Aéroport international Jomo-Kenyatta Jomo Kenyatta International Airport
Le terminal passager en 2006.
Localisation
Pays	Kenya
Ville	Nairobi
Coordonnées	1° 19′ 09″ sud, 36° 55′ 39″ est
Altitude	1 624 m (5 327 ft)
Informations aéronautiques
Code IATA	NBO
Code OACI	HKJK
Type d'aéroport	Mixte (civil et militaire)
Gestionnaire	Kenya Airports Authority (en)
Site web aéroport	Consulter
Pistes Direction Longueur Surface 06/24 4 117 m (13 507 ft) asphalte
Géolocalisation sur la carte : Kenya NBO NBO Géolocalisation sur la carte : Nairobi NBO NBO
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Pour les articles homonymes, voir Kenyatta.

L'aéroport international Jomo-Kenyatta (code IATA : NBO • code OACI : HKJK), anciennement nommé aéroport d'Embakasi puis aéroport international de Nairobi, est la plus grande plateforme aéroportuaire du Kenya. Par son trafic, il est classé 6^e aéroport d'Afrique, et 1^er aéroport pour l'est du continent africain. Il est baptisé du nom du premier président de la République du Kenya, Jomo Kenyatta^{[réf. nécessaire]}.

L'aéroport Jomo-Kenyatta est situé au sud-est du territoire de Nairobi la capitale du pays, à 15 km du centre-ville, dans la division d'Embakasi (en), à la limite de la zone urbaine. L'autoroute A 104, appelée Mombasa Road sur cette partie de son tracé, passe au sud-ouest de l'aéroport et sert d'axe de communication principal entre l'aéroport et le centre de Nairobi.

L'aéroport est la plate-forme de correspondance aéroportuaire primaire des compagnies Kenya Airways et Fly540.

Pistes et équipements

L'aéroport comporte une seule piste, équipée de l'ILS. Il comprend un terminal passager, datant des années 1970, et un terminal fret, qui est aussi utilisé par les Forces aériennes kényanes, et qui n'est autre que l'ancien terminal Embakasi.

En 2007, 4 861 706 passagers ont transité via l'aéroport international Jomo-Kenyatta[1].

Historique

L'aéroport de Nairobi-Embakasi a été inauguré en mai 1958 par le dernier gouverneur britannique du Kenya, Evelyn Baring. Normalement, Sa Majesté la Reine Elizabeth, la Reine Mère aurait dû effectuer cette inauguration, mais n'a pas pu à la suite d'un retard en Australie[2].

Dans la décennie suivante, le terminal actuel est construit de l'autre côté de la piste, et l'aéroport rebaptisé aéroport international Jomo-Kenyatta. L'ancien terminal est quelquefois appelé Old Embakasi Airport (ancien aéroport Embakasi) et sert pour le trafic fret et les forces kényanes[3].

Situation

Amboseli Amboseli Bamburi Bamburi Bungoma Bungoma Eldoret Eldoret Eliye Springs Eliye Springs Garissa Garissa Hola Hola Homa Bay Homa Bay Nairobi J. Kenyatta Nairobi J. Kenyatta Kalokol Kalokol Kericho Kericho Kilaguni Kilaguni Kisumu Kisumu Kitale Kitale Liboi Liboi Lodwar Lodwar Loiyangalani Loiyangalani Lokichogio Lokichogio Malindi Malindi Mandera Mandera Marsabit Marsabit Mombasa Mombasa Moyale Moyale Nakuru Nakuru Nanyuki Nanyuki Nyeri Nyeri Samburu Samburu Ukunda Ukunda Wajir Wajir Nairobi Wilson Nairobi Wilson

Terminal

Extension future

Conception du nouveau terminal de passagers de l'aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi

L’aéroport est confronté à une augmentation du trafic que l'infrastructure existante ne pourra plus gérer. Dans le cadre de l'augmentation souhaitée de la capacité en passagers, ils ont souhaité séparer les flux d'arrivée et de départ et restaurer la fonctionnalité du terminal qui avait pris feu en 2013.

