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L’Alphajet[1],[2] ou Alpha Jet est un avion militaire de conception franco-allemande (Avions Marcel Dassault-Breguet Aviation (AMD-BA) - Dornier), destiné à l'entraînement ou à l'attaque au sol. Il a été construit à cinq cent douze exemplaires, utilisés par seize pays différents.

AMD-BA/Dornier Alphajet

AlphaJet E de la Patrouille de France à l'atterrissage le 17 juillet 2010.

Constructeur / Dassault Aviation-Dornier
Rôle Avion d'entraînement et d'attaque au sol
Premier vol
Mise en service
Nombre construits 512 exemplaires
Équipage
2 (biplace)
Motorisation
Moteur Snecma-Turbomeca Larzac 04C6
Nombre 2
Type Turboréacteurs à double flux
Poussée unitaire 14,2 kN
Dimensions
Envergure 9,16 m
Longueur 11,85 m
Hauteur 4,19 m
Surface alaire 17,05 m2
Masses
À vide 3 345 kg
Carburant 1 960 kg
Maximale 7 250 kg
Performances
Vitesse maximale 1 062 km/h (Mach 0,86)
Vitesse de décrochage 204 km/h
Plafond 15 000 m
Vitesse ascensionnelle 3 660 m/min
Rayon d'action 1 230 km
Facteur de charge +7.5/-3 g
Armement
Interne Aucun
Externe • 1 canon DEFA de 30 mm ou Mauser de 27 mm en pod ventral
• 2 500 kg de charges maximum sur 5 points d'ancrage : missiles air-air d'autodéfense, missiles antichar, bombes et roquettes
Avionique
(selon versions) Radar Doppler, GPS, centrale de navigation inertielle, Système d'attaque Sagem Uliss 81, télémètre laser Thomson-CSF, HUD...

En France, où il est surnommé « Gadget », il équipe la Patrouille de France depuis 1981.


Historique



D'une collaboration franco-britannique...


En 1965, alors que l'Armée de l'air française, la Luftwaffe allemande et la Royal Air Force britannique cherchent toutes les trois à remplacer leurs Fouga Magister, Lockheed T-33A, AMD-BA Mystère IVA, Fiat G.91R ou Hawker Hunter utilisés pour l'entraînement de leurs pilotes, la société Breguet remporte avec son projet Br-121 le concours français d'Avion école combat et d'appui tactique (ECAT) lancé début 1964[3]. En octobre 1964, les Britanniques établissent de leur côté une fiche-programme[4] pour un appareil d'entraînement supersonique. Les deux projets se rapprochent début 1965 jusqu'à l'accord de coopération franco-britannique de validant la construction d'un avion école en commun : le Jaguar, présenté conjointement par Bréguet et British Aerospace Corporation et équipé de deux turboréacteurs Rolls-Royce plc/Turbomeca Adour de plus de 2 000 kg de poussée à sec. L'Armée de l'air demande deux versions : une d’entraînement, une d’appui tactique, la Royal Air Force ne désire que la version d’entraînement. En mai 1966, la Société européenne pour la production de l'avion-école de combat et d'appui tactique (SEPECAT) est créée par Bréguet et British Aerospace Corporation. De droit français, elle est chargée de gérer le projet et recevoir les contrats. Un mois plus tard a lieu la fondation de la Rolls-Royce plc/Turbomeca Ltd (RRTM), de droit britannique, responsable de la mise au point et de la production des turboréacteurs Adour. La fabrication des prototypes du Jaguar est lancée en octobre 1966 et en mars 1967, l'Adour fait ses premiers tests au banc d'essai. Le , le ministre français des Armées et le ministre britannique de la Défense signent à Londres une commande de quatre cents appareils pour les besoins à parts égales de l'Armée de l'air française et de la Royal Air Force. La sortie d'usine du Jaguar a lieu le . Courant d'année, alors qu'il effectue son premier vol[5], le programme Jaguar d’avion école est modifié et la RAF diminue sa commande d’avions d’entraînement au profit de la version d’appui tactique. En 1970, le programme Jaguar est une nouvelle fois modifié : la RAF ne veut plus d’avion d’entraînement et l'on aboutit à l'avion d’appui tactique alourdi Jaguar[6].


