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L’aéroport international de Nouméa - La Tontouta (code IATA : NOU  code OACI : NWWW) est le principal aéroport de la Nouvelle-Calédonie, collectivité sui generis française d'outre-mer située dans l'océan Pacifique. Il sert de plateforme de correspondance à la compagnie aérienne internationale néo-calédonienne, Aircalin. Il est classé aérodrome d'État.

Nouméa - La Tontouta

Vue de l'entrée principale de l'aéroport international de Nouméa - La Tontouta (2013)
Localisation
Pays France
Collectivité sui generis Nouvelle-Calédonie
Ville Nouméa
Coordonnées 22° 00′ 57″ sud, 166° 12′ 58″ est
Altitude 16 m (52 ft)
Informations aéronautiques
Code IATA NOU
Code OACI NWWW
Type d'aéroport mixte
Gestionnaire CCI de Nouvelle-Calédonie
Pistes
Direction Longueur Surface
11/29 3 250 m (10 663 ft) enrobé
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Calédonie
NOU

Situation


Aéroports de la France d’outre-mer

L'aéroport international se situe dans la plaine de Saint-Vincent, au lieu-dit Tontouta tirant son nom du fleuve principal y coulant, sur la côte Ouest (sous le vent) de la Grande Terre. Il se trouve sur le territoire de la commune de Païta, en Province Sud, à 52 km au nord-ouest de Nouméa, chef-lieu et ville principale de la Nouvelle-Calédonie. L'infrastructure se trouve en zone rurale, appelée localement la « Brousse ».

Il est desservi par la Route territoriale 1 (RT 1), limitée à 90 km/h jusqu'au village-centre de Païta où elle rejoint alors la Voie express n°2 - Route du Nord (dite « Voie express » ou « savexpress »), 2 × 2 voies rapides (110 km/h) jusqu'au péage (supprimé au ) à l'entrée de la ville de Nouméa. Les travaux de doublement des couloirs de circulation de cette « Savexpress » ont été menées entre 2000 et 2008, avec le projet de continuer cette quatre voies à vitesse rapide, et gratuitement, jusqu'à l'aéroport d'ici à 2019[1],[2].


Historique


Le trimoteur quadriplace Couzinet 33 Biarritz sur le site de La Tontouta, après avoir réalisé le premier raid aérien entre Paris et la Nouvelle-Calédonie, en 1932
Le trimoteur quadriplace Couzinet 33 Biarritz sur le site de La Tontouta, après avoir réalisé le premier raid aérien entre Paris et la Nouvelle-Calédonie, en 1932
Article connexe : Raid Paris Nouméa 1932.

La plaine de Saint-Vincent, et plus précisément le site de La Tontouta, est fortement liée à l'histoire de l'aéronautique en Nouvelle-Calédonie. Après des premiers vols locaux ou partant pour l'Australie sur d'autres sites en 1931, c'est en 1932 que la Nouvelle-Calédonie a été reliée pour la première fois par les airs depuis la Métropole, avec une arrivée à La Tontouta . En effet, le trimoteur quadriplace Couzinet 33 Biarritz, destiné, part de l'aéroport du Bourget le avec à son bord les aviateurs Charles de Verneilh-Puyrazeau, pilote, le capitaine Max Dévé, navigateur et second pilote et le mécanicien Émile Munch. Il atterrit près de la rivière Tontouta, site qui bénéficie d'une très large plaine qui s'étend de la mer aux montagnes de la Chaîne centrale, le suivant, après avoir fait 20 escales.

Une foule considérable assista à l'atterrissage. Le raid se déroula dans des conditions très difficiles et l'exploit fut salué en France comme étant du même niveau que celui de Charles Linberg.

  1. Istres,
  2. Tripoli,
  3. Le Caire,
  4. Bassorah,
  5. Gwadar,
  6. Karachi,
  7. Allâhâbâd,
  8. Calcutta,
  9. Akyab,
  10. Moulmein,
  11. Alor Setar,
  12. Batavia,
  13. Bima,
  14. Kupang,
  15. Darwin,
  16. Newcastle Waters Station (en),
  17. Brunette Downs Station (en),
  18. Camooweal,
  19. Longreach,
  20. Brisbane

Un monument à l'entrée de l'actuel aéroport fut inauguré le 10 janvier 1937,il est implanté non loin du lieu de l'atterrissage, rend hommage à cet exploit[3].


