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Un hydravion à coque (en anglais : flying boat) est un type d'hydravion avec une coque intégrée au fuselage. Sans nécessairement devoir y recourir, il peut comporter également des flotteurs d'appoint.

Le Consolidated PBY Catalina, l'un des hydravions à coque les plus célèbres.
Le Consolidated PBY Catalina, l'un des hydravions à coque les plus célèbres.
Un Boeing 314 Clipper
Un Boeing 314 Clipper

Il diffère par sa conception et souvent par sa taille de l'hydravion à flotteurs, appelé en anglais « floatplane », second type d'hydravion qui fait uniquement appel à des flotteurs fixés sous le fuselage, moins marins, mais plus légers et donc plus rentables en exploitation. Un hydravion à flotteurs est généralement un avion classique dont les flotteurs remplacent les roues d'origine (de nombreux modèles de Cessna sont modifiés de la sorte).

L'hydravion à coque a connu une grande popularité de la Première Guerre mondiale jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, pour un usage aussi bien civil que militaire, grâce à sa grande taille et à sa capacité à desservir des destinations dépourvues d'aéroports. Le développement progressif de ceux-ci a aujourd'hui cantonné ce type d'hydravion à des niches bien particulières, telle que celle de bombardier d'eau. Les hydravions conservent aussi quelques niches comme le transport dans les archipels, ou encore l'accès à des zones dépourvues de routes et d'aéroport.


Caractéristiques techniques



Forme de la coque


Détail de la coque d'un Grumman Mallard, montrant le redent (décrochement sous la coque de l'appareil).
Détail de la coque d'un Grumman Mallard, montrant le redent (décrochement sous la coque de l'appareil).

Les hydravions à coque ont l'avantage d'être plus marins que les hydravions à flotteurs (qui reposent uniquement sur des flotteurs), du fait de la forme de leur coque, analogue à la carène d'une vedette rapide, dont les formes planantes facilitent le déjaugeage. Pour éliminer plus rapidement la friction contre l'eau, la coque présente un redent (ou redan) légèrement en arrière du centre de gravité.


Réserve de flottabilité


La coque, dont l'avant est en forme de « V », est volumineuse, de façon à fournir une importante réserve de flottabilité. Pour leur permettre d'affronter des mers formées sans risque, les hydravions à coque disposent en effet d'une réserve de flottabilité allant de 70 % à 100 % ; dans ce dernier cas, la réserve de flottabilité permet de supporter le double du poids prévu pour l'appareil sans qu'il ne coule[1].


Manoeuvres sur l'eau


Les hydravions ont besoin d'être pilotables quand ils se déplacent à la surface de l'eau, par exemple pour se positionner face au vent avant de déjauger ou pour se placer le long d'un quai. La gouverne aérodynamique n'a aucune utilité aux faibles vitesse atteintes sur l'eau. La méthode la plus classique pour faire tourner un hydravion à la surface de l'eau est de piloter les moteurs de façon asymétrique. Cette technique n'est pas toujours suffisante, et bien sur impossible dans le cas d'un monomoteur. En conséquence, beaucoup d'hydravions à coque possèdent un gouvernail marin, qui leur permet de tourner comme un bateau[2].


Stabilité sur l'eau


Les flotteurs d'appoint-saumons du Catalina.
Les flotteurs d'appoint-saumons du Catalina.

Les hydravions à coque sont toujours plus stables sur la mer que les hydravions à flotteurs.[3]. Il peuvent affronter des mers plus formées que les hydravions à flotteurs, qui ne peuvent atterrir ou décoller que sur des surfaces où les vagues ne dépassent guère une trentaine de centimètres. La plupart des hydravions à coques sont équipés de petits flotteurs d'appoint sous les ailes. En effet, dans la mesure où la relative étroitesse de leur coque ne procure pas une stabilité en roulis suffisante, ces flotteurs fournissent un couple de redressement très élevé en cas de basculement accidentel sur le côté.. En temps normal cependant, sur une mer parfaitement lisse, ces flotteurs ne touchent pas la surface de l'eau[1]. Le Consolidated PBY Catalina a adopté une solution particulièrement élégante au problème aérodynamique que posaient les flotteurs d'appoints, reprise sur certainshydravions à coque ultérieurs : ils sont montés sur des pylônes qui pivotent, et, en vol, ils deviennent les saumons des ailes[4]

Le Do X, appuyé sur ses  « nageoires ».
Le Do X, appuyé sur ses « nageoires ».