...à un développement franco-allemand


Entre-temps, les constructeurs Avions Marcel Dassault-Breguet Aviation (AMD-BA) et Dornier se sont déjà rapprochés en juillet 1969 pour répondre au besoin d'avion d'entrainement subsonique. Trois projets sont proposés :

Le , à l'issue d'une compétition acharnée, les deux gouvernements sélectionnent le TA501, qui prend alors le nom d'Alpha Jet. La version d'entraînement est désignée « E » tandis que celle d'attaque porte la lettre « A ».


Prototypes


Alpha Jet no 2 au salon de Farnborough en septembre 1976.
Alpha Jet no 2 au salon de Farnborough en septembre 1976.

Issu des études menées de chaque côté, le premier prototype de l'Alpha Jet s'envole le . La France reçoit ses premiers avions en 1977 tandis que l'Allemagne, qui souhaitait plutôt une version d'attaque au sol attend 1978.


Spécifications


L'Alpha Jet peut être armé d'un canon de 27 mm ou 30 mm en pod ventral, et emporter 2 500 kg de charge offensive. Le système d'armement et de navigation de la version de combat est efficace et précis, et permet une grande flexibilité dans les missions d'attaque. Mais ce système est obsolète depuis l'apparition des avions de combat de 4e génération (Mirage 2000, F-16, etc.).

L'Alpha Jet a été construit jusqu'en 1991 à un peu plus de 500 exemplaires (504 ou 512 suivant les sources) et a connu un certain succès à l'export. Les pilotes des armées de l'air française et belge font leur apprentissage du pilotage d'avion à réaction jusqu’en 2020[10] et 2018 respectivement sur cet engin.

Depuis 1981, 12 Alphajet sont affectés comme avions de présentation de la Patrouille de France, basée sur la base de Salon-de-Provence. Ils sont 8 à être intégrés dans la démonstration en vol, et ont été modifiés pour les besoins de la patrouille (fumigène en lieu et place du pod canon, démontage du viseur, phare de nez...) et repeints aux couleurs nationales Bleu Blanc Rouge. L'alphajet devient aussi le visuel du patch scratché sur la combinaison des pilotes et des mécaniciens de la patrouille.


Variantes



Versions opérationnelles



Le projet VTX pour l'US Navy (1977-1983)


En 1975, l'US Naval Air Development Center (NADC) engage des études puis lance en le concours VTX-TS (VTX: indiquant un avion à ailes fixes. TS: pour "training system")[11],[12] visant à remplacer ses North American T-2 Buckeye et Douglas Aircraft Company TA-4F Skyhawk par un avion d'entraînement avancé. Associé à Lockheed le , le groupement AMD-BA/Dornier propose une version peu modifiée de l'Alpha Jet A (train d'atterrissage renforcé et doté d'un diabolo, allongement du nez, etc). Après l'élimination d'une version améliorée du North American T-2 Buckeye, de l'Aermacchi MB-339, de projets de General Dynamics, Grumman/Beechcraft et Northrop/Vought, l'Alpha Jet est opposé au BAe Hawk.

Il est prévu qu'en cas de victoire Lockheed construise l'avion aux États-Unis avec AMD-BA et Dornier à raison de trois cent cinquante exemplaires. Les réacteurs Turboméca/SNECMA Larzac doivent également être construits aux États-Unis par Teledyne CAE de Toledo (Ohio). Le projet est dirigé par Jacques Bonnet et Pierre Lasala pour AMD-BA et Peter Kania pour Dornier. La coordination avec Lockheed est assurée par Raymond Derimay (AMD-BA) et Steve Myers. Le concept de programme d'entraînement proposé par Lockheed prévoit la production de deux cent soixante et un avions, de trente neuf simulateurs et d'un système automatisé de gestion de la formation.