L'aérodrome américain de la Seconde guerre mondiale


Article principal : Histoire de la Nouvelle-Calédonie pendant la Seconde Guerre mondiale.
Base aérienne américaine de Tontouta, 1942
Base aérienne américaine de Tontouta, 1942

C'est surtout la Seconde Guerre mondiale qui va permettre au site d'apparaître comme le principal aérodrome de l'archipel. En effet, avant le conflit, les liaisons avec la Nouvelle-Calédonie se font surtout par des amateurs de l'Aéro Club de Nouméa ou par hydravion (première liaison aéropostale régulière en 1940) amerrissant dans la rade de Nouméa. Mais le ralliement de la colonie à la France libre en 1940 puis l'utilisation de la Nouvelle-Calédonie comme une base aérienne importante de l'armée américaine dans la campagne du Pacifique à partir de 1942 aboutit à un développement des infrastructures aéroportuaires. Deux aérodromes de la côte ouest de la Grande Terre qui avaient commencé à être aménagés depuis l'année précédente par les FAFL sont agrandis et améliorés par les Américains de la « Poppy Force » commandée par le général Alexander Patch : à la plaine des Gaïacs (entre Poya et Pouembout, plus au nord) et à La Tontouta. Le premier reste principalement utilisé jusqu'en 1943 et est totalement abandonné après la fin de la Seconde Guerre mondiale[4]. Le second pour sa part, d'une capacité au départ à peu près équivalente à celui de la plaine des Gaïacs, supplante ce dernier et devient le principal centre des opérations en Nouvelle-Calédonie à partir d' car mieux équipé et plus proche de Nouméa. Il est toutefois à son tour concurrencé par les installations d'Espiritu Santo, dans l'archipel voisin des Nouvelles-Hébrides (actuel Vanuatu). L'aérodrome possède à l'époque, comme celui de la plaine des Gaïacs, deux pistes, l’une de 1 850 m et l’autre, perpendiculaire, de 1 450 m, recouvertes de tôle ondulée. D'autres équipements sont créés par les Américains : l'aérodrome de Magenta et l'hydrobase du port à Nouméa[5], l'aérodrome de Oua Tom à La Foa et celui de Koumac.


L'essor du transport aérien civil


Max Dévé en 1956 devant le monument commémoratif du raid qui fut inauguré le 10 janvier 1937 à Tontouta.
Max Dévé en 1956 devant le monument commémoratif du raid qui fut inauguré le 10 janvier 1937 à Tontouta.

Après la fin de la guerre et le départ des Américains en 1946, beaucoup de leurs infrastructures sont réutilisées, mais pendant quelques années c'est l'hydrobase de Nouméa qui connaît un certain essor, et La Tontouta reste uniquement durant ce temps un aéroport militaire. Il reprend toutefois rapidement du service pour le transport civil, et remplace peu à peu l'hydrobase comme principale porte de la Nouvelle-Calédonie sur les liaisons aériennes internationales. Il est ainsi utilisé à partir de 1949 pour la ligne Paris-Nouméa d'Air France. Le premier Douglas DC-4 assurant le service décolle de l'aéroport d'Orly le avec 38 passagers et arrive six jours plus tard à La Tontouta, après avoir réalisé 9 escales : à Tunis, Le Caire, Bassorah, Karachi, Calcutta, Saïgon, Jakarta, Darwin et Brisbane. En 1953, le DC-4 est remplacé par un Lockheed Constellation. L'année suivante, Qantas abandonne définitivement sa ligne d'hydravion Sydney-Nouméa pour la remplacer par des Douglas DC-4 atterrissant à La Tontouta, signant ainsi la fin de l'hydrobase. À partir de 1956, Air France abandonne l'exploitation de la desserte de la Nouvelle-Calédonie depuis Paris à la compagnie des Transports Aériens Intercontinentaux (TAI). Elle-même devient en 1962 l'Union de transports aériens (UTA), qui est rachetée en 1990 par Air France qui redevient la compagnie française assurant cette liaison. La ligne est étendue en 1958 à Tahiti par le biais de l'aéroport de Bora Bora (remplacé à partir de 1961 par l'actuel aéroport international Tahiti Faa'a) et de là jusqu'à Los Angeles à partir de 1961, où elle se raccorde avec le Paris-Los Angeles d'Air France : c'est le début de la « ligne tour du monde » française[6].