Les flotteurs d'appoint ne sont pas la seule méthode possible pour stabiliser l'appareil en roulis. Dornier a adopté très tôt une solution alternative, qui consiste à doter la coque de deux « nageoires » latérales, à forte flottabilité, et placé à hauteur de la ligne de flottaison[5]. Cette solution a aussi été reprise par d'autres constructeurs, comme Boeing sur son Model 314, ou Latécoère sur son 300. Cette solution issue des hydravions a d'ailleurs aussi été adoptée, plus tard, sur de gros hélicoptères amphibies, comme le Sea King[6].


Inconvénients


Ce type d'hydravion a l'inconvénient, sur le plan de la rentabilité commerciale, d'entrainer un poids accru, du fait de la nécessité de concevoir une coque réellement apte à résister aux contraintes générées par la mer[7]. Or un tel accroissement du poids ne se justifie qu'en l'absence d'aéroport, et lorsque les seuls plans d'eau utilisables peuvent être agités.


Appareils amphibies et hydravions exclusifs


La plupart des hydravions à coque possèdent aussi un train d'atterrissage qui leur permet d'utiliser des pistes sur la terre ferme. Cependant, il existe des modèles dépourvus de train d'atterrissage, et donc exclusivement capables de se poser et de décoller sur l'eau. C'était par exemple le cas du Boeing 314[8].


Lignes régulières


Particulièrement utilisés entre les deux guerres mondiales, les hydravions à coque comptaient alors parmi les plus grands avions existants ; leur coque robuste leur permettait de décoller de lieux que l'absence de terrains d'aviation suffisants n'aurait autrement pas permis de desservir.


Balbutiements


Ce type d'appareil est né à la suite de l'offre d'une importante somme d'argent (10 000 livres, dans une compétition dotée de 50 000 livres de récompense au total) par le Daily Mail en 1913, destinée à récompenser la création d'un avion capable de traverser l'Atlantique[9]. Ce prix a généré une collaboration entre les pionniers anglais et américains de l'aviation, aboutissant au Curtiss H-1.

Le Curtiss NC-4 a été le premier avion à traverser l'Atlantique en 1919, en passant par les Açores. Un seul des trois (le NC-4, les deux autres étant le NC-1 et le NC-3) qui tentèrent l'aventure parvint à effectuer la traversée en totalité[10]. Le , la première ligne aérienne régulière du monde est ouverte : elle relie Tampa, en Floride, à la ville (alors très modeste) de St. Petersburg, de l'autre côté de la baie. Le Benoist type XIV ne transporte qu'un passage en plus de son pilote[11].


Apogée


Dans les années 1930, les hydravions à coque ont rendu possible l'ouverture de liaisons aériennes régulières entre les États-Unis et l'Europe, ouvrant aussi de nouvelles lignes vers l'Amérique du Sud et l'Asie. Foynes, en Irlande et Botwood (Terre-Neuve) étaient les points d'arrivée de nombreux vols transatlantiques. Là où n'existaient pas encore d'aéroports où même de terrains d'atterrissage suffisants, les hydravions à coque pouvaient se poser près de petites îles, sur des fleuves, ou près de la côte, pour pouvoir refaire le plein et se ravitailler. Les Boeing 314 Clipper de la Pan Am offrirent à cette époque la possibilité de voler vers de lointaines destinations de l'Extrême-Orient, ajoutant une touche de romantisme à l'aventure aérienne.

Dans les années 1930, nombre d'entreprises produisent des hydravions commerciaux. Les constructeurs les plus importants sont [12] :

Les lacs étaient particulièrement appréciés comme zones d'envol et d'arrivée des hydravions, étant moins vulnérables aux conditions météos que l'océan. Ainsi, en France, des hydravions à destination, par exemple, des Antilles, prennent leur envol du Lac de Biscarrosse et de Parentis[13]. Dans l'océan Pacifique, des atolls sont utilisés comme Guam, Wake et Midway sont utilisés pour construire des bases de ravitaillement des hydravions : l'atoll est une étendue d'eau quasiment fermée, qui reste calme même si la mer alentour est agitée, c'est le terrain idéal pour les hydravions[14].


