivés. Les avions de cette société, notamment les chasseurs biplans étudiés sous la direction de Louis Béchereau équiperont un grand nombre d'escadrilles françaises.

Le général Hirschauer, inspecteur permanent de l'aéronautique militaire, lance en 1913 un effort important de renouvellement du matériel en commandant 400 avions, dont des Blériot[33]. Mais il avait été supplanté par un artilleur, le général Bernard, qui avait décidé que tous les avions, hormis les avions d'instruction, seraient blindés. Blériot fit partie des trois constructeurs qui proposèrent des prototypes forcément lourds et lents. Bernard, ayant déclaré que le conflit ne durerait pas plus de six mois, considérait comme inutile de commander de nouveaux avions[34]. Les faits lui donnant tort, il est remplacé, le , au poste de directeur de l'aéronautique militaire par Hirschauer[33], qui relance les commandes et rouvre les écoles d'aviation. L'armée limite en outre le nombre de modèles, ce qui conduit en particulier Blériot à se voir assigner la production de Caudron G.3. La fabrication ne débute qu'en , Caudron n'ayant pas fourni les plans. En , le programme a deux bons mois de retard. Afin de satisfaire la demande, Blériot fabrique finalement 126 avions de sa marque au lieu des trois initialement prévus.

En 1917, les établissements Blériot aéronautique et SPAD assurent 10 % de la production d’avions en France. Blériot achète des sites industriels hors de Paris. En 1915-1917, il fait, par exemple, construire une usine à Suresnes, sur un quai de la Seine (ce qui favorise le transport des appareils), où pendant la guerre travaillent 2 500 ouvriers dans 28 000 m2 d'ateliers, produisant 23 unités par jour[35],[36],[37]. Il devient le banquier de ses sociétés et fait des placements considérables dans l’industrie des loisirs, en particulier à Monte-Carlo.

Au total, Blériot produisit beaucoup d'avions (environ 10 000) pendant la Première Guerre mondiale, essentiellement dotés de moteurs Gnome et Rhône.


Blériot absorbe la SPAD


En 1921, Louis Blériot décide la fusion de Blériot Aéronautique et de la Société pour l'aviation et ses dérivés (SPAD), la nouvelle entité s'appelant « Blériot-S.P.A.D. ». À cette date, les actifs de Blériot-S.P.A.D. comprennent l’usine de Suresnes (28 000 m2), l’école de pilotage de Pau, les ateliers et l’école de Buc ainsi que les installations annexes de Bègles.

En 1923, Blériot reprend Blanchard, une firme qui avait déjà construit plusieurs centaines d'hydravions à coque. Le chasseur S.P.A.D.-Herbemont, type 83, fait son apparition dans le but de procéder au recyclage des surplus de stocks de moteurs Hispano-Suiza. Quatre-vingts commandes sont reçues pour cet appareil entre 1924 et 1926.

De 1925 à 1926, le type 61 constitue le meilleur chasseur. Il se présente comme un sesquiplan à structure dural et coque en bois, mû par un moteur Hispano de 500 ch. Il ne voit le jour que grâce à quelques commandes polonaises en 1926 et 1927.

L'année suivante, une commande du Service technique de l'aéronautique pour le modèle 127 permet à la firme de survivre. Il s'agit d'un lourd monoplan dont l’aile haute est montée sur pylône, avec deux moteurs de 500 ch en nacelle et baptisé « multiplace de combat ».

Jusqu’en 1932, la firme du pionnier de la traversée de la Manche devient peu à peu un marchand de prototypes et un réparateur. L'usine de Suresnes travaille en discontinu et aucune série d'avions ne dépasse les cent unités. En 1933, Blériot, à court d'argent, doit négocier un rapprochement avec Farman-Frères. Suresnes ne ferait plus que de petits avions Farman tandis que le reste de l'activité serait décentralisé à Bègles.

À la mort du grand pionnier en 1936, ses affaires passent entre les mains de Farman-Frères et des A.N.F.-Mureaux, associés depuis dans une Union corporative aéronautique (U.C.A.)