Le Jumbo Jet d'Air France à Tontouta en 2000.
Le Jumbo Jet d'Air France à Tontouta en 2000.

La ligne Paris-Tontouta est effectuée par un Douglas DC-6 en 50 heures de 1956 à 1960, remplacé ensuite par le Douglas DC-8 (premier avion à réaction à atterrir à l'aéroport de La Tontouta, d'une capacité de 130 passagers et un temps de vol de 27 heures seulement) de 1960 à 1972, puis les DC-10 (273 passagers et 4 vols par semaine) et enfin le Jumbo Jet (Boeing 747-200 puis 747-400) à partir de 1983. La réduction des temps de vol et l'augmentation des capacités font que, malgré le coût qui reste relativement élevé, le transport aérien international dépasse celui par bateau dans les années 1950 : en 1959, les compagnies aériennes ont transporté 11 419 passagers contre 4 970 pour les compagnies maritimes[7].

À cet axe principal s'ajoutent plusieurs autres lignes. Qantas reste pour les liaisons avec l'Australie. À partir du , la compagnie Tasman Empire Airways Limited (TEAL, rebaptisée en 1965 Air New Zealand) obtient une liaison hebdomadaire avec La Tontouta depuis Auckland (assurée dans les premiers temps avec un Lockheed Electra)[8]. TAI puis UTA assurent également des vols courts ou moyens courriers dans la région Pacifique : vers Auckland, Port-Vila, Suva et Wallis. Le rang d'aéroport international est reconnu à La Tontouta à cette époque et sa gestion organisée : il est classé en 1969 en catégorie A de l'OACI et, seul aérodrome d'État de l'archipel, il est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Nouvelle-Calédonie depuis 1968 (sa concession est renouvelée pour une période de 15 ans en 2003).


Une plate-forme de correspondance


Parvis d'entrée de la nouvelle aérogare inaugurée en 2013.
Parvis d'entrée de la nouvelle aérogare inaugurée en 2013.

Des compagnies locales vont également voir le jour à partir des années 1950. Le , Henri Martinet, Herbert Coursin et Louis Eschembrenner, aidés par les entrepreneurs Tom Johnston et Walter Hickson, fondent la Transpac pour assurer des vols commerciaux domestiques depuis l'aéroport de Magenta, à Nouméa. En 1968, elle est rebaptisée « Société calédonienne de transports aériens », ou plus simplement Air Calédonie. Mais, surtout, en 1983, Air Calédonie International ou Aircalin est créée comme l'extension à l'international d'Air Calédonie : son premier vol commercial est assuré en coopération avec Qantas avec un Boeing 747 de cette compagnie entre Nouméa et Melbourne. La même année, elle loue un Boeing 737-200 à Air Nauru pour mettre en place des liaisons régulières dans la région du Pacifique Sud (Brisbane, Nadi, Port-Vila et Wallis). De plus Aircalin loue à partir de 1984 à Corsair une Caravelle 10B3, qu'elle finit par acheter en 1985 puis par remplacer en 1988 par un Boeing 737-300, ce qui lui permet d'ouvrir ses lignes vers Sydney en 1985, Auckland en 1987 et Tahiti via Nadi en 1988. S'y ajoutent un petit DHC 6-300 Twin Otter acquis en 1987 pour assurer la liaison entre Wallis et Futuna en 1987, et un A310 pour la nouvelle ligne vers Ōsaka en 2000. En 2003, un accord est passé avec Air France : celle-ci retire de fait ses appareils, les lignes qu'elle opérait depuis Nouméa (vers Tōkyō et Papeete, les vols entre Paris et Tōkyō ou Los Angeles puis Papeete restant assurés par Air France directement) et son personnel néo-calédonien sont repris par Aircalin en partage de code avec la compagnie nationale. Pour faire face à ces nouveaux services, Aircalin commande en 2001 et 2002 deux A330-200 (livrés en 2003) pour remplacer l'A310 sur les lignes vers le Japon, et en 2003 un A320-200 (livré en 2004) pour les liaisons régionales en lieu et place de l'ancien Boeing 737-300. De plus, une ligne vers Séoul est ouverte en 2008, tandis que l'année suivante la compagnie réunionnaise Air Austral ouvre une liaison Paris-Nouméa via l'aéroport de La Réunion Roland-Garros et Sydney (fermée en 2012). Tous les autres vols à destination ou au départ de Nouméa (par Qantas, Air New Zealand ou Air Vanuatu) se font en partage de code avec Aircalin[9].