Après 1945


La Seconde Guerre mondiale a précipité la fin des hydravions de ligne. De nombreux aérodromes construits pour les besoins du conflit deviennent disponibles pour le transport aérien civil, que ce soit en Europe, en URSS, en Amérique du Nord, en Afrique du Nord, ou sur les îles du Pacifique. Il en va de même pour les avions terrestres de transport militaire qui les utilisaient et des usines produisant ces avions. La demande pour des hydravions de ligne disparait presque totalement au lendemain du conflit[15].

Rares sont les nouveaux hydravions de ligne construits après le conflit. Le Latécoère 631, dont le développement avait commencé juste avant la guerre, n'est produit qu'à dix exemplaires. Le constructeur britannique Saunders-Roe reste convaincu que l'hydravion de ligne connaîtra une résurgence, et développe l'énorme Princess à dix turbopropulseurs, dont le prototype vole en 1952. Cet avion est le plus grand moderne hydravion à coque jamais construit pour le transport de passager, il possède deux ponts et est pressurisé. Saunders-Roe commence le développement d'un avion encore plus avancé, à réaction et aile en flèche. Ne trouvant aucun acheteur, ces projets sont abandonnés et ils représentent la dernière tentative de commercialiser un hydravion de ligne[16].

La dernière ligne régulière au départ du Royaume-Uni, reliant Southampton à Madère, ferme en 1958[17].


Utilisations militaires


Les hydravions à coque jouent un rôle militaire pendant la Première et surtout la Seconde Guerre mondiale.


Seconde guerre mondiale


Pendant la seconde guerre mondiale, les hydravions sont massivement utilisés par les Américains et les Britanniques. Des appareils tels que le PBY Catalina, le Short Sunderland et le Grumman Goose sont utilisés principalement pour la patrouille maritime (anti-navire et anti-sous-marine), et pour le sauvetage des équipages des avions et navires perdus. Ils mènent parfois des opérations d'attaque contre des cibles terrestres, mais leur rôle dans cette fonction est mineur[18]. Les hydravions à coque ont également servi d'avions de reconnaissance : en mai 1941, le cuirassé allemand Bismarck a été repéré par un Catalina durant une patrouille de routine à partir d'une base de la Royal Air Force en Irlande du Nord[19].

Les Japonais utilisent leur Kawanishi H8K dans des rôles similaires. L'Allemagne utilise aussi les Blohm & Voss BV 138 pour rechercher des convois alliés[20].


Après-guerre



Le dernier grand projet d'hydravion à coque militaire (en laissant de côté le cas particulier les Ekranoplans) est le quadriréacteur Martin P6M SeaMaster américain. L'US Navy veut l'utiliser comme bombardier nucléaire, mais aussi comme moyen de déployer très rapidement des mines marines. L'appareil vole en 1955 mais le projet est abandonné à quelques mois de la date prévue pour sa mise en service[21].


Autre rôles



Bombardiers d'eau


Un CL-215T de la force aérienne espagnole, version modernisée du Canadair CL-215.
Un CL-215T de la force aérienne espagnole, version modernisée du Canadair CL-215.
Article détaillé : Avion bombardier d'eau.

Les hydravions à coque sont largement employés comme bombardiers d'eau. Ils partagent cependant cette fonction avec des avions terrestres (y compris des avions aussi massifs que des Il-76), des hydravions à flotteurs et des hélicoptères. Dans les années 1950, de nombreux Consolidated PBY Catalina de la Seconde Guerre mondiale sont convertis comme bombardiers d'eau pour la lutte anti-incendie, notamment en Californie. Excellant dans ce rôle, où quelques exemplaires sont encore actifs en 2020, ils inspirent la conception d'hydravions à coque spécifiquement conçus pour ce rôle[22]. Le plus notable est le Canadair CL-215 canadien, dont la conception reprend des idées du Catalina[23]. Entré en service en 1969, il a été utilisé si largement que le mot « canadair » a été lexicalisé pour signifier « bombardier d'eau ».