Ils ont donc décidé d'augmenter la capacité passagers au maximum.

En réponse à toutes ces exigences, la proposition d’ADP Ingénierie au l’aéroport de Nairobi (qui l’a acceptée) consistait à fusionner les trois terminaux existants en un nouveau terminal unique afin d’optimiser l’utilisation des ressources de l’ensemble du hub (comprenant désormais deux pistes).

Chiffres clés

3 terminaux existants objectif de 10,3 MPPA ( Millions de passagers par an) Cible de 10,3 MPPA

La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un prêt de 160 millions de dollars (16 milliards Ksh) pour l'expansion de l'aéroport international Jomo Kenyatta (JKIA) à Nairobi.

La BAD a déclaré que le prêt stimulerait les efforts du gouvernement kényan pour élargir JKIA dans le but de faire de Nairobi une plaque tournante de l’aviation.

Le projet comprend une deuxième piste de 4,9 km construite conformément aux normes de l’OACI de catégorie deux, y compris les voies de circulation reliées; des places de stationnement supplémentaires pour les avions et une unité de lutte contre les incendies dans les airs.

Compagnies et destinations

Compagnies	Destinations
Somalie African Express Airways	Berbera, Dubaï, Gaal Kacyo, Hargeisa, Mogadiscio-Aden Adde (Petrella), Charjah
Émirats arabes unis Air Arabia	Charjah
France Air France	Paris-Charles de Gaulle
Maurice Air Mauritius	Maurice-Sir Seewoosagur Ramgoolam
Royaume-Uni British Airways	Londres-Heathrow
Chine China Southern Airlines	Changsha [4], Canton-Baiyun
Djibouti Daallo Airlines	Mogadiscio-Aden Adde (Petrella)
Égypte EgyptAir	Le Caire
Émirats arabes unis Emirates	Dubaï
Éthiopie Ethiopian Airlines	Addis-Abeba Bole
Émirats arabes unis Etihad Airways	Abou Dabi
Kenya Fly540	Eldoret, Baie d'Homa (en), Djouba, Kisumu, Lamu (Manda), Lodwar, Mombasa-Moi, Zanzibar
Kenya Jambojet	Eldoret, Kisumu, Mombasa-Moi
Somalie Jubba Airways	Mogadiscio-Aden Adde (Petrella)
Kenya Kenya Airways	Abidjan-F.-H.-Boigny[5], Accra-Kotoka, Addis-Abeba Bole, Amsterdam, Antananarivo, Bamako-M. Keïta, Bangkok-Suvarnabhumi, Bangui, Blantyre, Brazzaville, Bujumbura, Le Cap, Cotonou, Dakar-B. Diagne, Dar es Salam-J. Nyerere, Djibouti-Ambouli, Douala, Dubaï, Dzaoudzi-Pamandzi, Entebbe, Freetown-Lungi[5], Genève-Cointrin[6], Canton-Baiyun, Harare, Johannesbourg OR Tambo, Djouba, Khartoum, Kigali, Kilimandjaro, Kinshasa-N'djili, Kisumu, Lagos-Murtala Muhammed, Libreville-Léon Mba, Lilongwe (Kamuzu), Livingstone-H. M. Nkumbula, Londres-Heathrow, Luanda-Quatro de Fevereiro, Lubumbashi, Lusaka, Mahé-Seychelles international, Malindi (en)[7], Maputo, Maurice-Sir Seewoosagur Ramgoolam[8], Mombasa-Moi, Monrovia-Roberts, Moroni, Bombay-Chhatrapati-Shivaji, Nampula, N'Dola, New York-John F. Kennedy[9], Paris-Charles de Gaulle, Rome Léonard-de-Vinci/Fiumicino[6], Victoria Falls[10], Yaoundé-Nsimalen, Zanzibar
Pays-Bas KLM	Amsterdam
Mozambique LAM Mozambique Airlines	Maputo, Nampula
Allemagne Lufthansa	Francfort
Malawi Malawian Airlines	Lilongwe (Kamuzu)[11]
Oman Oman Air	Mascate[12]
Tanzanie Precision Air	Dar es Salam-J. Nyerere, Kilimandjaro, Zanzibar
Qatar Qatar Airways	Doha-Hamad
Rwanda Rwandair	Entebbe, Kigali
Arabie saoudite Saudia	Djeddah - Roi-Abdelaziz
Afrique du Sud South African Airways	Johannesbourg OR Tambo
Suisse Swiss International Air Lines	Zurich
Turquie Turkish Airlines	Istanbul[13]