Panneau de présentation de l'histoire de l'aéroport de Tontouta, dans la nouvelle aérogare inaugurée en 2013.
Panneau de présentation de l'histoire de l'aéroport de Tontouta, dans la nouvelle aérogare inaugurée en 2013.

Devenu désormais la plateforme de correspondance de la compagnie internationale locale, l'aéroport s'agrandit également à partir des années 2000. En , avant la fin de la concession de la CCI (finalement renouvelée en pour une période de 15 ans), il est décidé de lancer divers travaux de réaménagements et d'agrandissements de l'aérogare pour réaliser un nouvel aéroport d'ici 2011, plus grand et adapté à une augmentation de la fréquentation de la Nouvelle-Calédonie. La première pierre est posée le (des problèmes de financement ont empêché un début en 2006, comme prévu initialement, le budget atteignant finalement 9,6 milliards de Francs CFP grâce à une aide de 1,44 milliard de l'État ainsi que 2,3 milliards venant de la Nouvelle-Calédonie, contre 5,3 milliards d'apport de la CCI)[10], et le chantier échelonné en quatre étapes pour une mise en service complète d'abord prévue à 2011 pour les Jeux du Pacifique organisés par la Nouvelle-Calédonie cette année, mais sans cesse retardée par la suite : en , à la suite de problèmes de conception, de phasage et d’organisation du chantier, il est annoncé que l'échéance finale est repoussée à la mi-2012, puis à cette date, le chantier n'étant pas terminé, elle est à nouveau reportée à , l'inauguration officielle ayant lieu finalement le [11]. Les quatre phases ont compris : tout d'abord la première moitié du nouveau parc de stationnement et le nouveau rond-point d'accès sont livrés en 2009 ; la deuxième phase (zone de stationnement doublée à 570 places, nouveau parking de location, dépose-minute, gare routière, parvis extérieur, nouveau tri bagages, bâtiment de fret de 3 300 m2, première moitié de la coque vitrée devant servir de nouvelle salle d'embarquement, hall d'accueil de 3 200 m2 avec 13 banques d’enregistrement et sept comptoirs ainsi qu'un jardin intérieur) aboutit en  ; la deuxième partie de la salle d'embarquement ainsi que le doublement du nombre de postes d'enregistrement par réaménagement de l'ancien bâtiment sont achevés en  ; les derniers travaux portent sur la salle d'arrivée et la restructuration de l'ensemble de la vieille aérogare pour y aménager un restaurant et un bar sous douane. Le coût initial de 9,6 milliards de Francs CFP (80,448 millions d'euros) est réévalué à 10,5 milliards (87,99 millions d'euros) en [12].


La base militaire


Article détaillé : Base aérienne 186 Nouméa.

Mais l'infrastructure garde aussi son statut d'aéroport militaire depuis la Seconde Guerre mondiale, devenant la base d'aéronautique navale de la Tontouta (BAN Tontouta). Elle est mise en gardiennage de 1969 à 1975, puis reconstruite au sud de la piste, dans des hangars et des demi-lunes faisant face à l'aérogare civile de l'autre côté de cette piste, et inaugurée le . Elle passe sous le contrôle de l'armée de l'air française le et est à cette occasion rebaptisée base aérienne 186 Lieutenant Paul Klein.