Des hydravions à coques récents ont été conçus largement pour le rôle de bombardier d'eau, tout en étant adaptables à d'autres fonctions : il s'agit du Canadair CL-415 (héritier à turboprops du CL-215), du Beriev Be-200 russe, et du ShinMaywa US-2 japonais.


Secours en mer


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Soutien et ravitaillement


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Liste d'hydravions à coque


Le Hughes H-4 Hercules, le plus grand hydravion et l'avion le plus large et le plus haut jamais construit.
Le Hughes H-4 Hercules, le plus grand hydravion et l'avion le plus large et le plus haut jamais construit.

Modèles historiques célèbres


Entre parenthèse, la date de premier vol :


Programmes industriels contemporains


Le Beriev Be-200 russe, qui a volé en 2003, est un hydravion à coque biréacteur, utilisé principalement comme bombardier d'eau.

Le ShinMaywa US-2 qui a fait son premier en 2003, est un appareil japonais quadrimoteur extrêmement moderne et performant. Il a été commandé par les force maritime d'autodéfense japonaise à 14 exemplaires. Les Japonais l'utilisent essentiellement pour des missions de sauvetage en mer, mais il est proposé à l'export adapté pour d'autres missions, comme la lutte anti-sous-marine et en tant que bombardier d'eau[24].

Le AVIC TA-600 chinois est un appareil assez similaire au US-2, tant dans sa conception que par ses missions. Il a fait son premier vol en 2017[25].

Le Singular Flyox 01, produit en Espagne depuis 2015, est un hydravion à coque sans pilote et amphibie, capable de transporter une charge de 1800 kg. Il est proposé principalement pour la lutte anti-incendie, avec une capacité d'écopage à la manière d'un Canadair, et pour le transport de charge dans le cadre des opérations humanitaires[26].

L'industriel australien Amphibian Aerospace Industries a racheté en 206 les certificats de type du Grumman HU-16 Albatross, modèle de l'immédiat après-guerre. Il en développe une version modernisée (avec turbopropulseurs et avionique moderne) qui doit voler en 2025. Cet appareil visera des applications comme le secours en mer, la desserte d'îles isolées et l'évacuation sanitaire[27].

Au Canada, la compagnie Viking Air a racheté le programme de bombardiers d'eau Canadair. En plus d'assurer la maintenance des CL-215 et CL-415, l'entreprise développe aussi une nouvelle génération, le De Havilland Canada DHC-515. Les livraisons pourraient commencer en 2026[28].