Du 8 au , l'Alpha Jet A 58 (F-ZVAB), revêtu pour l'occasion d'une livrée spéciale jaune, bleue et blanche, effectue une tournée aux États-Unis. L'appareil est convoyé de France par Patrick Experton et Brad Spahr, pilote d'essais de Lockheed. Il vole sur les bases aéronavales de Pensacola (Floride), Meridian (Mississippi), Corpus Christi (Texas), Kingsville (Texas), et Beeville (Texas) ainsi que les bases aériennes d’Andrews (Maryland) et Randolph (Texas). L'appareil est présenté devant les membres du Congrès, du gouvernement, des officiers de haut rang, des spécialistes de l'entraînement et des pilotes instructeurs de la marine et de l'armée de l'air américaine. Le programme serré de démonstrations comprenait quatre à cinq vols quotidiens de présentation.

L'A 58 a effectué quatre vingt huit vols en dix-huit jours ce qui représente un total d'environ cent heures de vol. Soixante-sept pilotes américains ont pu essayer l'appareil à cette occasion. Le programme n'aboutit pas. Bien que la fiche programme de l'US Navy ait spécifié son exigence d'un biréacteur, c'est finalement le BAe Hawk produit sous licence par Mc Donnell Douglas sous le nom de T-45A Goshawk, monoréacteur, qui est choisi en pour des raisons de politique industrielle. En 2005, l'US Navy utilise soixante quinze T-45A et quatre vingt six T-45C à l'avionique améliorée pour la formation de ses pilotes, ceux de l'US Marine Corps et ceux de certaines marines étrangères comme la Marine nationale française.


Le projet d'Alpha Jet 2 NGEA


L'Alpha Jet 2, initialement l'Alpha Jet NGEA (Nouvelle Génération École/Appui), est une version d’entraînement et d’attaque dérivée du Mirage 2000 (désignateur laser, VTH, centrale inertielle de navigation, etc) compatible avec le missile air-air Matra Magic 2 et dotée d'un turboréacteur Turbomeca Larzac 04-C20 plus puissant (10% de poussée supplémentaire). On suppose que l'unique prototype de l'Alpha Jet 2 NGEA qui a volé est l'un des quatre prototypes originels ayant été mis à jour avec les nouveaux équipements.[13]


Le projet d'Alpha Jet 3 Lancier (1989)


Version d’attaque tout temps dérivée du NGEA et pourvue d’équipements infra-rouge FLIR ainsi que d'une capacité en armement étendue.

L'Alpha Jet 3 "Lancier" devait avoir un cockpit tandem équipé d'affichages multifonctions (MFD). Il devait pouvoir porter les systèmes AGAVE ou le radar Anemone, un système de vision infra-rouge FLIR, un système d'acquisition laser de cibles et un ensemble de contremesures modernes.


Le projet d'Alpha Jet M pour la Marine nationale française (1990-1994)


Confrontée à l'usure du Fouga CM.175 Zéphyr utilisé par la flottille 59.S depuis 1960 pour l'entraînement à l'appontage, la Marine nationale étudie avec bienveillance[14] les projets de 1986 et 1988 de Dassault Aviation. Des approches d'un Alpha Jet sont simulées du 18 au , au moment des essais du Super-Étendard Modernisé (SEM) et de l'Étendard IV P modernisé, sur le Clemenceau (R98). Cette version M, qui serait produite à quarante exemplaires, comporterait un train d'atterrissage renforcé, une crosse d'appontage et serait motorisée par deux Snecma/Turbomeca Larzac 04-C6/20 délivrant 13 % de poussée supplémentaire. En juin 1991, la Marine nationale étudie également l'acquisition du McDonnell Douglas T-45 Goshawk comprenant un nouveau cockpit à deux écrans cathodiques, un capteur laser, un GPS, un canon de 20 mm en nacelle et qui serait motorisé par un Rolls-Royce plc/Turbomeca F405/401, version navalisée de l'Adour Mk871. Finalement après le retrait des Zéphyr en 1994, l'État-major convient d'entraîner ses pilotes aux États-Unis à la Naval Air Station Meridian (Mississippi).