Nationalisation


En novembre 1936, le gouvernement français décide la nationalisation de toutes les entreprises françaises travaillant pour la Défense nationale.

La société Blériot-Aéronautique est absorbée par la Société nationale des constructions aéronautiques du sud-ouest (SNCASO), qui fusionne en 1957 avec la Société nationale des constructions aéronautiques du sud-est (SNCASE) pour former Sud-Aviation, qui fusionne elle-même en 1970 avec Nord-Aviation et la Société pour l'étude et la réalisation d'engins balistiques (SEREB) pour former la Société nationale industrielle aérospatiale. Celle-ci fusionne en 2000 avec Matra, puis en 2001 avec Daimler Chrysler Aerospace (DASA) et Construcciones Aeronáuticas Sociedad Anónima (CASA) pour former European Aeronautic Defence and Space company (EADS), devenue Airbus Group en 2014.

L'aéroparc de Buc est occupé par les Allemands en 1940, puis utilisé conjointement par l'Armée française, avec des hélicoptères, et des aéroclubs civils, avant de subir la fermeture administrative, en 1970[38].


Aéroplage et char à voile


Louis Blériot s'intéresse dès 1909 au développement du char à voile, qu'il baptise plaisamment aéroplage, un nom qu'il fera déposer comme marque commerciale pour les chars à voile fabriqués dans ses usines, sur des brevets pris par un de ses employés, l'ingénieur Cazin.

Blériot utilise ses « aéroplages » sur le terrain de Buc, lorsque le vent est trop fort pour se risquer en l'air en aéroplane, puis sur les plages de la Manche et de la mer du Nord, en particulier à Hardelot sur la côte du Pas-de-Calais, où il possède une villa baptisée L'Escopette, du nom du torpilleur qui l'accompagna lors de la traversée de la Manche[39].

La plage d'Hardelot est encore aujourd'hui un des hauts lieux de ce sport qui se structurera rapidement et connaîtra ses premières compétitions internationales dès avant la guerre de 1914–1918.


Motos Blériot


Les succès de Blériot en aéronautique lui assurent des commandes militaires pour la Première Guerre mondiale, ce qui l'amène à s'agrandir pour produire davantage, mais l'Armistice en 1918 fait annuler de nombreuses commandes, ce qui le conduit à développer son activité moto, avec un succès très mitigé.

Il produit de 1920 à 1923 une motocyclette dont les principales caractéristiques sont :


Galerie



Politique


Le , Louis Blériot est candidat du Parti radical à une élection partielle dans le canton de Versailles-Sud, où il réside. Il obtient 1 852 voix, contre 2 072 à Jean Périnard, avocat, candidat de la droite URD, qui est élu[40].


Hommages et commémorations



Hommages


(1910)[44]

En mai 1927, Blériot est la première personne que Charles Lindbergh demande à voir à l'issue de sa traversée de l'Atlantique.

En 1936 est créée la médaille Louis Blériot, destinée à distinguer un aviateur particulièrement méritant dans le domaine de l'aviation légère.

Il est choisi en 2015 comme parrain de la Promotion 2017 (P2017) de l'École centrale Paris, promotion qui porte désormais son nom.


Numismatique


L'aviateur est l'effigie d'une pièce de 10  en argent éditée en 2012 par la Monnaie de Paris, pour la collection « Les Euros des Régions » afin de représenter le Nord-Pas-de-Calais, sa région natale.


Philatélie


En 1934, à l'occasion du 25e anniversaire de la traversée de la Manche par Louis Blériot, la Poste française émet un timbre[46]. D'autres timbres français ont été émis : en 1972 (centenaire de sa naissance) et 2009 (centenaire de sa traversée de la Manche). En 1927, le Blériot XI, avion du vol historique, est en surcharge avec la mention Poste Aérienne sur les timbres Merson 2 FF et 5 FF, ainsi que de nombreux timbres étrangers.[réf. nécessaire] En 2009, La Poste émet un timbre honorant l'Aérobus.


Botanique


Le rosier grimpant 'Aviateur Blériot'[47] est obtenu par Fauque en 1910.