Les hydravions à coque dans la culture populaire



Notes et références


  1. (en) Flying Boat Design Considerations - GlobalSecurity.org
  2. (en) Technical Note, National Advisory Committee for Aeronautics, (lire en ligne)
  3. « Seaplanes are always better on the water than float planes » — Flying float planes and sea planes
  4. (en) Ragnar J. Ragnarsson et Jim Laurier, US Navy PBY Catalina Units of the Atlantic War, Osprey Publishing, (lire en ligne), p. 8
  5. (en) Jean-Denis G. G. Lepage, Aircraft of the Luftwaffe, 1935-1945: An Illustrated Guide, McFarland, (ISBN 978-0-7864-5280-4, lire en ligne)
  6. « Further development and flight test of an autonomous precision landing system using a parafoil », Biennial Flight Test Conference, American Institute of Aeronautics and Astronautics, (DOI 10.2514/6.1994-2141, lire en ligne, consulté le )
  7. Rapports, volume I, Blondel La Rougery, 1921 [présentation en ligne]
  8. (en-US) « The Plane That Had It All: The Rise and Fall Of The Boeing Clipper 314 », sur Simple Flying, (consulté le )
  9. (en) Curtiss H-1 America - Across the Atlantic - GlobalSecurity.org
  10. Curtiss NC-4, sur airandspace.si.edu (consulté le 22 mars 2016).
  11. (en) « Conservation Treatment and the Story Behind a Model Benoist No. 43 Aircraft », sur airandspace.si.edu (consulté le )
  12. Mohr, B., & Schömann, J. (2007). Seaplane data base
  13. « Histoire de notre musée sur l'hydravion à Biscarrosse (Landes) », sur Musée de l’Hydraviation | Biscarrosse (consulté le )
  14. René La Bruyère, « Bases navales et bases d'hydravions dans le Pacifique », Politique étrangère, vol. 3, no 3, , p. 250–265 (DOI 10.3406/polit.1938.5664, lire en ligne, consulté le )
  15. (en) « How World War II Killed the Flying Boat », sur airandspace.si.edu (consulté le )
  16. Peter London, Saunders and Saro aircraft since 1917, Putnam, (ISBN 0-85177-814-3 et 978-0-85177-814-3, OCLC 18950681, lire en ligne)
  17. (en) « PHOTOS: The last commercially operated flying boat out of the UK », sur Daily Echo (consulté le )
  18. (en) Andrew Hendrie, Flying Catalinas: The Consoldiated PBY Catalina in WWII, Pen and Sword Aviation, (ISBN 978-1-78303-631-8, lire en ligne)
  19. (en) Inland Waterways News Flying-boats in Fermanagh- Inland Waterways News [PDF]
  20. (en) Algeu Kreniski, « The Use of Seaplanes as an Advanced Weapon Systemxc », thèse, NAVAL POSTGRADUATE SCHOOL MONTEREY CA, (lire en ligne, consulté le )
  21. (en) « Cancelled: The Navy's SeaMaster », sur Air & Space Magazine (consulté le )
  22. (en) « KILLER CAT », sur www.evergreenmuseum.org (consulté le )
  23. Olivier GABRIEL, « Le bombardier d'eau Canadair CL-215 de la Sécurité civile (1969 - 1996) », sur netpompiers, (consulté le )
  24. (en-US) Peter Ong, « ShinMaywa and USSOCOM Comment on the US-2 Seaplane », sur Naval News, (consulté le )
  25. « Chine: vol inaugural du plus gros hydravion au monde », sur RTBF (consulté le )
  26. « Flyox I Amphibious UAV - Aerospace Technology », sur www.aerospace-technology.com (consulté le )
  27. André Allard, « Le PT6A-67F sélectionné pour le G-111T Albatross », sur Les Ailes du Québec, (consulté le )
  28. « Après plusieurs années à l’arrêt, Canadair va relancer sa ligne de production », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  29. (en) Raiders of the Lost Ark : Did You Know?- IMDb
  30. Voir Diacritiques : "Les esperluettes de Patrick Deville".
  31. The Aviator - Trivia, sur imdb.com (consulté le 22 mars 2016).
  32. Le Savoia S.21 était en réalité un biplan.
  33. (en) Helen McCarthy, Hayao Miyazaki: master of Japanese animation : films, themes, artistry, Stone Bridge Press, Inc., 1999, p. 164

Bibliographie



Annexes


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Articles connexes



Liens externes



На других языках


[de] Flugboot

Ein Flugboot, gelegentlich auch Flugschiff genannt, ist ein Flugzeug, dessen Rumpf schwimmfähig ist und das auf dem Wasser starten und landen kann. Dadurch unterscheidet es sich von anderen Wasserflugzeugen mit meist starr montierten Landegestellen (Schwimmwerk). Flugboote, die zusätzlich ein Fahrwerk haben, nennt man auch Amphibienflugzeuge.

[en] Flying boat

A flying boat is a type of fixed-winged seaplane with a hull, allowing it to land on water.[1] It differs from a floatplane in that a flying boat's fuselage is purpose-designed for floatation and contains a hull, while floatplanes rely on fuselage-mounted floats for buoyancy. Though the fuselage provides buoyancy, flying boats may also utilize under-wing floats or wing-like projections (called sponsons) extending from the fuselage for additional stability. Flying boats often lack landing gear which would allow them to land on the ground, though many modern designs are convertible amphibious aircraft which may switch between landing gear and flotation mode for water or ground takeoff and landing.
- [fr] Hydravion à coque



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