Édité le 12/05/2019

Statistiques

Les chiffres proviennent du rapport annuel Statistical Abstract 2010 édité par le Kenya National Bureau of Statistics (KNBS)[14], (ISBN 9966-767-24-X).

Mouvement d'avion

Trafic passager

Voir la requête brute et les sources sur Wikidata.

Trafic marchandise

Incidents et accidents

Avions

• Le 20 novembre 1974, le vol 540 de la Lufthansa s'écrase au décollage de Nairobi. Les pilotes ont décollé avec une mauvaise configuration des volets car les commandes du circuit hydraulique étaient éteintes, ils n'avaient pas respecté la procédure de liste de vérification. Cinquante-neuf des 157 personnes à bord du Boeing 747 ont trouvé la mort. Il s'agit du premier crash de l'histoire impliquant un Boeing 747 ;
• Le 2 juillet 2014, un Fokker F50 s'écrase sur un bâtiment commercial juste après son décollage tuant ses quatre occupants et blessant deux personnes présentes dans l'immeuble[15].

Infrastructures

Le 7 août 2013, un violent incendie ravage complètement le terminal des arrivées internationales dont la toiture s'effondre. Hormis quelque 200 personnes intoxiquées, à des degrés divers, par les fumées, le sinistre n'a pas fait de victimes[16]. Tous les vols internationaux ont dû être déroutés, dans un premier temps, vers l'aéroport international Moi et, ensuite, également vers l'aéroport international de Kisumu et l'aéroport international d'Eldoret.

Dès l'annonce de l'incendie, par les agences de presse, le cours en bourse des actions de la compagnie Kenya Airways, qui a sa plate-forme principale à l'aéroport international de Nairobi, voit sa cotation chuter de 2 %[17].

Dès le lendemain, après proposition du président des États-Unis Barack Obama et approbation du président kényan Uhuru Kenyatta, trois membres de l'ambassade des États-Unis au Kenya, et membres du FBI, sont adjoints à l’enquête et rejoints, le surlendemain, par deux experts militaires en incendie dépêchés directement des États-Unis[18].

En juin 2015, un nouveau terminal d’aéroport a été mis en service. Quoique parfaitement fonctionnel, le bâtiment est temporaire. Il s’agit en effet d’une solution intermédiaire, conçue pour être utilisée pendant 10 ans maximum, durée nécessaire à l'élaboration et à la mise en œuvre d'un programme de construction de nouvelles installations permanentes[19].

Notes et références

Voir aussi

• Liste des aéroports les plus fréquentés en Afrique

Liens externes

• (en) « L'aéroport Jomo-Kenyatta, sur le site de la Kenya Airports Authority qui le gère. »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)} (consulté le 26 août 2017)
• (en) « JKIA closed down owing to the early morning fire », sur www.youtube.com, NTV, 7 août 2013 (consulté le 9 août 2013)

• Portail du Kenya
• Portail de l’aéronautique

На других языках

[de] Flughafen Jomo Kenyatta International

[en] Jomo Kenyatta International Airport

[es] Aeropuerto Internacional Jomo Kenyatta

[it] Aeroporto Internazionale Jomo Kenyatta

[ru] Найроби (аэропорт)