Infrastructures



Aérogare


Le hall d'accueil de l'aérogare et ses jardins intérieurs.
Le hall d'accueil de l'aérogare et ses jardins intérieurs.

L'aéroport dispose d'une aérogare, située sur le côté nord de la piste, de 21 700 m2 dont 17 414 m2 de surface utile, contre environ 10 000 m2 avant les travaux de 2008-2012. Elle est équipée de deux postes de stationnements avec passerelles permettant de relier directement le terminal passager (aménagé dans une coque vitrée en demi-cercle sur la façade nord-ouest) aux avions (auparavant, l'embarquement se faisait depuis le tarmac). Les deux anciens postes, situés le long de la façade sud du bâtiment, sont conservés afin d'accueillir d'autres appareils.

La nouvelle aérogare doit comprendre dans sa surface utile[12],[13],[14] :


Stationnement et fret


Le parc de stationnement de l'aéroport.
Le parc de stationnement de l'aéroport.

Au nord-est de l'aérogare se trouvent un parvis extérieur couvert et aménagé, une zone de stationnement de 570 places, un parking de location, un dépose-minute et une gare routière.

L'aire de fret dispose d'un nouveau bâtiment 3 300 m2 inauguré en 2011, au sud-est de l'aérogare.


Capacité


L'objectif fixé dans le plan d'agrandissement est de pouvoir gérer simultanément quatre avions (deux longs-courriers de moyenne capacité de type Airbus A330 et deux court à moyen-courrier de type Boeing 737) et des pointes de 650 passagers par heure pour une capacité annuelle de 500 000 personnes en 2012, voire atteindre trois longs-courriers et un moyen-courrier (sur le modèle de l'Airbus A320) et des pointes de 900 passagers par heure (et 700 000 par an) en 2022[14].


Piste


Vue sur le tarmac depuis l'aérogare.
Vue sur le tarmac depuis l'aérogare.

L'aéroport dispose d'une seule piste capable d'accueillir des appareils gros porteurs (Boeing 747, Airbus A330, Boeing 777) voire l'Airbus A380 en cas d'urgence (un de ces très gros porteurs, de la compagnie Qantas assurant la ligne Los Angeles-Sydney, a été dérouté le sur l'aéroport de La Tontouta en raison de mauvaises conditions météorologiques à l'approche de la métropole australienne, il n'a pu faire demi-tour en bout de piste en raison de l'absence de bretelle de dégagement et les réacteurs extérieurs du quadrimoteur débordant largement de la piste lors de la manœuvre, risquant ainsi d'être endommagés par l’aspiration de l’herbe ou d’éléments naturels, si bien que l'appareil a dû faire appel aux engins de tractage)[15]. Les caractéristiques techniques de la piste sont les suivantes :


Assistance aéroportuaire


Pacific Airport est le nouveau nom depuis 2015 de Cofely Airport Pacific (CAP), devenue une filiale de Cofely et donc de GDF Suez à partir de 2011. Avant cette date, cette société d'assistance aéroportuaire s'appelait « Tontouta Air Service » (TAS)[16]. Elle s'occupe, pour les compagnies aériennes, de l'enregistrement, de l'embarquement et du débarquement des passagers et des bagages, du repoussage des appareils, de la préparation et de la fourniture des repas à bord, des services d'assistance à tous les appareils désirant faire escale à l'aéroport et du traitement du fret aérien à l'arrivée et au départ.


Compagnies et destinations


Bureaux d'accueil des compagnies aériennes dans le hall de l'aérogare, dont celui d'Aircalin au centre.
Bureaux d'accueil des compagnies aériennes dans le hall de l'aérogare, dont celui d'Aircalin au centre.

L'aéroport international de Nouméa - La Tontouta connecte surtout la Nouvelle-Calédonie dans son espace régional, le Pacifique insulaire et plus largement l'Asie Pacifique, par le biais de sa compagnie locale Aircalin. Toutes les autres compagnies qui desservent La Tontouta, assurent des vols vers Nouméa en partage de code avec Aircalin. L'aéroport de Nouméa - La Tontouta est surtout le point d'entrée et de sortie de l'archipel vers l'Europe, et plus précisément vers Paris, par le biais des escales asiatiques (Tokyo et Singapour).