Utilisateurs


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Utilisateurs actuels
Anciens utilisateurs
  • Utilisateurs actuels
  • Anciens utilisateurs
Alpha Jet 1B+ de la Composante Air de l'armée Belge, en 2004.
Alpha Jet 1B+ de la Composante Air de l'armée Belge, en 2004.
Un Alpha-jet des Forces royales air marocaines.
Un Alpha-jet des Forces royales air marocaines.
Un Alpha-jet E du Nigeria en configuration d'attaque au sol.
Un Alpha-jet E du Nigeria en configuration d'attaque au sol.

Anciens utilisateurs


Un Alpha Jet A du 43e Escadron de Chasseurs-Bombardiers de la Luftwaffe, au Royal International Air Tattoo en 1991
Un Alpha Jet A du 43e Escadron de Chasseurs-Bombardiers de la Luftwaffe, au Royal International Air Tattoo en 1991
Alpha Jet A de l'équipe de l'Asas de Portugal de la Força Aérea Portuguesa.
Alpha Jet A de l'équipe de l'Asas de Portugal de la Força Aérea Portuguesa.

Utilisateurs civils



Anciens utilisateurs civils

Décollage d'un Alpha Jet A de la société QinetiQ lors du RIAT 2008.
Décollage d'un Alpha Jet A de la société QinetiQ lors du RIAT 2008.

Accidents



Armée de l'air française


Alpha Jet E148 (immatriculé 703-LU) sur la Base aérienne 133 Nancy-Ochey.
Alpha Jet E148 (immatriculé 703-LU) sur la Base aérienne 133 Nancy-Ochey.
Alpha Jet E47 (immatriculé 314-TR) sur le tarmac de la base aérienne de Fairford (Royaume-Uni) en juillet 2007.
Alpha Jet E47 (immatriculé 314-TR) sur le tarmac de la base aérienne de Fairford (Royaume-Uni) en juillet 2007.

Luftwaffe


Alpha Jet A (immatriculé 40+06) en 1988.
Alpha Jet A (immatriculé 40+06) en 1988.

Entre 1982 et 1990, la Luftwaffe a perdu un total de 7 Alpha Jet dans des accidents en vol. 2 pilotes allemands et 2 pilotes britanniques ont péri au cours de ces accidents.


Composante Air Belge


Depuis 1980, la Composante Air Belge a perdu un total de 4 Alpha Jet provoquant la mort de 3 pilotes belges.

Alpha Jet AT10 de la Composante Belge en juin 2004.
Alpha Jet AT10 de la Composante Belge en juin 2004.