Vols commémoratifs


En 1934, un Blériot XI commémoratif est construit par les ouvriers des usines Blériot. Cet appareil est conservé et plusieurs pilotes lui font traverser la Manche à diverses occasions, notamment lors des anniversaires de la traversée initiale, en particulier pour le cinquantième et le centième anniversaire. Cet avion vole également lors de certaines manifestations aériennes[48].


Noms de rue



Astronomie


Un astéroïde de la ceinture principale, découvert le , porte le nom de (11248) Blériot.


Musique


Le pianiste et compositeur Giuseppe Sanalitro a rendu hommage à Louis Blériot avec le concept-album pour piano seul Au-delà (2021)[49].


Notes et références


  1. « Blériot louis », sur worldwide.espacenet.com.
  2. Icare, no 89, Blériot.
  3. « Extraits des registres aux actes de l'état-civil : naissances pour l'année 1872 », sur Léonore.
  4. « Acte de naissance ».
  5. En 2017, la rue de l'Arbre-à-Poires a pour nom rue Sadi-Carnot.
  6. Ministère des Travaux publics, des postes et des télégraphes, « Renseignements produits à l'appui du projet de décret tendant à nommer chevalier de la Légion d'honneur un candidat n'ayant pas le temps de services exigé par l'article 11 du décret du 16 mars 1852 », sur base Léonore (consulté le ).
  7. Stéphanie Meyniel, « Le 1er août 1936 dans le ciel : Louis Blériot, victime d’une crise cardiaque », sur Air-journal.fr (consulté le ).
  8. « Nécrologie : mort de M. Louis Blériot », Le Temps, no 27360, , p. 5 (lire en ligne).
  9. « Tombe Louis Blériot », sur aerosteles (consulté le ).
  10. Roland Narboux, « Julien Mamet aviateur », sur encyclopedie-bourges.com (consulté le ).
  11. « Blériot IV », sur aviafrance.com.
  12. Plan 3 vues du Blériot V dans la revue L'Aérophile en 1907 lire en ligne sur Gallica.
  13. Revue Icare Blériot, no 89, p. 28.
  14. C. Dollfus, H. Beaubois et C. Rougeron, L'Homme, l'Air et l'Espace, Naissance de l'aviation, Louis Blériot, p. 122.
  15. La Vie au Grand Air, no 493, 29 février 1908.
  16. Icare Blériot, no 89.
  17. Blériot, Revue Icare, no 89, 1979.
  18. L'envol du XXe siècle, Louis Blériot, Maeght éditeur, page 109.
  19. « J'ai construit le numéro XI, le dernier vraisemblablement », Icare, no 89, « Blériot, La dernière chance d'un homme ruiné par ses inventions », Michel Lhospice.
  20. L'Aérophile, 1er juillet 1909, p. 290.
  21. Gérard Hartmann, « La Grande Semaine d'aviation de la Champagne, Reims du 22 au 29 août 1909 » [PDF], sur hydroretro.net.
  22. « Le premier voyage circulaire », La Vie au Grand Air, no 529, sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
  23. F.-A. Wheel, « La semaine des aviateurs », La Vie au Grand Air, no 530, sur gallica.bnf.fr, (consulté le ), p. 331-332.
  24. « Le 31 octobre 1908 dans le ciel : Blériot réalise un vol aller-retour de ville à ville, une première dans l’histoire de l’aviation ! », sur air-journal.fr, (consulté le ).
  25. « Le 13 juillet 1909 dans le ciel : Blériot remporte le Prix du Voyage », sur air-journal.fr, (consulté le ).
  26. « Carte du trajet suivi », sur gallica.bnf.fr, Le Petit Parisien, Paris, (ISSN 0999-2707, consulté le ).
  27. Barbara Walsh, The History Press, 2007 (ISBN 978-0-7524-4318-8), p. 93 et s.
  28. Dégardin Alain et Feldzer Gérard, « La traversée de la Manche en avion », sur FranceArchives (consulté le )
  29. « Les cent premiers aviateurs brevetés au monde : Louis Blériot - brevet no 1 », sur aviatechno.free.fr (consulté le ).
  30. « Les cent premiers brevets », sur aviatechno.net (consulté le )
  31. Aeroclub de France, « Historique », sur aeroclub.com
  32. « Le 8 mars 1910 dans le ciel : 1er brevet de pilote accordé à une femme | Air Journal » (consulté le )
  33. Jean Castex, Louis Laspalles et José Barès, Le général Barès : créateur et inspirateur de l'aviation, Nouvelles éditions latines (présentation en ligne).
  34. Mickaël Aubout, « L’émergence des premiers terrains d’aviation de l’aéronautique militaire française, 1909-1914 », Revue historique des armées, no 264, , p. 98 (lire en ligne, consulté le ).
  35. « Bleriot Aéronautique », sur aerosteles.net, 23 juin 2010.
  36. Matthieu Frachon (avec le concours de la Société d'histoire de Suresnes), « L’épopée Blériot a décollé à Suresnes », Suresnes Mag, no 319, , p. 34-35 (lire en ligne).
  37. « Blériot Aéronautique », sur aerosteles.net (consulté le ).
  38. « Buc », sur anciens-aerodromes.com, 30 novembre 2013.
  39. « PSS / Villa L'Escopette (Neufchâtel-Hardelot, France) », sur www.pss-archi.eu (consulté le ).
  40. « Le Temps », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
  41. « Bleriot Aéronautique », sur aerosteles.net.
  42. Sa fiche, sur la base Léonore.
  43. Lire en ligne, sur culture.gouv.fr.
  44. Lire en ligne, sur la base Léonore.
  45. Lire en ligne, sur flightglobal.com.
  46. Photo du timbre, sur wikitimbres.fr.
  47. Aviateur Blériot, sur 4.bp.blogspot.com.
  48. L'Écharpe Blanche, page consacrée à l'aviation historique.
  49. « Au-delà », sur newsroom.notiziabile.it (consulté le )