Aircalin étudierait l'ouverture d'une ligne vers la Chine, vers Shanghai-Pudong[réf. nécessaire].

CompagniesDestinations
Aircalin Charter : Hangzhou-Xiaoshan[17]
Air New ZealandAuckland
Air VanuatuPort-Vila Bauerfield, Santo-Pekoa
QantasBrisbane, Sydney-K. Smith
 Air FranceEn Saison: Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly Via Singapour-Changi
Air Tahiti NuiTahiti-Faaa
 Fiji AirwaysNadi, Savusavu (en), Suva-Nausori
 Jetstar AirwaysSydney-K. Smith, Brisbane, Alice Springs En Saison: Queenstown, Tasmanie (en), Darwin Charter: Yam Island, Adélaïde, Hobart
 United AirlinesLos Angeles, San Francisco, New York-John F. Kennedy

Édité le 27/10/2022


Statistiques annuelles



En graphique


Voir la requête brute et les sources sur Wikidata.


En tableau


Nouméa - La Tontouta
Année Passagers Fret (t) Mouvements
commerciaux
2000359 8395 2443 111
2001348 0255 0613 118
2002359 2935 0943 349
2003371 2475 1973 128
2004388 3085 2003 330
2005409 0965 5663 254
2006415 8135 4513 290
2007445 3055 6063 440
2008457 3876 2203 661
2009462 6985 8093 730
2010479 8036 2213 797
2011492 8306 2993 787
2012486 1715 6323 814
2013476 1744 9533 701
2014479 8434 8703 822
2015497 7184 8113 891
2016515 1664 4074 052
2017529 3494 2773 844
2018 538 791 4 049 3 746
2019 565 901 4 089 3 989
2020 166 198 3 280 1 509

Source : Aéroports français


Controverses


Le chantier d'agrandissement de l'aéroport a été critiqué pour son coût, et notamment ses importants dépassements, et ses retards. Ainsi, lors de son inauguration le , le Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, Jean-Jacques Brot, prononce lors de son discours des reproches à l'encontre de ces dépenses et de cette durée de travaux, mais aussi contre le budget de la fête d'inauguration en elle-même, jugé trop élevé (estimé à plus de 10 millions de Francs Pacifique). Lors de la même cérémonie, le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie Harold Martin exprime lui aussi des reproches : « Il nous appartient, à nous élus, d’examiner de plus près les choses pour voir pourquoi ça a dérapé comme ça. Je ne veux pas croire qu’en Calédonie, les entreprises de construction ne sont pas bonnes. Cette aérogare, ça n’est quand même pas la Tour Eiffel ! Pourquoi une charpente s’est-elle écroulée ? Je crois que l’on a mal choisi les entreprises, et que c’est de la responsabilité de la Secal dont il faudra revoir la gouvernance. »[11]


Notes et références


  1. H. Lepot, « Tontouta-La Coulée par voie express dans dix ans », Nouvelles Calédoniennes, 18/12/2007
  2. P. FRÉDIÈRE, « La fin du péage en 2013 ? », Les Nouvelles Calédoniennes, 03/12/2012
  3. P. O'REILLY, « VERNEILH-PUYRAZEAU, Charles de », Calédoniens : Répertoire bio-bibliographique de la Nouvelle-Calédonie, éd. Publications de la Société des Océanistes, n°3, Musée de l'Homme, Paris, 1953, p. 260-261
  4. Photographies du site de la Plaine des Gaïacs, site aerosteles.net
  5. « Tontouta, 1942 : des ailes et des pilotes de légende », Les Nouvelles Calédoniennes, 15/02/2005
  6. [PDF] « Les jeunes années de l'aviation », dossier « Le temps des pionniers », Manureva, no 109, 09/2006, p. 5-15
  7. [PDF] F.-P. MALEFANT, « L’évolution des moyens de transport et d’information depuis le milieu du XIXe siècle : l’exemple de la Nouvelle-Calédonie - III. De 1945 à nos jours », site académique d'histoire-géographie, vice-rectorat de Nouvelle-Calédonie
  8. (en) « THE OVERSEAS FLIGHTS », Air Mails New Zealand
  9. [PDF] Dossier 2006 sur les Transports, ISEE
  10. « Les paroles avant les grands travaux », Les Nouvelles Calédoniennes, 29/03/2008
  11. Ph. F., « Douche froide à Tontouta », Les Nouvelles Calédoniennes, 22/03/2013
  12. A. WIBART, « Du nouveau pour les passagers », Les Nouvelles Calédoniennes, 01/11/2012
  13. Plan de l'aérogare, site officiel de l'aéroport international de Nouméa - La Tontouta
  14. Présentation du projet d'extension de l'aérogare, site officiel de l'aéroport international de Nouméa - La Tontouta
  15. P. CHATEL, « Escale forcée à Tontouta », Les Nouvelles Calédoniennes, 13/08/2010
  16. Une nouvelle identité pour le développement des services à l’énergie de GDF SUEZ dans le Pacifique, site officiel de Cofely-GDF Suez, 17/10/2011
  17. « Aircalin to make regular flight between China's Hangzhou and Noumea », sur Vila Times, (consulté le )