Force aérienne nigériane


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Références



Notes


  1. Fiche de l'Alphajet sur le site de la DGA
  2. de la patrouille de France
  3. Le 15 janvier 1965, le Comité technique des programmes des Armées françaises fixe son choix sur le Br-121
  4. Operational Requirement OR 362
  5. Le 8 septembre 1968
  6. Claude Carlier, « Les hésitations des États-majors face au renouvellement des matériels aériens », dans Stratégique (ISSN 0224-0424) no 53 (janvier 1992) [lire en ligne]
  7. 126 + 375 = 501 !
  8. Selon Le Fana de l'aviation (ISSN 0757-4169) no  416 (juillet 2004)
  9. Selon Flying Review International (août 1970)
  10. « Une nouvelle vie pour l’Alphajet, nouvel avion de formation des mécaniciens aéronautique », sur Armée de l'air française, (consulté le ).
  11. Stephen Webbe, « High-flying competition to win Navy jet contract has international flavor », sur The Christian Science Monitor, (consulté le )
  12. Réaménagé en
  13. « New Generation Alpha Jet First Public Appearance. », Flight International, , p. 657 (lire en ligne)
  14. Une partie de la formation des futurs pilotes de l'aviation navale se déroule sur Alpha Jet depuis 1979 au sein de l'École de l'aviation de chasse de la BA 705 à Tours
  15. Communiqué du ministère de la Défense français [lire en ligne]
  16. « Chiffres clés de la Défense - 2016 », sur Ministère français de la Défense, (consulté le )
  17. « L'Armée de l'Air conservera une cinquantaine d'Alpha Jet après 2023 », sur Air et Cosmos (consulté le ).
  18. Laurent Lagneau, « Un Alphajet nigérian s’est écrasé au Niger », sur opex360.com, (consulté le )
  19. « La Défense achève avec satisfaction la formation franco-belges des pilotes ».
  20. « L’armée belge vend 25 avions à réaction Alpha-Jet », sur www.lavenir.net, (consulté le ).
  21. Pascal, « Le Portugal salue le départ de ses Alpha jet ! », sur Avia News, .
  22. « Discovery Air Services Défense annonce l'ouverture d'une installation de bancs d'essais de moteurs à Bagotville, QC », sur Discovery Air Defence, .
  23. (en) « Canadian Civil Aircraft Register », sur Transports Canada, (consulté le ).
  24. Pierre Brassart, « Les Alpha-Jet de la Défense vendus à la société canadienne Top Aces. », sur /defencebelgium.com (consulté le ).
  25. Our Aircraft, Air USA.
  26. (en) David Donald, U.S. Air Force Awards $6.4 Billion of Adversary Contracts, 19 octobre 2019, ainonline.com.
  27. « Aspirant Avocat-Benan - Mios le 14 Janvier 1985 / Aérostèles », sur aerosteles.net (consulté le ).
  28. L'Obs, « Chronologie », L'Obs, (lire en ligne, consulté le ).
  29. « La Patrouille de France PAF Historique », sur traditions-air.fr (consulté le ).
  30. https://www.flickr.com/photos/26620462@N04/4859723857/
  31. Laetitia Sariroglou, « Un pilote de chasse se tue lors d'un entraînement », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
  32. « Le Point – Actualité Politique, Monde, France, Économie, High-Tech, Culture », sur Le Point.fr (consulté le ).
  33. « Le crash d'un Alpha Jet de l'Armée de l'Air fait un mort et plusieurs blessés au sol », sur Defens'Aero,
  34. Jean-Marc Tanguy, « Crash d'un Alpha Jet : un mort et six blessés, tous civils », sur Le mammouth,
  35. (en) « Missing NAF Alpha Jet may have crashed - Intelligence Reports », sur Vanguard News, (consulté le ).
  36. (en) « Alpha Jet crashed in Zamfara after intense firing by bandits, pilot rescued ― NAF », sur Vanguard News, (consulté le ).

Bibliographie



Voir aussi


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Articles connexes


Aéronefs comparables

Ordre de désignation

Jaguar - Alpha Jet


Liens externes




На других языках


[de] Alpha Jet

Der Alpha Jet ist ein zweistrahliges Schulflugzeug und leichter Jagdbomber, insbesondere für Luftnahunterstützung. Er entstand aus einer Kooperation zwischen Deutschland und Frankreich Anfang der 1970er Jahre.

[en] Dassault/Dornier Alpha Jet

The Dassault/Dornier Alpha Jet is a light attack jet and advanced jet trainer co-manufactured by Dassault Aviation of France and Dornier Flugzeugwerke of Germany. It was developed specifically to perform trainer and light attack missions, as well as to perform these duties more ideally than the first generation of jet trainers that preceded it. Following a competition, a design submitted by a team comprising Breguet Aviation, Dassault Aviation, and Dornier Flugzeugwerke, initially designated as the TA501, was selected and subsequently produced as the Alpha Jet.
- [fr] Dassault Breguet / Dornier Alpha Jet

[it] Dassault-Dornier Alpha Jet

Il Dassault-Dornier Alpha Jet è un aereo da addestramento avanzato e da attacco al suolo leggero bireattore, di concezione franco-tedesca e prodotto dalla Dassault Aviation e dalla Dornier-Werke GmbH tra gli anni settanta e gli anni ottanta.

[ru] Dassault/Dornier Alpha Jet

Дассо/Дорнье «Альфа джет»[1] (англ. Dassault/Dornier Alpha Jet) — лёгкий реактивный штурмовик третьего поколения и учебный самолёт, совместно разработанный немецкой компанией Dornier и французским концерном Dassault-Breguet в рамках франко-германской программы военно-технического сотрудничества[2]. Принят на вооружение военно-воздушных сил многих стран, Alpha Jet по-прежнему широко используется, несмотря на большой возраст самолётов, в ВВС Франции и Германии, основных владельцев самолётов.



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