Voir aussi


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Bibliographie



Articles connexes



Liens externes



Bases de données et dictionnaires


На других языках


[de] Louis Blériot

Louis Charles Joseph Blériot (* 1. Juli 1872 in Cambrai; † 2. August 1936 in Paris) war ein französischer Luftfahrtpionier. Mit der Blériot XI überquerte er am 25. Juli 1909 als erster Mensch den Ärmelkanal in einem Flugzeug. Sein Flug von Calais nach Dover dauerte 37 Minuten bei einer durchschnittlichen Flughöhe von 100 Metern.

[en] Louis Blériot

Louis Charles Joseph Blériot (/ˈblɛrioʊ/ BLERR-ee-oh,[3][4] also US: /ˈbleɪrioʊ, ˌbleɪriˈoʊ, blɛərˈjoʊ/ BLAY-ree-oh, -⁠OH, blair-YOH,[5][6][7] French: [lwi bleʁjo]; 1 July 1872 – 1 August 1936) was a French aviator, inventor, and engineer. He developed the first practical headlamp for cars and established a profitable business manufacturing them, using much of the money he made to finance his attempts to build a successful aircraft. Blériot was the first to use the combination of hand-operated joystick and foot-operated rudder control as used to the present day to operate the aircraft control surfaces.[8] Blériot was also the first to make a working, powered, piloted monoplane.[9] In 1909 he became world-famous for making the first airplane flight across the English Channel, winning the prize of £1,000 offered by the Daily Mail newspaper.[10][Note 1] He was the founder of Blériot Aéronautique, a successful aircraft manufacturing company.
- [fr] Louis Blériot

[ru] Блерио, Луи

Луи́ Блерио́ (фр. Louis Blériot; 1 июля 1872 (1872-07-01), Камбре — 2 августа 1936, Париж) — французский изобретатель, авиатор и предприниматель, основатель авиапредприятий Blériot-Voisin (совместно с Габриелем Вуазеном) и Blériot Aéronautique. Первый пилот, перелетевший Ла-Манш 25 июля 1909 года, и первый француз, получивший удостоверение пилота.



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