Voir aussi


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Articles connexes



Liens externes



На других языках


[de] Flughafen La Tontouta

Flughafen La Tontouta oder Flughafen Nouméa - La Tontouta (Französisch: Aéroport de Nouméa - La Tontouta) ist der Hauptflughafen von Neukaledonien in der Gemeinde Païta, etwa 52 Kilometer nordwestlich der Stadt Nouméa. 2019 nutzten über 560.000 Passagiere den Flughafen. Der Flughafen wird von dem Flughafenbetreiber Tontouta Air Service (TAS) betrieben. Flugzeuge werden hier von der TAS (Tontouta Air Service) und der Air Calédonie International gewartet. Auf dem Flughafen sind Zoll, Einwanderungspolizei, Flughafenpolizei, zivile Flugdienste und eine meteorologische Station untergebracht.

[en] La Tontouta International Airport

La Tontouta International Airport, also known as Nouméa – La Tontouta International Airport (French: Aéroport de Nouméa - La Tontouta; IATA: NOU, ICAO: NWWW) is the main international airport in New Caledonia, and the military base for the French Air Force based in New-Caledonia. The airport is in the municipality of Païta, approximately 52 km (32 mi) northwest of Nouméa. La Tontouta International Airport serves international flights, while Noumea Magenta Airport, located 38 km south-east within the city of Noumea, serves domestic flights. The airport is regularly served by four airlines, including Aircalin, which is based at the airport. In 2017, 529,349 passengers used the airport.[2]

[es] Aeropuerto Internacional La Tontouta

El Aeropuerto Internacional La Tontouta (en francés, Aéroport international de Nouméa - La Tontouta) (IATA: NOU, ICAO: NWWW) es el principal aeropuerto internacional de Nueva Caledonia. El aeropuerto se encuentra en el municipio de Païta, aproximadamente 52 km al noroeste de Numea, la capital regional y la ciudad grande más cercana en la región. En el año 2018, 538 791 pasajeros utilizaron el aeropuerto.[1][2]
- [fr] Aéroport international de Nouméa-La Tontouta

[it] Aeroporto di Numea-La Tontouta

L'Aeroporto di Nouméa La Tontouta (in corso: Aeroportu di Nomea a Tuntuta, in francese: Aéroport de Nouméa-La Tontouta, in kanak: Bandara Numéea La Tountoa) è un aeroporto francese situato vicino alla città di Païta nella collettività sui generis della Nuova Caledonia. Esso serve da hub per la compagnia aerea Aircalin. È classificato come aerodromo di Stato.

[ru] Ла-Тонтута (аэропорт)

Международный аэропорт Ла-Тонтута или Международный аэропорт Нумеа — Ла-Тонтута (англ. La Tontouta International Airport, фр. Aéroport de Nouméa - La Tontouta, (ИАТА: NOU, ИКАО: NWWW)) — главный международный аэропорт Новой Каледонии, расположенный в муниципалитете Пайта в 52 километрах к северо-западу от города Нумеа.



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